- Val d'Oise (95)
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Soisy-sous-Montmorency est une commune française située dans le département du Val-d’Oise en région d’Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Soiséens.
La ville se situe dans la vallée de Montmorency, à 12 km au nord des portes de Paris. Elle s’étend sur trois kilomètres environ des rives du lac d’Enghien, au sud, à l’orée de la forêt de Montmorency, au nord sur les coteaux.
Les communes limitrophes sont Andilly, Eaubonne, Enghien-les-Bains, Montmorency et Saint-Gratien.
La commune est facilement accessible de l’autoroute A 15, à 3 km, grâce au Boulevard intercommunal du Parisis, et se situe à moins de 15 min des portes de Paris par la route.
Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont trois routes départementales.
La route départementale 928 (ex-RN 328) relie Saint-Denis à Hérouville, sur le plateau du Vexin français. Elle suit en permanence une direction nord-ouest et traverse successivement Villetaneuse et Deuil-la-Barre avant de former la limite communale entre Montmorency et Enghien-les-Bains au sud, puis traverse Soisy-sous-Montmorency en son centre, Eaubonne et plusieurs autres communes de la vallée de Montmorency avant de traverser l’Oise entre Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise.
La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt. Elle traverse le tiers septentrional de la commune et se poursuit vers l’ouest à travers Andilly, Margency et le nord de la vallée de Montmorency.
La route départementale 109 relie Argenteuil à Soisy puis devient la D 109 prolongée jusqu’à Domont où elle rejoint la D 124. Elle traverse la commune dans toute sa longueur du sud au nord, de la limite de Saint-Gratien au quartier des Sources.
Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact relativement limité en termes de pollution sonore selon la réglementation. Les principales voies routières sont classées de catégorie 3 ou 4, de niveau modéré[3].
En revanche deux infrastructures sont classées de catégorie 2 (élevée). La première est la voie ferrée Paris-Pontoise qui traverse le sud de la commune. L’impact sonore reste pourtant modéré vu le trafic exclusivement de banlieue (aucun train de grandes lignes ni de marchandises en situation normale). La seconde est le boulevard intercommunal du Parisis, en projet, dont la réalisation devrait commencer en 2010. Cette voie urbaine à deux fois deux voies qui coupera la ville en deux aura, une fois construite, un impact élevé en matière de pollution sonore et atmosphérique. Elle provoque par ailleurs un effet de coupure dans la trame urbaine de la ville.
Soisy-sous-Montmorency est desservie par la gare du Champ de courses d’Enghien, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branches Paris-Nord — Pontoise/Persan-Beaumont. La gare est desservie à raison d’un train omnibus tous les 15 minutes en heures creuses et à la même fréquence en heures de pointe, les trains devenant en revanche semi-directs. Il faut de 14 à 18 min de trajet à partir de la gare du Nord.
La ville est desservie par le réseau de bus de la Vallée de Montmorency qui la relie aux communes voisines ainsi qu’aux gares d’Enghien-les-Bains et d’Ermont – Eaubonne, lignes 10, 11, 12, 14, 16, 27 ainsi que par un minibus de desserte communale, le “SoisyBus”.
Le territoire communal est traversé par deux petits cours d’eau : le ruisseau d’Andilly et le ru Saint-Valéry.
D’une longueur de 3,2 kilomètres, le ruisseau d’Andilly naît à proximité du village d’Andilly et se jette dans le rue d’Enghien, affluent du lac d’Enghien puis de la Seine, après avoir traversé le sud de la commune d’Andilly et du nord au sud le territoire de Soisy-sous-Montmorency, en souterrain pour l’essentiel. Il alimente une petite pièce d’eau à la limite d’Andilly et Soisy. Le ru Saint-Valéry naît en haut du boulevard de l’Orangerie à Montmorency, longe la rue de la Fosse-aux-Moines avant de rejoindre à Soisy le ruisseau d’Andilly où ils forment ensemble le ruisseau des Trois-Communes qui se déverse dans le rue d’Enghien formant à cette hauteur le Lac Nord ou Petit lac, extension septentrionale du lac d’Enghien.
La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L’eau potable à Montmorency est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l’usine de distribution. L’eau distribuée est d’origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l’Oise[6][7].
Soisy-sous-Montmorency comme toute l’Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s’accentuer au fil des années. Cet écart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un vent faible, s’explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l’agglomération. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19 °C (moyenne journalière).
Soisy-sous-Montmorency est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire regroupe 1 929 communes[13][14].
Les logements à Soisy-sous-Montmorency sont en moyenne plus récents et plus vastes par rapport à la moyenne régionale. La ville comptait 7 191 logements dont 6 664 résidences principales en 1999. En 1999, 92,7 % des résidences soiséennes étaient des résidences principales et seulement 0,5 % des résidences secondaires. L’âge moyen du parc immobilier est plus faible que la tendance régionale, une forte majorité des logements datant des années 1950 et après : 53,4 % des résidences principales dataient de 1949 à 1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions récentes (de 1990 à 1999) sont bien moins présentes que la moyenne de la région, et ce malgré le lancement de quelques programmes immobiliers : le territoire communal est en effet presque entièrement urbanisé. En 1999, 6,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en Île-de-France. A contrario, les constructions antérieures à 1949 ne représentaient que 20,7 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne régionale francilienne.
Soisy-sous-Montmorency est une commune constituée majoritairement de logements collectifs, mais comptant néanmoins un parc pavillonnaire non négligeable, et surtout constituée de propriétaires. Les résidences principales étaient réparties à 40,4 % en maisons individuelles et à 59,6 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 57,6 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 39,0 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région),.
La commune est soumise à l’obligation législative de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la loi n 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Avec 1 559 logements HLM soit 23,4 % du parc en 1999 (23,4 % également dans la région), la ville respecte les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était relativement faible en 1999 avec 6,2 % du parc contre 8,1 % en moyenne régionale.
Les habitations se caractérisent par leur surface importante : une forte majorité compte quatre pièces et plus (53,3 %). Suivent les logements de trois pièces (29,0 %), puis 2 pièces (11,4 %). Les petits logements restent très minoritaires (studios : 6,3 %). Pourtant, 28,1 % des ménages n’étaient constitués que d’une personnes, tendance en augmentation de 19,2 % de 1990 à 1999 et qu’on retrouve à l’identique dans la région.
La ville possède ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc globalement plus jeune malgré le faible dynamisme de l’immobilier neuf mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces,.
Attesté sous le nom Soziacum, Choisiacum, Sosiacum in Francia, Soisiaco en 1110, Soisi vers 1205 [20], Sosoi en 1293, Soisy sous Enghien.
Soisy est dérivé du latin Sosiacus, adjectif s’appliquant à une villa qui aurait appartenu à un homme appelé Sosius.
Le toponyme est cité en 1110, dans un parchemin qui atteste les Montmorency comme seigneurs du village.
Le nom de la paroisse est mentionné sous la forme « Sosoi » en 1110 dans un acte d’un seigneur de Montmorency par lequel est fait don à l’abbaye Saint-Florent de Saumur des revenus du four banal. Le même nom se retrouve dans deux communes du département de l’Essonne. On estime généralement qu’il serait dérivé de Sosiacus lui-même venant du nom romain Sosius. Le passé gallo-romain est seulement visible dans la présence d’une voie dite romaine qui occupait l’axe de la vallée de Montmorency. Cette voie importante se trouvait sur l’itinéraire de Paris à Rouen, via Saint-Denis et Pontoise et on en retrouve le tracé dans les « chaussées Jules César » utilisées comme nom de rue à Eaubonne et Franconville au NO.
Situé en partie sur les pentes de la grande colline qui porte la forêt de Montmorency, son terroir a été favorable à la vigne et aux arbres fruitiers. La partie basse, au fond de la large vallée de Montmorency était marécageuse si bien que l’agglomération principale a dû s’établir au pied des premières pentes.
Au Moyen Âge, plusieurs fiefs sont établis dans la paroisse, l’un d’entre eux est celui des seigneurs éponymes. C’est un Jean de Soisy qui vend à Louis XIII le terrain de Versailles sur lequel celui-ci fait construire un pavillon de chasse, prémices du palais royal à venir. Le dernier seigneur de la lignée des Soisy a été tué en 1703 par les rebelles protestants du Languedoc.
L’abbaye de Saint-Denis a aussi possédé des terres à Soisy comme dans toute la région et un lieudit la Fosse-aux-moines est peut-être la trace d’un vivier destiné à l’élevage des poissons pour le Carême. Le village ne comptait que vingt feux en 1470 ; ils sont soixante-dix-sept lors du dénombrement de 1709, soit environ trois-cents habitants.
Au XVIII siècle, le développement de l’agglomération parisienne induit, d’une part, la création d’exploitations maraîchères et, d’autre part, à la construction de châteaux et de villas de plaisance pour les classes aisées. Il en reste fort peu de témoins. La mise en service du chemin de fer de Paris à Pontoise en 1846 permet la création d’une halte qui prendra le nom de Champ-de-courses d’Enghien quand un hippodrome est établi en 1860 en partie sur Soisy et en partie sur Eaubonne. Car, en 1850 est créée la commune d’Enghien-les-Bains aux dépens des communes voisines : Soisy perd un large territoire qui allait jusqu’au bord du lac d’Enghien près duquel, en 1766, des sources sulfureuses avaient été trouvées par le père Louis Cotte, oratorien et futur curé de Montmorency (appelée d’ailleurs Anghien à cette époque).
Le XIX siècle est marqué par le développement du quartier proche d’Enghien et par l’exploitation du gypse qui affleure en bancs épais à mi-hauteur de la colline. Des carrières accompagnées de plâtrières seront exploitées jusqu’à la fin du XXe siècle.
Durant le siège de Paris en 1870, le quartier général du IV corps prussien fut installé à Soisy.
Une ligne de chemin de fer sur un parcours escarpé est créée en 1866 pour relier Enghien à Montmorency. Deux haltes, la gare de Soisy (1871) et la Pointe-Raquet (1895) contribueront à l’urbanisation de leurs quartiers. Le train composé de wagons poussés à la montée par une locomotive à vapeur est surnommé le Refoulons. Le service cessera en juin 1954.
Au XIX siècle, les cultures évoluent fortement : la vigne qui occupait 54 ha vers 1780 n’en occupe plus que 10 en 1901, tandis que se développent le maraîchage et l’arboriculture (pommes, poires, cerises, prunes) en raison de la proximité de la grande ville parisienne.
La loi Loucheur en 1921 provoque une nouvelle vague de constructions qui feront croître la population jusqu’à 7 000 habitants en 1954 et 13 000 en 1964. Le développement de l’habitat à loyers modérés (HLM) , d’abord près de la halte du champ de courses, puis en limite d’Eaubonne gonfle la population qui triple en 20 ans. À la fin du siècle disparaissent les activités agricoles, puis industrielles comme celles des usines Rincheval (mécanique) et Bernard (fonderies). La commune, bien que devenue l’une des nombreuses communes-dortoir de Paris voit son activité commerciale se renforcer dans une grande zone de magasins, tandis que le vieux centre, composé d’anciennes fermes difficiles à restaurer est réhabilité en en respectant l’aspect et le volume.
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d’Oise après un transfert administratif effectif au . Elle fait partie de l’arrondissement de Sarcelles.
Pour l’élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Val-d’Oise.
Soisy-sous-Montmorency a fait partie de 1793 à 1967 du canton de Montmorency de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d’Oise, la commune devient en 1967 le chef-lieu du Canton de Soisy-sous-Montmorency. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait à nouveau partie du canton de Montmorency dont la composition est alors modifiée, passant de 2 à 6 communes.
La ville appartient à l’unité urbaine et à l’aire urbaine de Paris.
La commune fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise,.
La ville était le siège de la Communauté d’agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), créée en 2002.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l’intercommunalité à l’ensemble des communes et la création d’intercommunalités de taille importante, la CAVAM fusionne avec sa voisine pour former le la communauté d’agglomération Plaine Vallée dont Soisy est désormais membre.
Politiquement, Soisy-sous-Montmorency est une commune de droite.
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Soiséens ont approuvé à une nette majorité la Constitution Européenne, avec 55,89 % de Oui contre 44,11 % de Non avec un taux d’abstention de 33,38 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d’Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais légèrement supérieurs aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %).
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 38,12 %, suivi par Ségolène Royal avec 24,56 %, François Bayrou avec 20,26 %, Jean-Marie Le Pen avec 7,87 %, enfin Olivier Besancenot avec 3,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver largement en tête Nicolas Sarkozy avec 57,27 % (résultat national : 53,06 %) contre 42,73 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %).
Les Soiséens ont déjà voté en majorité à gauche, notamment lors d’élections européennes. En 1999, la liste socialiste « Construisons notre Europe » de M. François Hollande arrive en tête avec près de 18,51 % des suffrages, juste devant la liste « Rassemblement pour la France » de M. Charles Pasqua qui récolte 14,89 % des voix, et celle de M. Nicolas Sarkozy « L’union pour l’Europe » avec 13,05 %. Cela se confirme en 2004, avec près de 24,39 % des voix pour la liste socialiste de M. Harlem Désir, devançant ainsi la liste de droite de M. Patrick Gaubert, ne récoltant que 20,56 % des suffrages[30].
Le meilleur score de la gauche, toute élection confondue, a été obtenu lors des élections cantonales de 1994 où le socialiste Alain Verdy l’avait emporté sur la commune avec 51,32 % des suffrages face au maire de l’époque, Roger Faugeron, mais il n’avait pas été élu conseil général. En effet sur le Canton de Soisy-sous-Montmorency qui comprend également les villes d’Andilly et de Margency, réputées plus à droite que Soisy, le score final du candidat socialiste a été de 48,68 % des voix.
En mars 2008, Luc Stréhaiano, UMP, est élu maire pour un troisième mandat, à la suite du premier tour des élections municipales avec un résultat pour sa liste à hauteur de 68 % des suffrages exprimés face à une seule autre liste, divers gauche « Soisy pour Tous ! ».
Lors des élections régionales de 2010 la liste de l’union de la gauche et des écologistes de Jean-Paul Huchon obtient 47,87 % des suffrages contre 52,13 % à la candidate UMP, Valérie Pécresse (Île-de-France : Huchon 56,69 % ; Pecresse 43,31 %). Une hausse de 4,4 % pour la gauche par rapport aux élections régionales de 2004 où elle avait obtenu 43,49 % des voix[34]. Lors de l’élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy l’emporte dans cette commune avec 53,11 % des suffrages exprimés. Aux élections municipales de 2014, la liste du maire sortant, Luc Stréhaiano, UMP, l’emporte nettement avec 62,36 % des suffrages exprimés.
Le mandat municipal 2014-2020 est marqué par plusieurs affaires judiciaires entourant le maire de la commune, Luc Strehaiano, et des membres de son équipe municipale ;
Freiberg am Neckar (Allemagne) depuis 1984.
Soisy-sous-Montmorency est la ville marraine de l’Aldébaran, remorqueur de sonar de la Marine nationale depuis le 8 mai 2000.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage auprès d’un échantillon d’adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,
En 2019, la commune comptait 18 033 habitants, en augmentation de 2,25 % par rapport à 2013 (Val-d’Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Treize établissements scolaires publics dispensent l’enseignement à Soisy :
Cinq écoles maternelles, six écoles primaires et deux collèges (le collège Descartes et le collège Schweitzer). La commune possède également une école privée catholique (rue de la Fontaine-Saint-Germain).
La commune relève de l’académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l’inspection départementale de l’Éducation nationale de Montmorency (103, avenue du Général-de-Gaulle 95160 Montmorency). La circonscription fait partie du bassin d’éducation et de formation d’Enghien-les-Bains.
Un centre nautique est réalisé en limite d’Andilly et de Soisy-sous-Montmorency. Il comprend trois bassins (un bassin de compétition de 25 m à 8 couloirs, un bassin de perfectionnement et un d’initiation et un « espace forme »). Les travaux ont été lancés en 2010. Le coût du bâtiment est évalué à 11,5 millions d’euros, et est notamment financé dans le cadre d’un contrat de territoire passé avec l’État, le Département et la Région.
L’équipement dénommé « la Vague », dont la mise en service est d’abord escomptée fin 2009[56], puis annoncée pour le 1 juillet 2011[57] est finalement inauguré le 25 juin 2011.
Au bord du terrain de football et d’athlétisme, se trouve la tête de « Roméo », un des quatre géants qui ont défilé dans Paris, le 9 juin 1998, pour marquer le début de la coupe du monde de football de 1998 en France. Exposée sur le parking d’un centre commercial à Moisselles, elle est remportée par le club de Soisy lors d’un tournoi de football dont elle a été le prix[60].
Le Rugby Club de Soisy Andilly Margency a été sacré champion d’Île-de-France de 1 Série 2008-2009. Après avoir terminé premier de sa poule (15 victoires, 3 défaites et 487 points marqués pour seulement 121 encaissés en 18 matches), le 10 mai 2009, le Rugby Club de Soisy Andilly Margency domine l’AJL Limay et remporte la finale sur le score de 12 à 06. Le RCSAM accède ainsi à la Promotion d’Honneur, division dans laquelle le club commence la saison 2009-2010. Lors de la saison 2009-2010, le RCSAM termine deuxième de sa poule et se qualifie ainsi pour le Championnat de France de Promotion d’Honneur, dont il atteindra les demi-finales.
Le gypse affleure à mi-hauteur de la butte-témoin portant la forêt de Montmorency : il s’agit de fait du plus important lit de gypse d’Europe. Au XIX siècle, des carrières accompagnées de plâtrières apparaissent. Elles furent exploitées jusqu’à la fin du XXe siècle. La Plâtrière Vieujot reprend à partir de 1947, la carrière du Pavé-Saint-Paul. Cette carrière dite du Trou-du-Loup n’est plus exploitée, mais la plâtrière continue son activité sur le site, ce qui ne manque pas de poser des problèmes environnementaux dans un cadre aujourd’hui très urbanisé.
Une importante entreprise de travaux publics, J.Fayolle et Fils (Chiffre d’affaires 2005 : 146 837 000 euros), est très liée à la ville, où elle possède son siège social. Un important dépôt est situé dans la zone artisanale de la commune, à la limite d’Andilly.
Un important centre commercial, « Les Deux Cèdres », se situe sur le territoire de la commune à la limite d’Eaubonne, comportant un hypermarché Auchan ainsi qu’une enseigne du bricolage (Bricorama), une jardinerie (Magasin Vert) et une galerie commerçante. À proximité immédiate, un autre centre commercial de dimension plus modeste comporte une moyenne surface commerciale (Leader Price) et quelques commerces indépendants.
Soisy ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire, mais une petite partie du site de la carrière du « Trou du loup » constitue un site classé. En revanche, les stalles de l’église sont classées[63].
Situé avenue Kellermann (RD 109), l’hippodrome, d’une surface de 44 ha, se trouve presque entièrement sur la commune de Soisy-sous-Montmorency (96 % de sa surface, 4 % sur la commune d’Eaubonne), mais porte le nom de la commune voisine d’Enghien-les-Bains, bien plus célèbre alors. L’activité hippique existe en ce lieu dès 1860, or ce n’est que le 15 avril 1879 que fut inauguré un véritable hippodrome. Exploité dès 1886 par la société sportive d’encouragement à sa création, puis acheté par celle-ci en 1921, une piste en dur y est édifiée en 1922. Durant les deux conflits mondiaux, le champ de courses fut fermé. Le premier Tiercé eut cet hippodrome pour cadre. Il est géré depuis 1997 par le Cheval Français et spécialisé dans les courses de trot et d’obstacles ; la piste fut rénovée et un puissant éclairage permettant les courses en nocturne mis en place en 1986. Il porte depuis 1999 le nom officiel d’hippodrome d’Enghien-Soisy. Le Prix de l’Atlantique s’y déroule chaque mois d’avril.
Située chemin de l’Orangerie, ce sont les seuls vestiges d’un des trois anciens châteaux de Soisy-sous-Montmorency, qui ont tous été démolis. Le château du Val-Ombreux, bâti au XVIII siècle, fut quant à lui démoli en 1983 au bout d’une longue période d’abandon. L’orangerie, également longtemps en piteux état, a été restaurée au début des années 1990 et est devenue le lieu de conférences et d’exposition de la commune. C’est un bâtiment de style classique assez sobre, de plan rectangulaire et avec un étage plus pas que le rez-de-chaussée. Des bossages aux angles des murs et des treillis sur les murs pignons en constituent les principaux éléments d’ornementation[65].
Le parc du Val Ombreux comprend plusieurs espèces d’arbres peu communes dont certaines sont renseignés par de petits panneaux, et dont notamment un arbre aux mouchoirs (Davidia involucrata).
Située rue Carnot, l’église, à la dédicace de saint Germain de Paris existait avant 1624 succédant peut-être à une chapelle des seigneurs de Soisy mentionnée en 1270. Elle a été reconstruite en 1757 dans un style classique, avec la façade principale donnant sur l’est et le chevet à l’ouest, contrairement à l’usage. La façade est tripartite et s’élève sur deux niveaux, et son agencement est proche des maisons bourgeoises de l’époque, exception faite du clocher qui se dresse sur la partie droite de la façade. Le corps central légèrement saillant est surmonté par un fronton triangulaire et percé d’une baie plein cintre en dessus du portail en anse de panier. Les pilastres qui cantonnent les trois segments de la façade ne sont qu’esquissés. Sur la gauche se trouve un niche avec statue au niveau du rez-de-chaussée, et une fenêtre rectangulaire bouchée à l’étage. À droite, une baie plein cintre remplace la niche, et la fenêtre au premier étage n’est que partiellement murée. Le clocher, seul vestige de la construction antérieure de 1536, constitue le second étage. Il est ajouré d’une baie abat-son en anse de panier par face, et coiffé d’un toit à quatre versants. Contrairement à ce que suggère la façade, les bas-côtés n’atteignent pas la même hauteur que la nef centrale, qui se termine par un court chœur à chevet plat. La nef communique avec ses bas-côtés par des arcades plein cintre, et l’ensemble de l’église est voûté en berceau avec doubleaux. Les sections des voûtes au-dessus des arcades sont évasées,. Les stalles du XVIe siècle, provenant probablement de l’édifice antérieur, sont classées monuments historiques depuis le 4 décembre 1914. Le cimetière qui entourait originellement l’édifice a été déplacé en 1850. L’église a été agrandie par une extension moderne en 1968 par adjonction d’une vaste « nef » de 800 places qui s’ouvre derrière les arcades du bas-côté droit de la nef originelle. La nouvelle église se retrouve orientée au nord. À noter l’inscription de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » inscrite au fronton de l’église à la Révolution.
À l’intérieur, un chemin de mosaïques rythme au sol la progression dans l’église. Bien que paraissant très anciennes, elles datent de l’agrandissement de 1968.
La commune possède deux parcs et de nombreux espaces verts :
La ville compte 23 ha d’espaces verts et soixante-trois points fleuris entretenus par dix-sept jardiniers municipaux.
Soisy s’est vue remettre en novembre 1999 sa quatrième fleur au Concours des villes et villages fleuris, devenant à l’occasion la seule commune du département à posséder quatre fleurs. La commune est par ailleurs régulièrement récompensée depuis cette date[69].
Au moins un film a été tourné à Soisy. On peut citer :
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Notre agent pourra aller en tout lieu pour réaliser la mise en place de toiture, l’entretien ou bien la restauration, le dépoussiérage, l’installation de canalisation, le système d’isolation de vos combles ainsi que la pose de volet dans la ville de Soisy-sous-Montmorency et partout au alentour. N’hésitez pas à nous joindre en cas de problème. Nous serons ravis de vous rendre service en tant que couvreur qualifié à Soisy-sous-Montmorency.
Les artisans couvreurs de Richard Couverture situé à Gonesse (95500) interviennent rapidement sur tout le Val d’Oise (95) pour tous vos travaux de toiture, zinguerie, étanchéité, pose et réparation. Nos spécialistes sont équipés de tout le matériel nécessaires pour effectuer les interventions suivantes: démoussage et nettoyage de toiture; réparation et pose de gouttières; charpenterie; installation de Velux ou lucarnes. Sachez que nos professionnels offrent une intervention en urgence 24h/24 7j/7 . N’hésitez pas à nous consulter !
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