- Val d'Oise (95)
Menu
Nous contacter
Vous possĂ©dez un local avec un ou plusieurs Ă©tage ? Vous voulez isoler les combles de votre maison, immeuble ou appartement Ă Sarcelles ? Que vous soyez professionnel ou particulier , propriĂ©taire ou non de votre celui/celle-ci, Richard Couverture dĂ©ploiera toute son Ă©nergie Ă vous aider Ă rĂ©aliser vos travaux dâisolation neuf ou de restauration, oĂč que vous logiez en tant que couvreur Ă Sarcelles. Profitez du savoir-faire de Richard Couverture, expert en isolation des combles, pour vous accompagner dans vos diffĂ©rents travaux dâisolation par le biais des offres bĂ©nĂ©fiques sur le long terme.
Vous Vous hĂ©sitez toujours en ce qui concerne l’isolation de vos combles Ă Sarcelles ? Nous sommes capables de vous expliquer vraiment pourquoi vous devriez de bien isoler votre maison sur Sarcelles et ses environs:
En plus, Ă lâĂ©poque actuelle, câest pratique de contacter une entreprise isolation combles Sarcelles Ă tarif rĂ©duit. En revanche lorsque vous ne voulez pas faire des interventions, considĂ©rez essentiellement Ă tous les bĂ©nĂ©fices que cela peut vous procurer. Nous sommes certains que vous serez persuadĂ© de les isoler dans les normes, au moins pour payer une dĂ©pense de chauffage plus abordable !
Quand vous effectuerez lâisolation des combles sous revĂȘtement Ă Sarcelles, vous devrez payer deux Ă©lĂ©ments diffĂ©rents : le prix du matĂ©riau utilisĂ© pour lâisolation de vos combles , et le coĂ»t de la main dâĆuvre. Nous disposons les tarifs approximatifs selon la couche isolante que vous souhaitez mettre :
A la suite de cela, il vous sera nĂ©cessaire de rajouter le prix de lâintervention. Par contre, si vous voulez un devis personnalisĂ©, nous nous engageons Ă vous accompagner dans cette Ă©tape.
En somme, le systĂšme dâisolation des combles est une opĂ©ration cruciale, plus particuliĂšrement si vous voulez que vos factures de chauffage ne soient pas trop Ă©levĂ©es. Soulignons Ă©galement quâil sâagit dâ une technique Ă©coresponsable, cela nâest pas insignifiant de nos jours !
Sarcelles est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Val-d’Oise en rĂ©gion Ăle-de-France.
Ville emblĂ©matique de la banlieue parisienne, elle vit s’Ă©difier un des premiers grands ensembles français de 1955 Ă 1970. Elle est devenue en l’an 2000 sous-prĂ©fecture du dĂ©partement du Val-d’Oise, en remplacement de Montmorency. Elle est Ă©galement membre de la communautĂ© d’agglomĂ©ration Roissy Pays de France.
Sarcelles est une ville de la banlieue nord de Paris, situĂ©e Ă environ 15 kilomĂštres de la capitale. L’agglomĂ©ration est constituĂ©e de deux parties distinctes : le vieux Sarcelles, dit « Sarcelles-village », Ă©difiĂ© au bord du Petit Rosne et regroupĂ© autour de l’Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Sarcelles, et le grand ensemble contemporain, Ă©difiĂ© dans les annĂ©es 1950 un kilomĂštre plus au sud. C’est en rĂ©action Ă cet urbanisme identifiĂ© Ă la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations, l’un de ses financeurs principaux, que seront Ă©difiĂ©es les Villes Nouvelles comme Cergy ou Marne-la-VallĂ©e. La ville s’Ă©tend sur 4,6 km du nord au sud et 3,1 km d’est en ouest.
La ville est limitrophe des communes de Montmagny, Groslay, Saint-Brice-sous-ForĂȘt, Ăcouen, Villiers-le-Bel, Arnouville et Garges-lĂšs-Gonesse dans le dĂ©partement du Val-d’Oise ainsi que Stains et Pierrefitte-sur-Seine dans le dĂ©partement voisin de la Seine-Saint-Denis.
Sarcelles est desservie par deux gares ferroviaires, une ligne de tramway et plusieurs lignes de bus.
Il y a la gare de Sarcelles – Saint-Brice qui se trouve Ă l’ouest et la gare de Garges – Sarcelles D, Ă l’est.
La gare de Pierrefitte – Stains D se situe Ă©galement Ă proximitĂ© de la commune et est accessible par la ligne 268 de la RATP.
Depuis le , le tramway 5 dessert cinq stations situĂ©es dans le Grand Ensemble de Sarcelles : Garges – Sarcelles D, LochĂšres, Paul ValĂ©ry, Les Flanades et Les Cholettes.
Les lignes 133, 168, 268, 269, 270, 355, 368 et 370 du rĂ©seau de bus RATP, N43 et N44 du Noctilien, la ligne 95.02 du rĂ©seau de bus Busval d’Oise, la ligne Vitavil du rĂ©seau de bus CIF, FilĂ©o et les lignes 27 et 37 du rĂ©seau de bus de la VallĂ©e de Montmorency desservent la commune.
Aucune autoroute ne dessert la ville. Seule la route nationale 16 (Paris-Chantilly) la relie directement Ă la capitale en la traversant du sud au nord. La route dĂ©partementale 125 la traverse d’ouest en est et constitue une importante liaison locale reliant Sarcelles-village au quartier de LochĂšres mais Ă©galement un axe intra-dĂ©partemental du Val-d’Oise (Montmorency-Garges-lĂšs-Gonesse-Dugny-Le Bourget).
Cette derniĂšre voie devrait ĂȘtre soulagĂ©e Ă terme par la rĂ©alisation de l’« avenue du Parisis » (ex-boulevard Intercommunal du Parisis), reliant Argenteuil Ă l’aĂ©roport Roissy-Charles-de-Gaulle, ce dernier situĂ© Ă moins de quinze kilomĂštres de Sarcelles et constituant un important pĂŽle d’emploi.
Le climat Ă Sarcelles est caractĂ©ristique de celui de l’Ăle-de-France, c’est-Ă -dire soumis Ă un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© caractĂ©risĂ© par une certaine modĂ©ration. La localisation de la commune au sein de l’agglomĂ©ration parisienne provoque une trĂšs lĂ©gĂšre Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature d’un ou deux degrĂ©s en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d’Ăle-de-France. Cet Ă©cart est particuliĂšrement notable au lever du jour par temps calme et anticyclonique, et la situation a tendance Ă s’accentuer au fil des annĂ©es. La tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et aoĂ»t avec +19 °C (moyenne journaliĂšre). Le nombre moyen de jours oĂč la tempĂ©rature dĂ©passe 25 °C est de 40, dont 8 au-delĂ de 30 °C. Dans le sud du Val-d’Oise, depuis 1955, la durĂ©e moyenne annuelle d’ensoleillement est de 1 719 heures.
Sarcelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l’Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal. Cette aire regroupe 1Â 929Â communes[6][7].
Sarcelles est divisé en huit quartiers distincts (population 1999/part de la population totale de la ville) :
Le « village » est constituĂ© d’un habitat continu bas, majoritairement du XIX siĂšcle et du dĂ©but du XXe siĂšcle, entrecoupĂ© d’immeubles plus rĂ©cents. Au nord, s’Ă©tend un important quartier pavillonnaire, les Chardonnerettes. Ă l’est, se situe une grande zone d’activitĂ© le long de la RN 16, deux petits quartiers pavillonnaires (le Haut du Roy et le Mont de Gif) ainsi que quelques cultures cĂ©rĂ©aliĂšres qui rĂ©sistent Ă l’urbanisation. Au sud, se situe le quartier de Sarcelles-LochĂšres, la ville nouvelle des annĂ©es 1950, constituĂ©e de tours et d’immeubles de quatre Ă©tages. Ce quartier reste clairement sĂ©parĂ© du reste de l’agglomĂ©ration, aucune trame urbaine cohĂ©rente ne le liant aux autres quartiers. Un parc et des Ă©quipements sportifs sĂ©parent en effet les deux. PrĂšs de deux cents hectares ne sont pas bĂątis, ce qui reprĂ©sente prĂšs de 30 % de la surface de la commune.
Sarcelles prĂ©sente ainsi tous les Ă©lĂ©ments constitutifs d’un paysage urbain, faisant cohabiter des zones rurales avec des quartiers pavillonnaires et une importante zone d’habitat collectif dense.
Sarcelles comptait 18 048 rĂ©sidences principales en 1999 sur un total de 19 419 logements. Le parc immobilier sarcellois possĂšde une spĂ©cificitĂ© par rapport Ă la moyenne de la rĂ©gion : en 1999, seulement 3,1 % des rĂ©sidences principales dataient de 1990 ou aprĂšs contre 9,1 % en Ăle-de-France. De mĂȘme, les constructions antĂ©rieures Ă 1949 ne reprĂ©sentaient que 6,2 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne rĂ©gionale francilienne.
Sarcelles possĂšde peu d’Ă©difices anciens, tous rassemblĂ©s dans le village, et construit peu aujourd’hui, car soumis au plan d’exposition au bruit de l’aĂ©roport Roissy-Charles-de-Gaulle qui limite drastiquement la construction. L’essentiel du parc date des annĂ©es 1955 Ă 1970 : pas moins de 78,1 % des logements ont Ă©tĂ© bĂątis entre 1949 et 1974. Cette particularitĂ© provoque un rĂ©el problĂšme d’urbanisme et de financement : tout le parc ayant sensiblement le mĂȘme Ăąge, tout est Ă©galement Ă rĂ©habiliter en mĂȘme temps.
84,4 % des logements sont des résidences principales, réparties à 16,4 % en maisons individuelles et à 83,6 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). Seulement 33,0 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 64,8 % de locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région),.
Avec 9 505 logements de type HLM soit 52,7 % du parc en 1999 (23,4 % dans la rĂ©gion), la ville respecte largement les dispositions de lâarticle 55 de la loi solidaritĂ© et renouvellement urbain (SRU) de dĂ©cembre 2000 fixant Ă 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes.
La taille des mĂ©nages est bien plus importante que dans la rĂ©gion : la ville ne compte que 21,4 % de personnes vivant seules contre 34,6 % dans la rĂ©gion, en revanche les familles importantes reprĂ©sentent 11,0 % de la population contre 2,8 % dans la rĂ©gion. Le nombre moyen de personnes par logement est important : 3,2 personnes en moyenne contre 2,4 en Ăle-de-France. La situation s’explique par une part Ă©levĂ©e de populations d’origine immigrĂ©e aux familles trĂšs nombreuses.
La plupart des habitations possĂšdent 4 piĂšces ou plus (57,9 % contre 41,4 % en moyenne rĂ©gionale) ; les petits logements restent minoritaires : seulement 2,1 % de logements d’une piĂšce contre 11,8 % dans la rĂ©gion.
La ville possÚde par conséquent des logements de plus grande surface que la moyenne francilienne habitées par des familles nombreuses, mais une part trÚs importante de ces logements sont de type HLM, ce qui favorise la ghettoïsation de la commune,.
Le quartier de LochĂšres est construit entre 1955 et 1976 par l’architecte Jacques Henri-Labourdette et Roger Boileau. Les premiers habitants arrivent en 1956. Il comporte 12 368 logements en location et en propriĂ©tĂ©. Ce trĂšs grand ensemble est constituĂ© de 10 sous-quartiers :
Attestée sous le nom CercerillÊ, Cersilla en 894[16], SarcellÊ, Serseia en 1163, SercellÊ, Sercelles en 1262.
Cersilla en 894, forme Ă rapprocher peut-ĂȘtre de Cersoilus, forme attestĂ©e au IX siĂšcle pour Cerseuil (Aisne) oĂč l’on a retrouvĂ© des tombeaux antiques, or Ă Sarcelles, des travaux entrepris en 1877 ont mis au jour un grand nombre de sarcophages : l’explication par “le lieu aux sarcophages” est plausible[17].
Sarcelles pourrait venir de « Cercillia » (domaine de « Cercillius »).
Sarcelles viendrait plus plausiblement de « cercella » qui dans la langue gallo-romane signifierait lieu oĂč lâon fabrique des cercles ou cerceaux pour les barriques de vin. Rappelons que la vigne fut introduite en France par les romains et que Sarcelles eut un passĂ© de vignerons.
Le nom de la ville proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Cercellus ou peut-ĂȘtre de « Cercella », citĂ© en 862 : fabrique de cerceaux pour tonneaux.
L’occupation du site remonte probablement au palĂ©olithique, des chasseurs-cueilleurs frĂ©quentant alors la vallĂ©e du Petit Rosne. Une occupation humaine est attestĂ©e entre le I siĂšcle et le Ve siĂšcle de notre Ăšre par la dĂ©couverte d’un Ă©tablissement thermal romain au lieu-dit « le Haut du Roi ».
Ă la suite de nombreuses fouilles, il a Ă©tĂ© Ă©tabli que les MĂ©rovingiens s’y sont installĂ©s jusqu’Ă l’arrivĂ©e des Francs, aprĂšs l’effondrement de l’Empire romain.
PillĂ© par les Huns, le village retrouve une prospĂ©ritĂ© relative Ă partir du VII siĂšcle, devenu la seigneurie de l’abbaye de Saint-Denis. L’existence d’une communautĂ© villageoise est attestĂ©e par la donation en 894 d’une ferme sur le territoire royal de Cercelles « Ex fisco nostro Cercilla » par le roi Eudes Ă Heriman, trĂ©sorier de l’abbaye de Saint-Denis. Celui-ci lui accorde ainsi que sept familles serves et un moulin sur la riviĂšre Rodonus, le Petit Rosne[19]. Au XIII siĂšcle, on trouve la graphie Sarcella[20].
Des seigneurs vassaux des Montmorency organisent des campagnes d’essartage et provoquent le dĂ©veloppement Ă©conomique du village. Durant la guerre de Cent Ans, Sarcelles est occupĂ© par les Anglais de 1420 Ă 1436, puis est dĂ©truit par les huguenots en 1567 lors de leur retrait aprĂšs la bataille de Saint-Denis. PropriĂ©tĂ© des Popincourt au milieu du XV siĂšcle, elle Ă©tait la possession des Neufbourg et fut Ă©rigĂ©e en marquisat en 1629. La propriĂ©tĂ© passa en 1685 au marquis d’Hautefort qui y fonda un hĂŽpital.
Le village du XVIII siĂšcle vit de la viticulture et des arbres fruitiers. Le dĂ©nombrement de l’Ă©lection de Paris compte trente-neuf feux en 1709 ; le dictionnaire universel publiĂ© en 1726 annonce mille-soixante habitants[21]. En 1729, lorsque l’archevĂȘque de Paris rĂ©voque le curĂ© de Sarcelles, l’auteur pamphlĂ©taire Nicolas Jouin Ă©crira une suite de harangues qui eurent un tel succĂšs qu’elles donnĂšrent naissance Ă un genre littĂ©raire : la sarcellade, du nom du village,,.
Au XIX siĂšcle, Sarcelles, comme de nombreuses communes environnantes, vit essentiellement de la viticulture. La vigne occupe alors la quasi-totalitĂ© de la surface cultivable. Mais Ă la suite de l’Ă©pidĂ©mie de phylloxĂ©ra de 1879 qui dĂ©cima les vignes, les Sarcellois se reconvertissent dans les cultures lĂ©gumiĂšres au tout dĂ©but du XXe siĂšcle, en particulier dans la culture des petits-pois qui nĂ©cessitaient une abondante main-d’Ćuvre estivale, les cueilleux. Au cours des mois de rĂ©colte (juin-juillet), la population est multipliĂ©e par deux passant en 1902 par exemple de 2 380 Ă 4 800 habitants. La rĂ©colte Ă©tait alors expĂ©diĂ©e vers les halles de Paris par wagons entiers par sacs de 50 kg. L’arboriculture est Ă©galement importante, les poiriers en particulier, les vergers s’Ă©tendant alors sur plusieurs communes de la Plaine de France et de la vallĂ©e de Montmorency aprĂšs le conflit de 1870. En 1870 et 1871, le village est occupĂ© par les Prussiens qui le laissent en ruines. Durant l’annĂ©e 1892, le village est victime d’une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra.
Dans les annĂ©es 1930, la culture lĂ©gumiĂšre est prĂ©dominante : sur 350 hectares de terres cultivables, 96 sont occupĂ©s par les cultures de petits-pois, 65 par les choux-fleurs. Durant le XX siĂšcle, Sarcelles perd peu Ă peu son caractĂšre rural avec l’implantation de diverses industries : une cotonnerie, une fonderie d’aluminium, une fabrique de rubis synthĂ©tiques, une autre de tuiles, une de briques, de dentelles en fil d’or, ou encore de toiles. L’activitĂ© de briquetier fut trĂšs prĂ©sente Ă Sarcelles de la RĂ©volution française Ă la fin de la Seconde Guerre mondiale grĂące Ă la nature argileuse du sous-sol. Deux familles ont dominĂ© localement cette activitĂ©Â : les Censier durant plus d’un siĂšcle, et les Bastin.
Mais c’est aprĂšs la Seconde Guerre mondiale que l’histoire de Sarcelles s’accĂ©lĂšre. Dans un contexte national de pĂ©nurie de logements amplifiĂ©e par un solde naturel trĂšs positif (« baby boom ») et dans le mĂȘme temps une immigration massive mais Ă©galement le rapatriement des français d’AlgĂ©rie dont une partie non nĂ©gligeable s’installera Ă Sarcelles, un Grand Ensemble dit de premiĂšre gĂ©nĂ©ration (caractĂ©risĂ© par urbanisme de longues barres horizontales, sans recherche architecturale, le long des rails implantĂ©s pour les grues de chantier) s’installera ex nihilo au milieu des champs de la bourgade sarcelloise.
On doit la conception de la citĂ© aux architectes français Jacques Henri Labourdette et Roger Boileau, qui ont ĆuvrĂ© entre 1955 et 1975. Au total, ce sont 12 368 logements qui sont ainsi construits pour le compte de la SCIC et ses filiales, ce qui en fait sans doute le plus vaste grand ensemble de France.
Une campagne commence dans les annĂ©es 1962-1963 menĂ©e par la grande presse quotidienne de l’Ă©poque (l’Aurore, le Figaro, France soir…) oĂč va se dĂ©gager peu Ă peu le thĂšme de la « sarcellite » (le terme de la « sarcellite » aurait Ă©tĂ© inventĂ© par un habitant sâexprimant sur les ondes dâEurope 1[27]). La « sarcellite » serait la maladie des habitants de Sarcelles, la maladie des habitants des grands ensembles. Les journalistes de la presse Ă©crite, qui disaient avoir enquĂȘtĂ© dans les grands ensembles, dĂ©veloppaient des reprĂ©sentations mĂ©diatiques qui condamnaient Sarcelles et les grands ensembles. Mais les historiens des grands ensembles mettent en Ă©vidence, Ă l’encontre de cela, un vĂ©ritable attachement des habitants Ă leur citĂ©, qui Ă©tait aussi visible dans des Ă©missions de la RTF[26]. Sarcelles n’Ă©tait par ailleurs pas un dĂ©sert social, politique ou idĂ©ologique. Les militants d’associations locales, les rĂ©seaux chrĂ©tiens, chrĂ©tiens de gauche, les partis politiques (PSU, PCF…) Ă©taient prĂ©sents.
En juillet 2014, Ă l’occasion de manifestations en faveur de la Palestine, des Ă©meutes accompagnĂ©es de violences Ă©clatent dans la ville, qui avait dĂ©jĂ autrefois Ă©tĂ© fortement touchĂ©e par les Ă©meutes de 2005 et de 2007,.
AntĂ©rieurement Ă la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement du Val-d’Oise aprĂšs un transfert administratif effectif au .
La ville est le chef-lieu de l’arrondissement de Sarcelles depuis l’an 2000. La sous-prĂ©fecture a emmĂ©nagĂ© Ă Sarcelles quatre ans plus tard, en avril 2004. C’est par l’impulsion de Jean-Pierre ChevĂšnement, alors ministre de l’IntĂ©rieur, et de son conseiller Jean-Yves Autexier (Maire-adjoint Ă Sarcelles d’Henri Canacos, maire PCF jusqu’en 1983) que le dĂ©mĂ©nagement de la sous-prĂ©fecture a Ă©tĂ© possible.
Sarcelles faisait partie de 1801 Ă 1964 du canton dâĂcouen, puis de 1964 Ă 1967 du canton de Sarcelles du dĂ©partement de Seine-et-Oise. Dans le cadre de la mise en place de celui du Val-d’Oise, elle est divisĂ©e entre les cantons de Sarcelles-Est et de Sarcelles-Saint-Brice. Une rĂ©forme de 1985 fait que Sarcelles est alors divisĂ©e en deux cantons (Sarcelles-Nord-Est et Sarcelles-Sud-Ouest. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue Ă elle-seule le nouveau canton de Sarcelles.
Sarcelles relĂšve de la compĂ©tence du tribunal de proximitĂ© de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d’instance d’Ăcouen en fĂ©vrier 2008), et du tribunal judiciaire ainsi que de commerce de Pontoise. La ville accueille par ailleurs une maison de la justice et du droit (31, avenue du 8-Mai-1945)[34][35].
La commune a crĂ©Ă© en 1997 avec Villiers-le-Bel la communautĂ© de communes Val de France Ă laquelle d’autres communes d’autres communes ont ensuite adhĂ©rĂ© et qui s’est transformĂ©e en communautĂ© d’agglomĂ©ration en 2002 sous le nom de communautĂ© d’agglomĂ©ration Val de France.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l’intercommunalitĂ© Ă l’ensemble des communes et la crĂ©ation d’intercommunalitĂ©s de taille importante, ainsi que de la volontĂ© de mieux rĂ©partir les ressources fiscales gĂ©nĂ©rĂ©es par le pĂŽle aĂ©roportuaire de l’AĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle, cette intercommunalitĂ© fusionne avec la communautĂ© d’agglomĂ©ration Roissy Porte de France en intĂ©grant des communes issues de la communautĂ© de communes Plaines et Monts de France, crĂ©ant le [36][37] la communautĂ© d’agglomĂ©ration Roissy Pays de France, dont la commune est dĂ©sormais membre.
Lors de lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tĂȘte Lionel Jospin avec 25,0 %, suivi de Jacques Chirac avec 15,1 %, Jean-Marie Le Pen avec 13,4 %, puis Alain Madelin avec 11,9 %, Christiane Taubira avec 8,5 %, François Bayrou avec 5,0 %, Jean-Pierre ChevĂšnement avec 4,5 % et Arlette Laguiller avec 4,0 %, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 3,5 %.
Au second tour, les Ă©lecteurs ont votĂ© Ă 86,5 % pour Jacques Chirac contre 13,5 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux dâabstention de 23,9 %, valeurs trĂšs supĂ©rieures en faveur de Jacques Chirac par rapport Ă la tendance nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %).
Au rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© constitutionnel pour lâEurope du , les Sarcellois ont trĂšs massivement rejetĂ© la Constitution EuropĂ©enne, avec 62,51 % de Non contre 37,49 % de Oui avec un taux dâabstention particuliĂšrement Ă©levĂ© de 43,70 % (France entiĂšre : Non Ă 54,67 % ; Oui Ă 45,33 % ; abstention : 30,63 %). Ces chiffres sont trĂšs supĂ©rieurs Ă la tendance dĂ©partementale du Val-d’Oise (Non Ă 53,47 % ; Oui Ă 46,53 %) mais inverses aux rĂ©sultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %).
Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2007, le premier tour a vu trĂšs majoritairement les suffrages se placer sur les deux principaux candidats, en tĂȘte SĂ©golĂšne Royal avec 37,35 % (national : 25,87 %), suivi de Nicolas Sarkozy avec 33,98 % (national : 31,18 %), puis François Bayrou avec 12,95 % et Jean-Marie Le Pen avec 6,90 %, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 3,5 %. Le second tour a vu arriver en tĂȘte SĂ©golĂšne Royal avec 53,27 %, Nicolas Sarkozy totalisant 46,73 % des suffrages sarcellois, chiffres inverses aux rĂ©sultats nationaux avec un taux d’abstention de 18,19 %, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă la moyenne nationale de 16,03 %.
Lors des Ă©lections municipales de 2008, la liste d’union de la gauche conduite par François Pupponi a Ă©tĂ© Ă©lue dĂšs le premier tour avec 68,83 % des suffrages exprimĂ©s. Cela lui ouvre la voie pour un second mandat (2008-2014), ou un troisiĂšme si l’on prend en compte sa succession Ă Dominique Strauss-Kahn en 1997. Il est rĂ©Ă©lu lors des municipales de 2014, mais, frappĂ© par les rĂšgles limitant le cumul des mandats en France doit dĂ©missionner en aoĂ»t 2017 Ă la suite de sa rĂ©Ă©lection comme dĂ©putĂ© dans la huitiĂšme circonscription du Val-d’Oise.
Il fait élire en septembre 2017 par le conseil municipal son successeur, Nicolas Maccioni, son premier adjoint aux finances depuis 2014. Celui-ci ayant démissionné en mars 2018 pour « des raisons personnelles et familiales », il est remplacé par la communiste Annie Péronnet en mars 2018, élue avec 28 voix, 17 abstentions, alors que la majorité municipale compte 36 siÚges. Celle-ci démissionne « pour raisons de santé » en décembre 2018. Le conseil municipal élit donc le quatriÚme maire de la mandature 2014-2020, Patrick Haddad, unique candidat du groupe de la majorité socialiste et apparenté, par 34 voix contre 9 face à David Grandon (LREM).
Lors du deuxiĂšme tour des Ă©lections municipales de 2020 dans le Val-d’Oise, la liste PS menĂ©e par le maire sortant Patrick Haddad remporte la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 5 584 voix (57,85 %, 36 conseillers municipaux Ă©lus dont 13 communautaires) devance de 1 516 voix celle DVG de l’ancien maire François Pupponi (4 068 voix, 42,14 %, 9 conseillers municipaux Ă©lus, dont 3 communautaires), lors d’un scrutin marquĂ© par la pandĂ©mie de Covid-19 en France oĂč 63,98 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[44][45].
L’un des colistiers de François Pupponi a contestĂ© les rĂ©sultats des Ă©lections, allĂ©guant de nombreuses et graves irrĂ©gularitĂ©s dans la campagne Ă©lectorale et des comptes de campagne. Aucun de ces griefs n’a Ă©tĂ© retenu par le tribunal administratif de Cergy, qui a donc confirmĂ© le la rĂ©gularitĂ© de l’Ă©lection[47].
Depuis juin 2000, Sarcelles possĂšde Ă©galement un conseil des retraitĂ©s citoyens, ouvert aux personnes ĂągĂ©es dâau moins cinquante ans et en prĂ©retraite ou retraite. Cette initiative a Ă©tĂ© mise en Ćuvre aprĂšs avoir constatĂ© que bon nombre de retraitĂ©s souhaitaient fortement ĂȘtre acteurs dans la vie de la citĂ© et y jouer un rĂŽle social. Ils participent Ă une ou plusieurs des quatre commissions thĂ©matiques de rĂ©flexion : citoyennetĂ©, environnement, interculturelle et mĂ©moire.
La ville possÚde également un conseil local des jeunes, composé de vingt-quatre jeunes ùgés de quinze à vingt ans et issus des différents quartiers de la ville.
Sarcelles a connu un dĂ©veloppement trĂšs rapide qui la classe dans la catĂ©gorie des villes-champignons : ne comptant qu’environ 8 000 habitants au dĂ©but des annĂ©es 1950, elle en avait 35 800 en 1962 et dĂ©passait 50 000 avant la fin des annĂ©es 1960, devenant la deuxiĂšme plus grande ville du Val-d’Oise derriĂšre Argenteuil. La ville occupe le 78 rang national en population. Son taux de natalitĂ© est de 20,29/1000 et son taux de mortalitĂ© de 6,40/1000. Sarcelles est une ville jeune : 34,9 % de la population a moins de 20 ans, 42,4 % moins de 25 ans et 13,6 % a plus de 60 ans.
L’Ă©volution du nombre d’habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l’Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d’une enquĂȘte par sondage auprĂšs d’un Ă©chantillon d’adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans,
En 2019, la commune comptait 59 196 habitants, en augmentation de 2,89 % par rapport Ă 2013 (Val-d’Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Sur un total de 57 871 habitants en 1999, 9 285 (16 %) Ă©taient nĂ©s Ă l’Ă©tranger et de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, 6 282 (11 %) Ă©taient français d’acquisition et 3 413 (6 %) Ă©taient français de naissance mais nĂ©s Ă l’Ă©tranger ou bien dans les anciens dĂ©partements français d’AlgĂ©rie. La ville compte une des plus importantes communautĂ© de rapatriĂ©s d’AlgĂ©rie.
Si, parmi les Ă©trangers, la part des AlgĂ©riens (14,7 %) ou des Marocains (11,8 %) reste conforme Ă la moyenne rĂ©gionale (respectivement 17,3 % et 10,4 %), celle des Tunisiens est importante avec 15,5 % Ă Sarcelles contre 6,1 % dans la rĂ©gion. La part des Turcs est Ă©galement trĂšs importante : 12,4 % contre 2,6 % dans la rĂ©gion. La part des autres pays de naissance est conforme aux tendances rĂ©gionales avec 37,8 %, pour l’essentiel de pays d’Afrique subsaharienne Ă Sarcelles,.
En 1999, 62,2 % des jeunes de moins de 18 ans Ă©taient d’origine Ă©trangĂšre (au moins un parent immigrĂ©) et en 2005, les jeunes dâorigine maghrĂ©bine, subsaharienne ou turque sont devenus majoritaires dans la commune,.
D’aprĂšs une Ă©tude de MichĂšle Tribalat et Bernard Aubry retraçant l’Ă©volution des concentrations ethniques en France entre 1968 et 2011, 67,4 % des jeunes de moins de 18 ans rĂ©sidant Ă Sarcelles en 2011 sont d’origine Ă©trangĂšre (au moins un parent immigrĂ© dont 64,6 % au moins un parent nĂ© hors d’Europe) contre 19,7 % en France mĂ©tropolitaine.
Un tiers des habitants sont juifs et Sarcelles est surnommĂ©e Ă ce titre « La Petite JĂ©rusalem ». On y trouve la plus grande concentration de magasins cachĂšres, de synagogues, d’Ă©coles et autres institutions juives de toute la rĂ©gion parisienne. Durant lâĂ©tĂ© 2014, une manifestation en faveur de Gaza eut lieu Ă Sarcelles. En marge de celle-ci, des militants pro-palestiniens dĂ©clenchĂšrent une violente Ă©meute antisĂ©mite[84], et visĂšrent spĂ©cialement les commerces, caillassĂ©s et incendiĂ©s, appartenant Ă des juifs. La synagogue, protĂ©gĂ©e par la police, a Ă©tĂ© menacĂ©e par une foule scandant des slogans antisĂ©mites tel « Mort aux Juifs ». Ces Ă©vĂ©nements, qui ont fortement marquĂ© la communautĂ© juive et chez qui le sentiment d’insĂ©curitĂ© Ă fortement augmentĂ©, ont engendrĂ© une vague de dĂ©part dans la communautĂ© juive de Sarcelles,. DĂ©jĂ en 2012, l’attentat Ă la grenade de la cellule terroriste de Cannes – Torcy avait visĂ© une supĂ©rette casher Ă Sarcelles.
Cinquante-cinq Ă©tablissements scolaires dispensent l’enseignement Ă Sarcelles dont cinq privĂ©s.
Il faut y ajouter deux établissements spécialisés :
Lycées :
La ville relĂšve de l’acadĂ©mie de Versailles et de l’inspection acadĂ©mique du Val-d’Oise. Les Ă©coles de la commune sont gĂ©rĂ©es par les inspections de l’inspection dĂ©partementale de lâĂducation nationale de Saint-Brice-Sarcelles-Nord (6, allĂ©e Jean-de-La Fontaine 95350 Saint-Brice-sous-ForĂȘt) et de Sarcelles-Sud (Ăcole Delpech, 148, avenue de la Division-Leclerc). Les deux circonscriptions font partie du bassin d’Ă©ducation et de formation de Sarcelles.
Sarcelles possÚde un important centre sportif accompagné de plusieurs gymnases et autres équipements sportifs à travers la commune :
L’Association Amicale et Sportive de Sarcelles, club omnisports. Sa section notable est le KaratĂ©, n 1 en France au classement 2006 de la FĂ©dĂ©ration[87]
Sarcelles relĂšve de deux centres hospitaliers : l’hĂŽpital de Gonesse et le centre hospitalier Intercommunal d’Eaubonne-Montmorency (CHEIM). La ville accueille par ailleurs l’HĂŽpital PrivĂ© Nord Parisien, fondĂ© en 1963, qui a ouvert en 2019 un important centre de nĂ©phrologie, le plus grand du Val-dâOise[89].
La commune dispose de trois maisons de retraite, les résidences Mapi (privée), Santé le cÚdre bleu (publique) et la résidence des Vergers (foyer logement)[90].
La ville de Sarcelles possĂšde une mauvaise rĂ©putation en ce qui concerne la sĂ©curitĂ© et les revenus des habitants. En effet, la ville connait un taux de criminalitĂ© trĂšs Ă©levĂ© et figure parmi les villes les plus pauvres de France, avec un taux de chĂŽmage particuliĂšrement haut. Le quartier des LochĂšres souffre aujourdâhui encore d’une dĂ©linquance enracinĂ©e, de lâimplantation du trafic de drogues et d’organisations criminelles en bandes organisĂ©es mais Ă©galement d’insalubritĂ©. Il a Ă©tĂ© retenu parmi les principaux « quartiers de reconquĂȘte rĂ©publicaine ». Les affrontements entre bandes sont les plus gros flĂ©aux de la ville. Elle a Ă©tĂ© sĂ©vĂšrement touchĂ©e par les Ă©meutes de 2005 et fut l’un des Ă©picentres des Ă©meutes de 2007.
Ăglise catholique. Les fidĂšles de la paroisse de Sarcelles-village sont accueillis Ă l’Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul (rue de l’Ăglise) et ceux de la paroisse de Sarcelles LochĂšres Ă l’Ă©glise Sainte-TrinitĂ©-Jean-XXIII (avenue Auguste-Perret). La paroisse de Sarcelles relĂšve du doyennĂ© de Sarcelles et du diocĂšse de Pontoise. Depuis 2019, la paroisse de Sarcelles est confiĂ©e Ă la communautĂ© Saint-Martin.
La communautĂ© catholique chaldĂ©enne se retrouve Ă l’Ă©glise Saint-Thomas ApĂŽtre, qui est la plus grande Ă©glise d’Europe oĂč se retrouve cette communautĂ©, qui chante encore en aramĂ©en, la langue du Christ, ;
Ăglise copte. Les fidĂšles se retrouvent Ă l’Ă©glise Saint-Athanase ;
Ăglise protestante. Les paroissiens de Sarcelles se retrouvent au Grenier de Sarcelles ;
Ăglise Ă©vangĂ©lique. La communautĂ© est gĂ©rĂ©e par le pasteur Jean-Claude Boutinon ;
Salle du Royaume des témoins de Jéhovah. Les fidÚles de Sarcelles se réunissent dans la Salle du Royaume de Pierrefitte-sur-Seine ;
Islam. Les fidĂšles musulmans se retrouvent dans cinq mosquĂ©es. La mosquĂ©e A.M.I.S et la mosquĂ©e Foi et UnicitĂ© se trouvent dans le grand ensemble de Sarcelles. Les fidĂšles peuvent aussi se retrouver Ă la mosquĂ©e situĂ©e avenue du stade dans le quartier des Chardonnerettes. Il y a aussi la mosquĂ©e En Nour situĂ©e dans le quartier des Rosiers, ainsi que la mosquĂ©e de l’Association culturelle musulmane vietnamienne situĂ©e dans le quartier du Haut-du-Roy;
Culte israélite. Cinq synagogues sont situées dans le grand ensemble de Sarcelles. Les fidÚles peuvent aussi se retrouver dans la synagogue située dans le quartier du Haut-du-Roy ou bien dans celle, située dans un pavillon, dans le quartier des Chardonnerettes.
Sarcelles comptait 2 651 entreprises au 31 décembre 2004. 86 % de ces établissements comptaient moins de cinq salariés.
Le parc industriel de l’Escouvrier comptait en l’an 2000 sur une surface de soixante hectares 80 entreprises offrant 3Â 000Â emplois.
Le taux de chĂŽmage en 1999 s’Ă©levait Ă 20,9 %, soit 8 points de plus que la moyenne nationale. La ville comptait 1954 bĂ©nĂ©ficiaires du RMI au 31 dĂ©cembre 2004. Le revenu moyen par mĂ©nage est de 17 854 ⏠l’an.
Sarcelles-LochĂšres fut l’un des premiers quartiers classĂ©s dans la liste des zones franches urbaines par la loi du afin de promouvoir le dĂ©veloppement des quartiers dits « sensibles ». La ZFU de Garges – Sarcelles (LochĂšres) est la plus vaste de France. Entre autres entreprises, l’Agence Nationale pour le ChĂšque-Vacances (ANCV) y possĂšde dorĂ©navant son siĂšge social[99].
La ville possĂšde trĂšs peu de grandes entreprises ; parmi les principales, on peut citer les deux premiĂšres en chiffre d’affaires : JCB-France (matĂ©riels pour BTP) avec 177M d’âŹ, Rex-Rotary (filiale de Ricoh, copieurs, connectique) avec 62M d’⏠(chiffres 2004). Ainsi que la sociĂ©tĂ© France TĂ©lĂ©com-Orange, dont le central tĂ©lĂ©phonique rue Montfleury abrite le Pole SAV desservant le territoire de la Plaine Val-de-France.
Sarcelles compte deux monuments historiques sur son territoire.
Sarcelles possÚde deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris, récompensant les efforts de fleurissement de la commune.
La ville offre toute l’annĂ©e un accĂšs variĂ© Ă la culture :
La bibliothĂšque municipale Anna-Langfus (37, Bd Bergson), actuellement mise en rĂ©seau avec les autres bibliothĂšques de la communautĂ© d’agglomĂ©ration, propose en consultation ou en prĂȘt plus de 66 000 livres ainsi qu’environ 110 titres de magazines. Lâespace jeunesse Ă destination des enfants de moins de 14 ans met 3 500 livres Ă leur disposition. S’y ajoute un espace musique, situĂ© 1, place de Navarre, mettant Ă disposition plus de 7 000 CD. Les tarif d’abonnement pour emprunter sont symboliques : 2 euros pour un adulte, gratuit jusquâĂ 18 ans ainsi que pour les chĂŽmeurs et les bĂ©nĂ©ficiaires du RMI.
L’Ă©cole municipale de musique Ă rayonnement communal (2 avenue Paul-Langevin), enseigne une trentaine de disciplines, pour les enfants comme pour les adultes, dont le jazz, les instruments Ă cordes ou Ă vent ainsi que des pratiques collectives : chorales, musique de chambre, ateliers, etc. ;
L’Ă©cole municipale d’arts Janine-Haddad (5, route de Garges)[110]Â ;
La salle AndrĂ©-Malraux (rue Taillepied – Sarcelles Village),
La maison du patrimoine, (1 rue des Piliers – Sarcelles-Village)Â ;
Plusieurs maisons de quartier, comme celles des Vignes blanches, des Chardonnerettes et ValĂ©ry Watteau. Et trois centres sociaux : l’un municipal Rosier-Chantepie (1 rue Gascogne), le second de la Caisse d’Allocations Familiales du Val-d’Oise Les LochĂšres (centre commercial n 4, avenue Paul-ValĂ©ry) et le dernier associatif Ensemble Ă Sarcelles (5 rue de Pontoise)
Le « Club des Belles Images » est une association des photographes amateurs et professionnels créée en 1971.
Le Forum des Cholettes, fermĂ© en 1997 pour cause d’amiante, Ă©tait un centre culturel fondateur de l’identitĂ© du Grand Ensemble. Grande salle de spectacles, cinĂ©ma de 250 places, foyers d’exposition, salle de bal, etc.
Depuis 2017, la ville dispose d’un multiplexe Ă l’enseigne CGR My Place.
Sarcelles a été le cadre de plusieurs films, dont les plus célÚbres évoquent la brutale mutation urbaine et sociale des années 1960 :
Ces deux films mettent en scĂšne Jean Gabin qui incarne un rejet, au cinĂ©ma, des grands ensembles en construction. Jean Gabin apparaĂźt dans un certain nombre de films dans lesquels les grands ensembles sont construits et dĂ©truisent le monde dans lequel il vivait. Dans Rue des prairies de Denys de La PatelliĂšre, Gabin qui habite une rue parisienne faubourienne et populaire Ă Paris, est contremaĂźtre sur le chantier Ă Sarcelles. Il est ainsi amenĂ© Ă construire les structures de ce qui va dĂ©truire le monde ancien dans lequel il vit, dans le XXe arrondissement de Paris. C’est aussi le cas de MĂ©lodie en sous-sol en 1963, oĂč il ne retrouve pas son pavillon au milieu des barres d’immeubles de Sarcelles nouvellement construites.
Sarcelles est une des villes emblĂ©matiques de la banlieue et du rap français. Le rappeur Stomy Bugsy a vĂ©cu toute sa jeunesse Ă Sarcelles qu’il Ă©voque souvent dans ses chansons ainsi que dans celles du groupe MinistĂšre A.M.E.R. dont il fut un des membres avec Passi. Ce groupe a sorti en 1994 un album dĂ©nommĂ© « 95200 », code postal de la ville. Le collectif hip-hop Secteur Ă, « Ă » venant d’un quartier de Sarcelles appelĂ© La Secte Abdoulaye, est nĂ© Ă partir du dĂ©funt ministĂšre A.M.E.R. et a rassemblĂ© plusieurs rappeurs de la ville et de celles voisines de Garges-lĂšs-Gonesse comme les Neg’ Marrons ou le duo Arsenik, originaire de Villiers-le-Bel et, le groupe de rap des Locheres Thug, originaire du quartier des LochĂšres Ă Sarcelles, le groupe de jeunes rappeurs se fait connaitre dans leur quartier grĂące Ă leur musique Dans Le Mille.
Le groupe de jazz-rock Red Noise a également sorti en janvier 1971 son unique album baptisé Sarcelles-LochÚres.
Les Inconnus, cĂ©lĂšbres humoristes français ont citĂ© Sarcelles en 1992 dans le clip C’est ton destin parodiant les chansons de Rap.
Pierre Perret Ă©voque Sarcelles dans sa chanson Mon Pierrot : « Et ça s’est terminĂ© Ă la mairie d’Sarcelles / Devant ses vieux qui tiraient des tronches de sortie d’bal ».
La chanson BĂ©ton armĂ© de Max Rongier, JosĂ© Cana et H. Gougaud, interprĂ©tĂ©e par Les FrĂšres Jacques, Ă©voque Sarcelles Ă propos des « grands ensembles » et dit « Sarcelle Ă©tait un nom d’oiseau ».
La ville de Sarcelles s’est engagĂ©e dans un travail de collecte de la mĂ©moire des Sarcellois : la mĂ©moire de la libĂ©ration des habitants, lĂ oĂč ils vivaient pendant cette pĂ©riode de guerre. Ces textes publics permettront de mieux comprendre le quotidien des français pendant cette pĂ©riode douloureuse. Il sera Ă©galement possible de lire l’histoire de Sarcelles pendant cette pĂ©riode.
Richard Couverture vous propose de multiples services dans le Val d’Oise (95). DĂ©couvrez ici quelques chiffres Ă propos de notre entreprise.
Richard Couverture, en tant qu’artisan couvreur dans le Val d’Oise, installĂ© Ă Gonesse (95500) dans le Val d’Oise (95) interviennent rapidement sur toute partout dans le 95 et autour de Gonesse pour tous vos projets de rĂ©novation de toit, rĂ©paration de toiture, recherche de fuites, Ă©tanchĂ©itĂ© de toiture, pose de velux, isolation, charpente, dĂ©moussage, traitement, pose de gouttiĂšre, intervention en urgence etc… Nous sommes disponibles partout dans le Val d’Oise, Ă Saint-Leu-la-ForĂȘt, Taverny, Le Plessis-Bouchard, Enghien-les-Bains, Soisy-sous-Montmorency, Saint-Prix et toutes les plus grandes villes du Val d’Oise. N’hĂ©sitez pas Ă nous consulter !
Notre entreprise pourra intervenir en tout lieu pour assurer la mise en place de toit, lâentretien ou alors la restauration, le nettoyage, la mise en place de canalisation, le systĂšme dâisolation de vos combles ainsi que la mise en place de fenĂȘtre au sein de la ville de Sarcelles et partout au alentour. Nâayez pas peur de nous consulter en cas de problĂšme. Nous nous serons enchantĂ©s de vous preter assistance en tant quâagent couvreur Ă Sarcelles.
Les artisans couvreurs de Richard Couverture situĂ© Ă Gonesse (95500) interviennent rapidement sur tout le Val d’Oise (95) pour tous vos travaux de toiture, zinguerie, Ă©tanchĂ©itĂ©, pose et rĂ©paration. Nos spĂ©cialistes sont Ă©quipĂ©s de tout le matĂ©riel nĂ©cessaires pour effectuer les interventions suivantes: dĂ©moussage et nettoyage de toiture; rĂ©paration et pose de gouttiĂšres; charpenterie; installation de Velux ou lucarnes. Sachez que nos professionnels offrent une intervention en urgence 24h/24 7j/7 . N’hĂ©sitez pas Ă nous consulter !
Mentions Légales | Gestion des cookies | Protection de la vie privée | Plan du Site | Ils Parlent de Nous sur Internet | Partenaires
Inscrivez votre numéro de téléphone ci-dessous et on vous rappellera rapidement.