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Réparation de Toiture Pontoise (95300)

Vous avez repĂ©rĂ© une fuite qui vient de votre toit ? Vos tuiles sont cassĂ©es et vous cherchez une entreprise de rĂ©paration de toiture Ă  Pontoise ? Richard Couverture s’occupe de tout type de toiture et vous apporte des solutions adaptĂ©es Ă  vos problĂšmes de toiture, quel que soit le matĂ©riau dans lequel il a Ă©tĂ© conçu Ă  Pontoise dans le Val-d’Oise.

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La RĂ©paration de votre revĂȘtement de toiture reste notre raison d’ĂȘtre Ă  Pontoise, 95300

Vous vous ĂȘtes rendu compte que votre couverture nĂ©cessite une remise en Ă©tat Ă  Pontoise ? Vous ne savez pas comment fixer ce problĂšme ? Vous prĂ©voyez des prestations de couverture ? Aucun souci, nous sommes le couvreur Ă  Pontoise qui vous convient !

toiture endommagée réparé Pontoise

Nous réparons tout type de toiture à Pontoise

Avant de commencer une remise en Ă©tat de toiture, notre spĂ©cialiste couvreur doit commencer par diagnostiquer l’origine du problĂšme, celle-ci peut ĂȘtre trĂšs diversifiĂ©e. Le couvreur doit donc entreprendre un examen visuel de votre couverture par l’intĂ©rieur dans le but de repĂ©rer les coins oĂč il n’y a pas des tuiles ou ardoises. Par la suite, il grimpera sur votre toit pour faire un constat plus prĂ©cis de celui-ci. A partir de ce diagnostic, il vous dira les dĂ©tails des travaux de rĂ©fection de toiture Ă  Pontoise qu’il peut mettre en place pour assurer son Ă©tanchĂ©itĂ©. Ensuite, il vous donnera un devis d’entretien de revĂȘtement de toiture Ă  Pontoise. Alors aprĂšs votre approuvement, nous pourrons dĂ©buter les travaux.

La rénovation de toiture à Pontoise

La rĂ©paration de toiture se fait d’une maniĂšre totale si elle est complĂštement Ă  renouveler. Cela peut se produire au cas oĂč elle est trĂšs vĂ©tuste ou Ă  la suite de phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques. Dans ce cas, il vaut mieux faire appel Ă  votre sociĂ©tĂ© d’assurance. Notre sociĂ©tĂ© de couverture Ă  Pontoise
pose un systĂšme de protection d’urgence permettant de fortifier votre toit de maniĂšre provisoire en attendant de pouvoir rĂ©nover votre toit dans son intĂ©gralitĂ©.

Dans le cas d’une remise en Ă©tat de toit sur Pontoise
partielle, la remise en Ă©tat usuelle est la rechange de tuiles que ce soit parce qu’elles se sont enlevĂ©es ou puisque certaines sont brisĂ©es. Le remplacement de tuiles suit une rĂšgle dĂ©terminĂ©e parfaitement maitrisĂ©e par notre artisan couvreur qui prendra toutes les mesures appropriĂ©es pour enlever celle Ă  remplacer et mettre en place la tuile neuve en la fixant d’une façon parfaite Ă  l’ensemble de maniĂšre que le tout soit robuste et impermĂ©able.
Vous retrouverez Ă  la pointe de votre toit une ligne de tuiles dĂ©nommĂ©e faĂźtage. La remise Ă  neuf de toiture concerne ce dernier quand il est abĂźmĂ© ou qu’il se soulĂšve Ă  chaque coup de vent. Notre professionnel en couverture dans la ville de Pontoise a des suggestions Ă  vous prodiguer pour que cela ne revienne plus.

Rétablissement des différents éléments sur votre toit

couvreur sur le toit avec harnais entrain de réparer toit à Pontoise

Par ailleurs, à part le remplacement de tuiles, la réparation de toiture à Pontoise
peut aussi concerner les Ă©lĂ©ments posĂ©s sur la toiture. C’est dans ce cadre que notre compagnie de revĂȘtement de toiture peut effectuer la remise Ă  neuf d’une piĂšce de cheminĂ©e, boucher une fuite sur cette derniĂšre ou encore rĂ©tablir le systĂšme d’étanchĂ©itĂ© lorsque celle-ci est dĂ©gradĂ©e par une mauvaise connexion entre la fenĂȘtre de toit ou entre des panneaux photovoltaĂŻques et la toiture. Il rĂ©alisera tous les chantiers de zinguerie nĂ©cessaires.
DĂšs que votre toiture se dĂ©tĂ©riore, consultez notre entreprise de revĂȘtement de toiture de maniĂšre que les travaux soient entrepris au plus vite. Cela vous permettra d’éviter d’obtenir un devis de rĂ©fection de toit sur Pontoise avec un prix vĂ©ritablement cher !

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À propos de Pontoise

Pontoise est une commune française situĂ©e en rĂ©gion Île-de-France, sur la rive droite de l’Oise, Ă  environ vingt-cinq kilomĂštres au nord-ouest de Paris.

Chef-lieu du dĂ©partement du Val-d’Oise, la prĂ©fecture ne se situe pas au chef-lieu, mais dans la ville voisine de Cergy, depuis la crĂ©ation de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, ce qui constitue un cas unique en France mĂ©tropolitaine.

La ville abrite une des plus importantes cités judiciaires du pays et est le siÚge du diocÚse de Pontoise, détaché de celui de Versailles en 1966. Ses habitants sont appelés les Pontoisiens.

Riche de plus de deux mille ans d’histoire, capitale historique du Vexin français et ville majeure du royaume au Moyen Âge, elle a Ă©tĂ© rendue cĂ©lĂšbre dans l’art impressionniste Ă  la suite du long sĂ©jour de Camille Pissarro, qui l’a reprĂ©sentĂ©e dans de nombreuses Ɠuvres, diffusĂ©es dans les plus grands musĂ©es du monde. GrĂące Ă  son riche patrimoine, Pontoise a obtenu le label Ville d’art et d’histoire en 2006.

Pontoise, dont le centre historique est situĂ©e sur un Ă©peron rocheux, dominant le confluent de l’Oise et de la Viosne. Chef-lieu du dĂ©partement du Val-d’Oise, elle fait partie de la communautĂ© agglomĂ©ration de Cergy-Pontoise. Un port batelier et une capitainerie sont installĂ©s le long de quelques quais.

La ville, dont le centre historique Ă©tait entourĂ© d’une enceinte, est divisĂ©e en deux par une voie ferrĂ©e au XIX siĂšcle, qui partage la partie haute au nord (Mont BĂ©lien) et la partie boisĂ©e de Saint-Martin au sud (traversĂ©e par l’autoroute A15). Dans les proches faubourgs, se trouve de petits quartiers pittoresques, comme les Étannets (de style andalou) ou l’Hermitage.

Les 717,02 hectares de la commune (riviĂšre incluse) se rĂ©partissent en 463,95 hectares d’espace urbain construit (soit 65 % de la surface totale), 130,41 hectares d’espace urbain non construit (soit 18 %) et 122,66 hectares d’espace rural (soit 17 %).

La trame urbaine est constituĂ©e du centre ancien Ă  l’habitat continu bas (7,5 % du bĂąti), de maisons individuelles, essentiellement des XIX et XXe siĂšcles, qui se sont dĂ©veloppĂ©es autour du centre historique (27,1 % du bĂąti), de logements collectifs et autre types de constructions, essentiellement Ă  l’ouest, dans les quartiers de Marcouville et des Louvrais (8,8 % du bĂąti). Les Ă©quipements, bureaux, zones d’activitĂ©, grandes surfaces commerciales et les infrastructures de transports occupent 33,9 % du territoire. Ces derniers se localisent trĂšs majoritairement au sud, en limite de Cergy Ă  proximitĂ© de l’autoroute A15.

Les communes limitrophes de Pontoise sont Auvers-sur-Oise (au nord), Saint-Ouen-l’AumĂŽne (Ă  l’est), Éragny (au sud-est), Cergy (au sud), Osny Ă  l’ouest et Ennery (au nord-ouest).

La géologie de la ville est celle du Vexin français, constitutif du Bassin parisien et caractérisé par sa nature sédimentaire.

Le plus ancien matĂ©riau rencontrĂ© Ă  Pontoise est le Sable de Cuise (Cuisien). Il s’agit d’un sable verdĂątre partiellement grĂ©sifiĂ© affleurant dans le vallon de l’Hermitage.

La ville de Pontoise est elle-mĂȘme construite sur le Calcaire Grossier du LutĂ©tien qui constitue la falaise bordant la rive ouest de l’Oise. Ce calcaire a Ă©tĂ© anciennement exploitĂ© comme matĂ©riau de construction dans des carriĂšres sous la ville et sous le plateau Saint-Martin. Dans la vieille ville, les sous-sols mĂ©diĂ©vaux ou plus rĂ©cents sont imbriquĂ©s avec des anciennes carriĂšres souterraines.

Les Marnes et Caillasses du LutĂ©tien surmontent le Calcaire Grossier. Elles constituent le talus nord des anciens fossĂ©s de la ville (Boulevard Jean JaurĂšs). Viennent ensuite, en bordure du plateau, les terrains du Bartonien : Sables de Beauchamp dans les quartiers des Louvrais et de l’Hermitage, puis Calcaire de Saint-Ouen vers le quartier des Cordeliers. Les limons des plateaux recouvrent partiellement le Calcaire de Saint-Ouen.

Les fonds de vallĂ©es sont recouverts par les Alluvions Modernes d’Ăąge HolocĂšne : vallĂ©e de l’Oise, vallĂ©e de la Viosne et vallon du ru de l’Hermitage.

Des dĂ©pĂŽts d’Alluvions Anciennes du PlĂ©istocĂšne recouvrent en partie le Calcaire Grossier dans le quartier Saint-Martin.

La commune comprend un site recensĂ© sur la base de donnĂ©es du ministĂšre de l’Ă©cologie relative aux sites et sols polluĂ©s (ou potentiellement polluĂ©s) appelant une action des pouvoirs publics, Ă  titre prĂ©ventif ou curatif (BASOL). Ce site, une ancienne usine Ă  gaz en activitĂ© de 1868 Ă  1944, est la propriĂ©tĂ© de Gaz de France et ne constitue selon les Ă©tudes qu’un lieu Ă  risque faible de pollution. La commune compte en revanche 113 petits sites industriels, actuels ou anciens, potentiellement polluĂ©s (anciens ateliers, stations-service ou dĂ©charges par exemple)[4].

Le territoire communal est traversĂ© par deux cours d’eau, l’Oise et la Viosne. L’Oise naĂźt en Belgique, traverse 139 communes le long de ses 341,1 km en France avant de se jeter dans la Seine Ă  Conflans-Sainte-Honorine, Ă  quelques kilomĂštres en aval de Pontoise. La Viosne entaille le plateau du Vexin en une vallĂ©e Ă©troite traversant quatorze communes, sur un axe nord-sud d’une longueur de 28,8 km, se dirigeant vers le cours de l’Oise dans laquelle elle se jette Ă  Pontoise[6].

La situation gĂ©ographique de Pontoise rend la ville particuliĂšrement vulnĂ©rable Ă  des risques naturels. La commune est soumise Ă  un risque de mouvement de terrain sur la totalitĂ© de la falaise constituant l’escarpement du plateau du Vexin qui domine la plaine alluviale, ainsi que pour l’essentiel du centre-ville (Ă©peron constituĂ© par le mont BĂ©lien). La plaine alluviale est quant Ă  elle Ă  risque Ă©levĂ© d’inondation par dĂ©bordement consĂ©cutif Ă  une crue de l’Oise, en particulier dans le quartier du Chou en amont, dans celui de la gare et en aval, au droit de l’Ăźle de la DĂ©rivation et dans le bas du quartier des Larris. Toutes ces zones ont Ă©tĂ© inondĂ©es lors de la grande crue de 1910, la ville Ă©tant impactĂ©e lors des crues de la Seine en aval. Ce risque a motivĂ© la mise en place d’un plan de prĂ©vention contre les risques d’inondation (PPRI), mis en vigueur en juillet 1998 par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral. Il concerne dans le Val-d’Oise les vingt-deux communes riveraines de l’Oise. Ce plan dĂ©termine quatre zones, prioritaires sur les plans locaux d’urbanisme (PLU) des communes concernĂ©es : une zone rouge dĂ©limitĂ©e en fonction des crues de 1926 et 1995, une zone bleue oĂč l’urbanisation est fortement rĂ©glementĂ©e, une zone verte, restĂ©e non bĂątie et devant le rester et une zone orange, servant de champ de stockage et d’expansion des crues (la plaine entre AsniĂšres-sur-Oise et Noisy-sur-Oise et la plaine de Champagne-sur-Oise en amont, le mĂ©andre de Cergy-Neuville en aval, qui devraient permettre le stockage de 2,5 millions de m3 d’eau).

L’eau potable distribuĂ©e est un mĂ©lange d’origine souterraine et superficielle, provenant de la filtration des eaux de l’Oise,.

La commune est partiellement alimentĂ©e en eau par la station de traitement de MĂ©ry-sur-Oise, gĂ©rĂ©e par la sociĂ©tĂ© Veolia Environnement. L’eau potable Ă  Pontoise est de trĂšs bonne qualitĂ© bactĂ©riologique, contenant peu de nitrates, Ă©tant peu fluorĂ©e et devenue moins calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 Ă  l’usine de distribution pour la zone de distribution de la rive de l’Oise, mais plus dure ailleurs, dans les secteurs alimentĂ©s par la nappe souterraine.

TraversĂ©e par la RN 14 mise Ă  2×2 voies (quartiers de Saint-Martin, du Port et de l’HĂŽtel-Dieu) qui emprunte Ă  certains endroits l’ancienne chaussĂ©e Jules CĂ©sar, le contournement du centre historique a Ă©tĂ© rendu possible au nord par le viaduc du vallon de la Viosne (RD 915) qui permet actuellement de rejoindre les nouveaux quartiers et les infrastructures modernes dont le centre hospitalier, le lycĂ©e, et la maison d’arrĂȘt
 d’Osny plus rapidement. La petite rue de l’HĂŽtel-Dieu longeant l’Oise est le carrefour de toutes les routes anciennes et nouvelles et la zone du pont de Pontoise est un endroit souvent embouteillĂ©. Par ailleurs, l’offre de stationnement reste insuffisante en centre-ville.

Les voies routiĂšres les plus importantes en trafic qui traversent la commune sont l’autoroute A15 (2×4 voies) et la liaison A15-Route dĂ©partementale 915 (2×2 voies).

Ces diffĂ©rentes infrastructures terrestres ont un impact assez Ă©levĂ© en termes de pollution sonore selon la rĂ©glementation. Les principales voies routiĂšres du centre-ville sont classĂ©es de catĂ©gorie 3, ou 4 dans le centre, de niveau modĂ©rĂ©. En revanche, quatre axes sont classĂ©s en catĂ©gorie 2 (Ă©levĂ©) : la rue de Rouen, le boulevard Jean-JaurĂšs, la voie ferrĂ©e de la gare vers l’Oise (mais de niveau 4, faible, vers Gisors), et la liaison A15-Route dĂ©partementale 915. L’autoroute A15 est classĂ©e en catĂ©gorie 1, le plus Ă©levĂ©[13].

La communautĂ© d’agglomĂ©ration de Cergy-Pontoise compte prĂšs de soixante-seize kilomĂštres d’amĂ©nagements cyclables. Quelques pistes totalisant 2 km se situent sur le territoire de Pontoise, notamment en limite de Cergy, dans les quartiers des Larris et des Maradas, ainsi qu’Ă  proximitĂ© du viaduc de la Viosne (RD 915). La gare de Pontoise est Ă©quipĂ©e d’arceaux-vĂ©lo (non couverts et non sĂ©curisĂ©s) et la ville a Ă©tĂ© nominĂ©e au Clou rouillĂ© 2013 par la FĂ©dĂ©ration française des usagers de la bicyclette (FUB) pour la raretĂ© de ses amĂ©nagements cyclables[15].

Liste de quelques rues et places ayant changé de nom au fil du temps :

Il existe cinq ponts à Pontoise :

La gare de Pontoise a la particularitĂ© d’ĂȘtre reliĂ©e en mĂȘme temps aux gares de Paris-Saint-Lazare (Transilien J) et Paris-Nord (Transilien H) et desservie Ă©galement par la ligne C du RER (et donc la gare de Paris-Austerlitz) depuis septembre 2000.

Cette desserte par trois rĂ©seaux diffĂ©rents n’est partagĂ©e en Île-de-France (hors Paris) que par les gares d’Ermont – Eaubonne, dans le mĂȘme dĂ©partement, et Versailles-Chantiers. Il est Ă©galement possible d’accĂ©der Ă  la ville Ă  partir de la gare de Cergy-PrĂ©fecture sur la ligne A du RER et occasionnellement le Transilien L, reliĂ©es par plusieurs lignes de bus en quelques minutes.

L’aĂ©roport de Pontoise – Cormeilles-en-Vexin (situĂ© Ă  Cormeilles-en-Vexin) est situĂ© Ă  quatre kilomĂštres au nord-ouest de la ville et accessible rapidement par la route dĂ©partementale 915.

Le port est peu utilisĂ© car l’Oise est une riviĂšre assez Ă©troite. NĂ©anmoins, quelques chargements en vrac sont exĂ©cutĂ©s avec du blĂ© et du maĂŻs en provenance du Vexin Ă  destination du Nord et de la Belgique. Un petit port de plaisance est maintenant hĂ©bergĂ© avec un ponton flottant, sur la berge rive droite, en face de l’office du tourisme.

Pontoise comme toute l’Île-de-France est soumis Ă  un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. Il se diffĂ©rencie du climat de Paris intra-muros par un Ă©cart de tempĂ©rature de quelques degrĂ©s, particuliĂšrement notable au lever du jour, et qui a tendance Ă  s’accentuer au fil des annĂ©es. Cet Ă©cart, de 2 °C en moyenne mais qui peut atteindre 8 °C par une nuit claire et un vent faible, s’explique par la densitĂ© urbaine qui augmente la tempĂ©rature au cƓur de l’agglomĂ©ration. La tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et aoĂ»t avec +19 °C (moyenne journaliĂšre).

Le record absolu de chaleur est mesurĂ© le avec 41,6 °C. Le record de chaleur du mois d’aoĂ»t a Ă©tĂ© mesurĂ© le Ă  39,2 °C, celui du mois de juin le Ă  37,1 °C, celui du mois d’octobre le Ă  28,8 °C.

Le record absolu de froid date de janvier 1985 avec -17,8 °C. Le record de froid pour le mois de fĂ©vrier date du oĂč il fait −15,4 °C, celui du mois de mars du oĂč il fait −11,1 °C, celui du mois d’octobre du oĂč il fait −5,2 °C, celui du mois d’aoĂ»t du oĂč il fait 3,1 °C.

Pontoise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l’Insee,,,.

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal. Cette aire regroupe 1 929 communes[22][23].

La commune est constituée de plusieurs quartiers :

Les quartiers des Louvrais/Cordeliers, des Larris, des Maradas/Niglo et de Marcouville ne sont pas considérés comme ZUS mais bénéficient du statut de CUCS, ce sont tous des quartiers prioritaires.

Pontoise est une ville constituĂ©e majoritairement de logements collectifs, et surtout constituĂ©e de locataires avec plus d’un tiers de logements sociaux, mais elle compte nĂ©anmoins un parc pavillonnaire non nĂ©gligeable.

Depuis peu, on assiste Ă  la renaissance du centre-ancien, qui avait connu une relative paupĂ©risation depuis un siĂšcle. On y trouve des immeubles d’Ă©poques trĂšs diffĂ©rentes, certains remontant au XV siĂšcle (quartier de la CathĂ©drale). Mais fragilisĂ© par les risques d’Ă©boulement dus aux souterrains et galeries situĂ©s sous la roche, le centre historique fait l’objet d’une importante campagne de travaux d’amĂ©nagement et de requalification. Jusqu’en 2009, dans le cadre de l’OpĂ©ration ProgrammĂ©e d’AmĂ©lioration de l’Habitat (OPAH), les propriĂ©taires privĂ©s du centre-ancien peuvent bĂ©nĂ©ficier de subventions sous certaines conditions. La signature de la convention « Ville d’Art et d’Histoire » le 5 janvier 2007 s’inscrit dans cette forte dynamique de sensibilisation au patrimoine.

L’Hermitage et le quartier Saint-Jean / La Justice, situĂ©s dans les anciens faubourgs, constituent des secteurs rĂ©sidentiels trĂšs recherchĂ©s. L’Hermitage, que frĂ©quentĂšrent les Impressionnistes, garde encore aujourd’hui une atmosphĂšre de village, avec ses vastes jardins colorĂ©s entourant les maisons de maĂźtre, dans un paysage vallonnĂ©. À l’opposĂ©, le quartier Saint-Jean / La Justice a un caractĂšre plus urbain. On y trouve de belles maisons bourgeoises, entre cour et jardin, construites entre 1850 et 1920. Plusieurs styles sont reprĂ©sentĂ©s : la maison de la Belle Époque, trĂšs haute, en meuliĂšre, avec sa marquise, le pastiche du Petit Trianon, l’architecture flamande


La ville comptait 11 907 logements dont 10 882 rĂ©sidences principales en 1999. En 1999, 91,4 % des rĂ©sidences pontoisiennes Ă©taient des rĂ©sidences principales et seulement 0,3 % des rĂ©sidences secondaires. L’ñge moyen du parc immobilier est plus faible que la tendance rĂ©gionale, une forte majoritĂ© des logements datant des reconstructions d’aprĂšs guerre Ă  la suite des destructions de 1944, et du boom dĂ©mographique des annĂ©es 1970 : 52,2 % des rĂ©sidences principales dataient de 1949 Ă  1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions rĂ©centes (de 1990 Ă  1999) sont un peu plus prĂ©sentes que la moyenne de la rĂ©gion grĂące au lancement de quelques programmes immobiliers dans le cadre du rĂ©amĂ©nagement du quartier de la gare ou avec l’Ă©dification de pavillons dans le quartier du Chou en particulier. En 1999, 9,9 % des rĂ©sidences principales dataient de 1990 ou aprĂšs contre 9,1 % en Île-de-France. A contrario, les constructions antĂ©rieures Ă  1949 ne reprĂ©sentaient que 23,3 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne rĂ©gionale francilienne, et ce malgrĂ© le caractĂšre ancien de la ville.

Les résidences principales étaient réparties à 26,6 % en maisons individuelles et à 73,4 % en appartements soit presque exactement la moyenne francilienne (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 37,1 % seulement des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 58,7 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région),.

La commune est soumise Ă  l’obligation lĂ©gislative de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la loi n 2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains. Avec 4 881 logements HLM soit 41 % du parc en 1999 (23,4 % Ă©galement dans la rĂ©gion), la ville respecte largement les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants Ă©tait un peu plus faible en 1999 avec 7,6 % du parc contre 8,1 % en moyenne rĂ©gionale.

Les habitations se caractérisent par leur surface importante : les logements de quatre piÚces et plus dominent largement (48,9 %). Suivent les logements de trois piÚces (26,6 %), puis 2 piÚces (15,0 %). Les petits logements restent assez minoritaires (studios : 9,5 %), mais en augmentation de 68,5 % de 1990 à 1999, ce qui contribue à mieux rééquilibrer le parc,.

La forme la plus ancienne est Brivisara dans l’ItinĂ©raire d’Antonin, milieu du II siĂšcle; puis Brunsara[29] sur la table de Peutinger, milieu du III siĂšcle; Briva IsarĂŠ IVe siĂšcle, Brivisara au IIe siĂšcle, du gaulois briva (pont, guĂ©) et Isara (Oise) « Pont sur l’Oise ».

Puis Pontem Hiserae, 874-900,; Pontizara en 1174[32]; Pontisaram, 1185; Puntesia en 1189[32]; Pons IsarĂŠ en 1195. Ces derniers noms viennent du latin pontem qui traduit le gaulois briva “pont” + isaram “riviĂšre Oise” (Cf. Samarobriva) et Isara (Cf. IsĂšre, Isar) nom celtique de la riviĂšre qui a donnĂ© « Oise », d’oĂč la traduction romane « Pontoise ».

Pontoise est la capitale historique du Vexin français. Elle est, de 1964 Ă  1970, la prĂ©fecture unique du Val-d’Oise, avant d’en devenir une sous-prĂ©fecture (jusqu’au 1er avril 2016, date de la fermeture dĂ©finitive de la sous-prĂ©fecture de Pontoise) en restant le chef-lieu du dĂ©partement. Elle abrite aujourd’hui la rĂ©sidence du prĂ©fet tandis que Cergy accueille la prĂ©fecture.

C’est peut-ĂȘtre une fondation antĂ©rieure Ă  l’Ă©poque romaine. Les habitants se sont d’abord concentrĂ©s au confluent de l’Oise et de la Viosne Ă  l’endroit mĂȘme oĂč passait la chaussĂ©e Jules-CĂ©sar sur une zone actuellement boisĂ©e. Les invasions barbares puis la menace viking incitent les habitants Ă  se rĂ©fugier sur le piton rocheux surplombant l’Oise plus au nord (Mont BĂ©lien) qui favorise ainsi la dĂ©fense de la ville et permet le contrĂŽle du passage de la riviĂšre. La premiĂšre zone de peuplement est convertie en une abbaye (abbaye Saint-Martin) et laissĂ©e boisĂ©e. La chaussĂ©e est abandonnĂ©e en partie.

Le bourg mĂ©rovingien est situĂ© sur le plateau de Saint-Martin, aux abords de la voie romaine qui relie Paris Ă  Rouen. Des sarcophages de cette Ă©poque ont d’ailleurs Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  l’Ă©cole Saint-Martin. Les archĂ©ologues ont Ă©galement mis au jour les traces de structures rurales (fond de cabane, trous de poteaux et silos).

Au IX siĂšcle durant l’Ă©poque carolingienne, Pontoise est un bourg commerçant. C’est le seul endroit de la rĂ©gion oĂč l’on peut traverser l’Oise.

En 862, Charles Le Chauve ordonne pour arrĂȘter les Normands de barrer les fleuves par des ponts fortifiĂ©s ; le premier pont de Pontoise date probablement de cette Ă©poque.

En 864, Charles Le Chauve donne Ă  l’abbaye de Saint-Denis des droits Ă  percevoir sur le marchĂ© hebdomadaire de Pontoise, ainsi que des droits Ă  prĂ©lever sur le commerce du port, au bord de l’Oise. Sur le Mont-BĂ©lien est fondĂ©e une abbaye, dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame de Lorette (Loreto en Italie). Dans cette abbaye les reliques de saint Mellon sont transportĂ©es depuis Rouen pour les mettre Ă  l’abri des raids des Normands qui ravagent la France.

En 885 les Normands, montĂ©s sur 700 barques, entrent dans l’Oise, assiĂšgent et prennent la ville de Pontoise, dĂ©fendue par Aletramme (oĂč Alatramme). En raison de cette menace, les habitants s’installent sur le Mont BĂ©lien, facile Ă  dĂ©fendre. Le bourg de Pontoise s’y Ă©tablit de maniĂšre dĂ©finitive. Un chĂąteau y est construit par les comtes du Vexin. Le plateau de Saint-Martin reste cependant l’un des points de fixation de la population de Pontoise jusqu’Ă  la guerre de Cent Ans, le village d’origine (Villa Sancti-Martini) n’abritant nĂ©anmoins plus que quelques dizaines d’habitants.

En 911, au traitĂ© de Saint-Clair-sur-Epte, Charles le Simple, roi des Francs, donne Ă  Rollon, un Normand, les terres de l’Epte Ă  la mer. Pontoise devient rapidement ville frontiĂšre et dĂ©fend les abords de Paris.

Peu Ă  peu, Pontoise s’agrandit et devient une ville ; le passage de l’Oise ne se fait plus par l’ancienne voie mais par un nouveau pont construit vers 1070. Louis VI le Gros (1081-1137) dĂ©fend farouchement le Vexin français, frontiĂšre occidentale de son domaine royal, contre les multiples assauts du duc de Normandie. La ville est entourĂ©e d’une muraille, le pont sur l’Oise est reconstruit en pierre et fortifiĂ© et le puissant chĂąteau royal, dominant la citĂ© et l’Oise, est alors reconstruit de 1103 Ă  1122. Il devient l’un des lieux de sĂ©jour favori des CapĂ©tiens, notamment Philippe Auguste et Saint Louis. Les rois font frapper monnaie Ă  Pontoise, qui fait partie de leur domaine.

À la fin du XI siĂšcle une abbaye, initialement fondĂ©e Ă  Pontoise, rue de la Coutellerie, s’implante sur le plateau Saint-Martin. Les moines y ont droit de foire vers 1170, on y vend du vin produit par les vignes environnantes et du hareng. C’est l’origine de la foire actuelle de Saint Martin. Par tradition, on y boit encore aujourd’hui le vin des coteaux de la rĂ©gion, le « ginglet ». Dans la citĂ©, l’artisanat du cuir et l’industrie drapiĂšre sont en plein essor.

En 1188, Philippe Auguste donne Ă  la ville une charte communale, en Ă©change de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost. La charte accorde une large autonomie judiciaire et administrative et reconnaĂźt l’existence du maire (major) et de ses pairs (pares), c’est une date essentielle dans l’histoire de la citĂ©. Pontoise est alors une importante place commerçante et artisanale, aux portes de Paris. Les productions de blĂ©, du Vexin et de Picardie, y transitent. Au cours du XIIe siĂšcle, le cours de la Viosne a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© Ă  des fins Ă©conomiques. De nombreux moulins se sont installĂ©s, moulins Ă  blĂ© mais aussi moulins Ă  tan pour le façonnage du cuir et moulins foulons pour les draps. La crĂ©ation du faubourg Notre-Dame, hors les murs de l’enceinte, remonte Ă  cette Ă©poque. Des ouvriers anglais viennent y travailler le drap. La ville de Pontoise prend une forme qui perdurera jusqu’au XVIII siĂšcle et qui se devine encore aujourd’hui dans l’amĂ©nagement de ses rues en les murs. On peut d’ailleurs facilement retrouver le tracĂ© des remparts inscrit dans le parcellaire[a 4].

En 1204, Philippe Auguste annexe la Normandie, ce qui amoindrit sa position stratĂ©gique mais accroĂźt en contrepartie sa sĂ©curitĂ©. À partir du rĂšgne de Saint Louis, Pontoise devient rĂ©sidence royale. Sa mĂšre, Blanche de Castille, fonde alors sur l’autre rive l’abbaye de Maubuisson, derniĂšre crĂ©ation monastique capĂ©tienne, dans laquelle elle est inhumĂ©e.

Le XIII siĂšcle est l’Ă©poque de la prospĂ©ritĂ©. La ville compte plusieurs paroisses et abbayes : Saint-Martin, Saint-Mellon, Saint-Pierre, pour les Ă©tablissements conventuels ; Saint-Maclou, Saint-AndrĂ©, Saint-Mellon, Saint-Pierre, pour les Ă©glises paroissiales. Une Maison-Dieu, sorte d’hĂŽpital mĂ©diĂ©val, se trouve sur la place du petit Martroy. Saint-Louis fait transfĂ©rer celle-ci, en 1256, sur les rives de l’Oise Ă  peu prĂšs Ă  l’emplacement de l’ancienne piscine. L’Ă©glise Notre-Dame est construite et les cordeliers installent un couvent hors les murs (l’hĂŽtel de ville actuel est dans les murs de cet ancien couvent).

Un recensement de 1332 compte 2 150 feux, soit 8 000 à 10 000 habitants ce qui est considĂ©rable et en fait une des principales citĂ©s du royaume ; il faut attendre le XX siĂšcle pour retrouver une population Ă©quivalente (la ville compte 8 492 habitants en 1906). Elle abrite plusieurs marchĂ©s et foires, les corporations y sont puissantes (boulangers, bouchers). La prospĂ©ritĂ© de son commerce et de son industrie attire les bourgeois et les financiers Ă©trangers, Juifs, Lombards, Anglais. C’est une Ă©poque de dĂ©veloppement pour toute l’Europe[a 5].

Le , un vent de tempĂȘte du sud-ouest fait tomber le pinacle de l’Ă©glise Saint-Machut. En 1337, commence la guerre de Cent Ans (communĂ©ment divisĂ©e en deux pĂ©riodes, 1337 Ă  1380 et 1415 Ă  1453) qui accentue le caractĂšre militaire du chĂąteau de Pontoise. À ces troubles viennent s’ajouter plusieurs Ă©pidĂ©mies de peste qui sont responsables de la mort d’un habitant sur huit. Pontoise est relativement Ă©pargnĂ©e durant la premiĂšre pĂ©riode de la guerre de Cent Ans. En 1368 est construit l’hĂŽpital Saint-Jacques pour accueillir les pĂšlerins de Compostelle ; la façade du bĂątiment est encore visible de nos jours, rue du Grand-Godet.

Le XV siĂšcle est l’Ă©poque du dĂ©clin. Bien que puissamment fortifiĂ©e, la ville passe Ă  plusieurs reprises entre les mains des Anglais. En effet, en 1417, les Anglais prennent la ville, puis c’est au tour des Bourguignons en 1419. LibĂ©rĂ©e en 1436, la citĂ© est reconquise par les Anglais l’annĂ©e suivante. Elle n’est reprise dĂ©finitivement par le roi de France qu’en 1441 aprĂšs un siĂšge Ă©prouvant de trois mois. Les combats et les pillages ont ruinĂ© la ville qui n’est plus une importante place commerçante ; de nombreux bĂątiments, dont l’Ă©glise Notre-Dame, sont dĂ©truits. Durant l’occupation, le duc de Bedford, rĂ©gent du royaume, rattache Pontoise au bailliage de Gisors, c’est-Ă -dire Ă  la Normandie, dĂ©possĂ©dant la ville de toute importance administrative et politique[a 6].

Le XVI siĂšcle est marquĂ© par les guerres de religions. Pontoise comme Paris restent opposĂ©es au protestantisme, qui s’implante malgrĂ© tout Ă  l’ouest du Vexin français. À la suite de son adhĂ©sion Ă  la Ligue, elle est Ă  nouveau assiĂ©gĂ©e et prise par les deux Henri (le roi de France Henri III et son cousin Henri de Navarre) en juillet 1589, mais profitant de l’Ă©loignement de l’armĂ©e royale, la Ligue reprend la ville en janvier 1590 aprĂšs un bombardement de six jours[38]. Les siĂšges de 1589 et 1590 ont mis Ă  mal les remparts qu’il faut relever. En outre, la construction d’une citadelle est entreprise rue de Gisors par Henri III. Elle ne sera jamais terminĂ©e. En effet les frontiĂšres s’Ă©loignent et Pontoise va perdre son statut de ville frontiĂšre. La ville est trĂšs appauvrie, malgrĂ© la prospĂ©ritĂ© des terroirs environnants du Vexin

Au XVII siĂšcle, la ville voit son commerce et son artisanat poursuivre leur dĂ©clin, comme d’ailleurs toutes les villes moyennes environnant Paris. Les Ă©pidĂ©mies rĂ©currentes de peste, en particulier la terrible Ă©pidĂ©mie de 1638 qui fait 1 200 victimes, ont accĂ©lĂ©rĂ© la dĂ©population. Nombre de maisons sont Ă  l’abandon. Pontoise perd progressivement son caractĂšre militaire. Pendant la Fronde (1652), les membres du Parlement de Paris fidĂšles au roi y siĂšgent. La municipalitĂ© qui connaĂźt d’Ă©normes difficultĂ©s financiĂšres doit entretenir une garnison jusqu’en 1666 et rĂ©parer les fortifications. Mais l’enceinte, en trĂšs mauvais Ă©tat, finit par ĂȘtre abandonnĂ©e. N’Ă©tant plus une importante place commerciale et militaire, Pontoise renaĂźt nĂ©anmoins grĂące Ă  la vitalitĂ© de la rĂ©forme catholique. De nombreux couvents et monastĂšres se sont Ă©tablis Ă  Pontoise : les carmĂ©lites en 1605 (initialement rue Marcel-Rousier puis dans le monastĂšre de la rue Pierre-Butin oĂč le carmel se trouve encore aujourd’hui), les ursulines en 1611, les JĂ©suites en 1604, les bĂ©nĂ©dictines anglaises en 1658. Sur le plan politique, Louis XIV doit se rĂ©fugier au chĂąteau de Pontoise durant la Fronde. Il fait venir le Parlement Ă  Pontoise en 1652. Mais aprĂšs cet Ă©pisode, le chĂąteau est Ă  l’abandon. En 1697, la ville devient le siĂšge d’une Ă©lection et d’un grenier Ă  sel, mais elle perd la maĂźtrise des eaux et forĂȘts et le siĂšge de la marĂ©chaussĂ©e[a 8].

Au XVIII siĂšcle, la ville connaĂźt une relative croissance Ă©conomique et dĂ©mographique. D’importants travaux d’urbanisme sont rĂ©alisĂ©s. Les fortifications sont vendues et dĂ©truites tout comme l’ancien chĂąteau de Pontoise par Louis XV, pour cause d’insalubritĂ©[39]. Au cours de ce siĂšcle, Pontoise joue un rĂŽle politique non nĂ©gligeable. En effet, le Parlement de Paris s’y Ă©tablit Ă  deux reprises, en 1720 et 1753, Ă  titre de sanction du pouvoir royal. Mais elle n’est plus qu’un lieu d’exil, laissant son nom Ă  l’expression pĂ©jorative « Revenir de Pontoise », signifiant la dĂ©confiture. Par ailleurs, Pontoise est touchĂ© par les Ă©meutes frumentaires de la « guerre des Farines » (1775), qui Ă©clatent en rĂ©action Ă  la libĂ©ralisation du commerce des grains voulue par Turgot. À cette Ă©poque, l’industrie pĂ©riclite, Ă  l’exception de la meunerie, l’activitĂ© est surtout constituĂ©e de la viticulture et du marchĂ© aux grains, la ville ne compte plus qu’environ quatre Ă  cinq mille habitants, soit la moitiĂ© de sa population du XIV siĂšcle. Les ordres religieux sont touchĂ©s par la crise spirituelle, le couvent des bĂ©nĂ©dictines anglaises, le plus rĂ©cent, ferme en 1784, faute de vocations[a 9].

À la RĂ©volution, la sĂ©cularisation des biens du clergĂ© porte un coup fatal Ă  plusieurs Ă©tablissements religieux. Saint-Mellon est dĂ©truite ainsi que Saint-Pierre et Saint-AndrĂ©. Les ursulines et les jĂ©suites ainsi que l’abbaye de Saint-Martin disparaissent. Les ambitions politiques de Pontoise sont ruinĂ©es : sans avoir consultĂ© la population, la RĂ©volution rattache la ville au nouveau dĂ©partement de Seine-et-Oise. Elle devient le chef-lieu d’un district d’une centaine de communes de 1790 Ă  1795, et ne reprend qu’une modeste importance comme chef-lieu d’arrondissement sous le Consulat. En l’an II de la RĂ©publique, une tentative d’annexion de Saint-Ouen-l’AumĂŽne Ă©choue, et la population stagne Ă  un peu plus de cinq-mille habitants durant la moitiĂ© du XIX siĂšcle[a 10].

Comme on le voit sur l’aquarelle de Louis Signy, en 1792, le pont est toujours habitĂ©, mais ses arches centrales sont dĂ©sormais trop Ă©troites pour laisser passer les bateaux, qui n’ont pas cessĂ© de grandir. Ce pont sera remodelĂ© entre 1800 et 1840, fortement remaniĂ© en 1870, remplacĂ© en 1891 par un pont mĂ©tallique avant d’ĂȘtre dĂ©truit par le gĂ©nie militaire français en juin 1940. RemplacĂ© par un pont provisoire en bois aprĂšs l’Armistice il est remplacĂ© en janvier 1948 par un pont Ă  deux culĂ©es et poutres en acier[40].

Au XIX siĂšcle, l’arrivĂ©e, en janvier 1846, de la ligne de chemin de fer de Paris Ă  Lille et la Belgique suscite des espoirs de dĂ©veloppement, mais la gare, dite de “Pontoise”, se nomme en fait Saint Ouen lĂšs Pontoise et se situe Ă  plus de 2 km sur l’autre rive de l’Oise, Ă  Épluches, hameau du nord de Saint-Ouen-l’AumĂŽne. Elle n’a qu’un impact fort limitĂ© sur la ville. Mais une gare est enfin construite aux portes de la ville en 1863, le long de la Viosne, lors de l’ouverture de la ligne Paris-Dieppe, et permet Ă  Pontoise de communiquer avec Paris et la banlieue proche. Le niveau de la population amorce une reprise, et les zones industrielles et d’habitat se dĂ©veloppent aux alentours grĂące au train (nƓud ferroviaire de Saint-Ouen-l’AumĂŽne).

Un projet de grandes percĂ©es comme Ă  Paris voit le jour pour relier les quatre points cardinaux Ă  l’Ă©glise Saint-Maclou (cathĂ©drale depuis 1966) : seule la rue Thiers, Ă  l’origine nommĂ©e rue ImpĂ©riale, en direction de la nouvelle gare et en forte pente est inaugurĂ©e le 10 octobre 1869, en mĂȘme temps que la statue du gĂ©nĂ©ral du Premier Empire Charles Victoire Emmanuel Leclerc, natif de la ville, qui la surplombe.

En septembre 1870 se dĂ©roulent le dĂ©sastre de Sedan et la guerre franco-prussienne ; dĂšs le 15, des cavaliers uhlans cherchent un passage sur l’Oise pour rejoindre Saint-Ouen-l’AumĂŽne, mais le GĂ©nie français a fait sauter les ponts quelques jours plus tĂŽt. Les cavaliers passent nĂ©anmoins sur un pont de bateaux et rĂ©clament immĂ©diatement de l’argent Ă  la ville qui doit lancer un emprunt. Pontoise est occupĂ©e du 18 septembre 1870 au 26 juin 1871 ; durant cette pĂ©riode, les habitants sont obligĂ©s d’hĂ©berger chez eux les soldats prussiens.

De 1870 Ă  1910, Pontoise est une petite ville bourgeoise de six mille habitants dirigĂ©e par les notables, ancrĂ©e Ă  droite durant 40 ans. L’industrialisation ne la concerne que faiblement, les usines s’Ă©difiant sur la rive gauche au nord de Saint-Ouen-l’AumĂŽne.

Le un orage causa de gros dégùts à Neuville, et dévasta Jouy-le-Moutier, Vauréal, Boisemont, Courdimanche, Osny, Cergy, Puiseux, et Pontoise.

En septembre 1914, les avant-postes de l’armĂ©e allemande, sur la rive droite, parviennent Ă  Auvers-sur-Oise, et, en Ă©claireurs, des cavaliers uhlans de la garde des Hussards Ă  tĂȘte de mort du Kronprinz sont vus Ă  l’entrĂ©e d’Ennery.
Mais l’armĂ©e allemande recule aussitĂŽt, car la contre-attaque de l’armĂ©e française, avec l’aide des taxis parisiens envoyĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Gallieni sur Nanteuil-le-Haudouin et de Silly-le-Long, pendant la premiĂšre bataille de la Marne et oblige les Allemands Ă  se replier. Pontoise n’est pas occupĂ©e. L’atmosphĂšre de la ville est patriotique, mais le maire, M. Mallet, reçoit un blĂąme de la part de l’autoritĂ© militaire, ce qui le pousse un moment Ă  la dĂ©mission : il avait fait connaĂźtre aux Pontoisiens l’Ă©ventualitĂ© de devoir Ă©vacuer la ville, ce qui a Ă©tĂ© jugĂ© comme « dĂ©faitiste ». Durant la PremiĂšre Guerre mondiale, chaque semaine voit s’Ă©grener les noms des disparus. Lors du raid de dirigeables contre Paris et sa banlieue le 21 mars 1915 un Zeppelin survole Pontoise et la rĂ©gion[41].

Durant l’entre-deux-guerres, Pontoise est une tranquille ville de province de douze mille habitants, dirigĂ©e par une municipalitĂ© radicale et modĂ©rĂ©e.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Pontoise se prĂ©pare au pire : des abris anti-aĂ©riens sont creusĂ©s dans le jardin de la ville, mais rien ne se passe. Subitement, les bombardements surviennent les 7 et 10 juin 1940. Le quartier du pont routier est ravagĂ© par les bombes allemandes, l’HĂŽtel-Dieu disparaĂźt avec toutes ses archives. Le pont routier a Ă©tĂ© minĂ© par le GĂ©nie français afin de ralentir les troupes ennemies ce qui, comme en 1870, ne les empĂȘche pas de traverser l’Oise en direction de Paris sur un pont de bateaux. Les Pontoisiens Ă©vacuent la ville ; au dĂ©but de l’Ă©tĂ© 1940, elle ne compte plus qu’une centaine d’habitants dont les membres de la Croix Rouge de Paris. Un pont de bois est ouvert Ă  la circulation le 15 septembre 1940, et les troupes allemandes s’installent dans la caserne du quartier Bossut, abandonnĂ©e par le 1er rĂ©giment de dragons (1 RD). Durant quatre ans, Pontoise vit, comme toute la France, Ă  l’heure des restrictions (moins durement nĂ©anmoins qu’Ă  Paris puisque la ville est plus campagnarde), du couvre-feu Ă  22 heures, de la presse soumise et du bruit de bottes des troupes d’occupation, surtout dans le quartier Saint-Martin.

L’hiver 1941-1942 est particuliĂšrement rude : l’Oise est entiĂšrement gelĂ©e. Cette annĂ©e-lĂ , des rĂ©sistants sont arrĂȘtĂ©s et exĂ©cutĂ©s ou dĂ©portĂ©s. La ville est de nouveau bombardĂ©e avant la LibĂ©ration, cette fois par les alliĂ©s, essentiellement par des bombardiers anglais type Lancaster, afin de dĂ©truire les ponts sur l’Oise, routier et ferroviaire, les 9 et 14 aoĂ»t 1944, pour freiner voire couper la retraite des troupes allemandes et les obliger Ă  remonter vers la Belgique le long de la rive droite de l’Oise, plutĂŽt que de renforcer les effectifs allemands autour de Paris devant appliquer les ordres d’Hitler : dĂ©truire la capitale française avant d’Ă©vacuer vers l’est pour dĂ©fendre les Vosges et les frontiĂšres du III Reich. Aucun de 2 ponts ne sera touchĂ©, contrairement aux habitations tout au long de l’Oise sur les 2 rives. La ville est finalement libĂ©rĂ©e le 30 aoĂ»t[a 14].

AprĂšs la guerre, le comitĂ© de LibĂ©ration rebaptise plusieurs rues afin de rendre hommage aux victimes de l’occupation allemande : l’impasse du CollĂšge est renommĂ©e impasse Chabanne, la rue Basse devient rue Pierre-Butin, le boulevard d’Ennery devient le boulevard Jacques-TĂȘte, la rue de l’ÉpĂ©e devient la rue Marcel-Rousier, et la Grande-Rue est renommĂ©e Alexandre-Prachay, dĂ©putĂ© communiste de la ville arrĂȘtĂ© et dĂ©cĂ©dĂ© en 1943. D’autres rĂ©sistants disparus sont Ă©galement honorĂ©s, notamment Lucien Francia, Éric de Martimprey et Jean-Paul Soutumier. Le boulevard des FossĂ©s devient Ă©galement le boulevard Jean-JaurĂšs, afin de « rendre hommage au grand tribun ». Enfin, le quartier du pont est reconstruit dans un style Ă©voquant les bords de Loire et le nouveau pont routier est inaugurĂ© en 1947. La ville retrouve une nouvelle prospĂ©rité : la population de la ville double entre 1945 et la fin du siĂšcle avec la construction de nouveaux quartiers au nord de la ville. De 1954 Ă  1958, le quartier des Cordeliers sort de terre : de 1948 Ă  1962, 1 200 logements sont construits.

En 1968 avec la crĂ©ation du dĂ©partement du Val-d’Oise, Pontoise devient la ville PrĂ©fecture du nouveau dĂ©partement, le siĂšge d’un Ă©vĂȘchĂ© en 1966, et connaĂźt donc un essor administratif et commercial remarquable. Elle devient ensuite le centre de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, aux cĂŽtĂ©s du village de Cergy. La ville continue Ă  se dĂ©velopper jusque dans les annĂ©es 1980, avec l’apparition de tours de logements HLM sur le Plateau et prĂšs de sa limite avec Cergy grĂące aux nouveaux quartiers de Marcouville, des Louvrais (1965-1972) et enfin des Larris. La croissance de la ville se poursuit entre le plateau Saint-Martin et Cergy. En effet, il est prĂ©vu de lotir les treize hectares de la caserne Bossut, qui n’assure plus de fonction militaire. Les terrains ont Ă©tĂ© cĂ©dĂ©s Ă  la communautĂ© d’agglomĂ©ration pour un vaste plan d’amĂ©nagement et d’urbanisation qui devrait durer une dizaine d’annĂ©es Ă  partir de 2008.

La ville appartient Ă  l’unitĂ© urbaine et Ă  l’aire urbaine de Paris.

AntĂ©rieurement Ă  la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement du Val-d’Oise et Ă  son arrondissement de Pontoise, aprĂšs un transfert administratif effectif au . Bien que la ville soit officiellement le chef-lieu du dĂ©partement, la prĂ©fecture et le conseil dĂ©partemental ont leur siĂšge dans la commune voisine de Cergy.

L’arrondissement de Pontoise existait dĂ©jĂ  lorsque la ville Ă©tait chef-lieu d’arrondissement de Seine-et-Oise. Toutefois, la sous-prĂ©fecture a cessĂ© son activitĂ© Ă  Pontoise en 2016.

Pour l’Ă©lection des dĂ©putĂ©s, la ville fait partie de la premiĂšre circonscription du Val-d’Oise.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Pontoise. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de une à 32 communes.

La prĂ©sence d’une Cour de Justice Ă  Pontoise remonte Ă  l’Ancien RĂ©gime (exil du Parlement de Paris). On trouve Ă  Pontoise plusieurs juridictions : un tribunal judiciaire, un tribunal de commerce, un tribunal administratif et un conseil de prud’hommes. Un nouveau palais de justice a ouvert ses portes le 11 octobre 2006.

À proximitĂ©, la maison d’arrĂȘt situĂ©e Ă  Osny a Ă©tĂ© mise en service en 1990 ; elle remplace l’ancienne prison de Pontoise, considĂ©rĂ©e comme la plus vĂ©tuste de France avant sa fermeture dĂ©finitive. Le Barreau de Pontoise, l’un des plus importants de France, fut constituĂ© en 1887.

La ville est membre de la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Cergy-Pontoise.

Politiquement, Pontoise est une commune oscillant entre droite et gauche en fonction des consultations Ă©lectorales. Le maire Philippe Houillon (UMP) a pris la suite de Jean-Michel Rollot (PS) en 2001. Il est reconduit Ă  l’issue du premier tour des Ă©lections municipales de mars 2008 avec 52,18 % des voix.

À l’élection prĂ©sidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tĂȘte Jacques Chirac avec 19,5 %, suivi de Lionel Jospin avec 17,3 %, Jean-Marie Le Pen avec 15,4 %, puis François Bayrou avec 7,6 %, NoĂ«l MamĂšre avec 7,1 %, Jean-Pierre ChevĂšnement avec 6,8 %, Arlette Laguiller avec 4,8 % aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 4 %. Au second tour, les Ă©lecteurs ont votĂ© Ă  84,1 % pour Jacques Chirac contre 15,9 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 19,7 %, rĂ©sultat proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %).

Au rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© constitutionnel pour l’Europe du , les Pontoisiens ont approuvĂ© Ă  une courte majoritĂ© la Constitution EuropĂ©enne, avec 51,98 % de Oui contre 48,02 % de Non avec un taux d’abstention de 34,16 % (France entiĂšre : Non Ă  54,67 % ; Oui Ă  45,33 %). Ces chiffres sont contraires Ă  la tendance dĂ©partementale du Val-d’Oise (Non Ă  53,47 % ; Oui Ă  46,53 %) mais proches des rĂ©sultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %).

À l’élection prĂ©sidentielle de 2007, le premier tour a vu arriver en tĂȘte Nicolas Sarkozy avec 30,70 %, suivi par SĂ©golĂšne Royal avec 29,73 %, François Bayrou avec 20,56 %, Jean-Marie Le Pen avec 7,48 %, enfin Olivier Besancenot avec 3,74 %, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tĂȘte Nicolas Sarkozy Ă  une trĂšs courte majoritĂ© avec 50,36 % contre 49,64 % pour SĂ©golĂšne Royal (rĂ©sultat national : respectivement 53,06 et 46,94 %).

À l’Ă©lection municipale de mars 2008, la liste « Pontoise 2008 : une volontĂ© partagĂ©e » conduite par le maire sortant Philippe Houillon obtient au premier tour, avec un taux de participation de 53,47 %, 4 400 suffrages pour 52,18 % des suffrages exprimĂ©s. En l’absence de second tour, la liste obtient le 9 mars 2008 vingt-sept siĂšges de conseillers municipaux, pour cinq Ă  la liste « Pontoise Ensemble » conduite par Didier Peyrat, deux Ă  la liste « Pontoise 2008-2014 » et un Ă  la liste « Pontoise Ă  gauche vraiment ! » ».

Le maire est réélu dÚs le 1 tour lors des municipales de 2014[52].

Lors des Ă©lections municipales de 2020, il ne se reprĂ©sente pas et deux de ses maires-adjoints, StĂ©phanie Von Euw et GĂ©rard Seimbille, s’opposent dans ce scrutin. Au second tour, la liste de StĂ©phanie Von Euw, soutenue par le maire sortant, obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 50,15%, devançant largement les listes menĂ©es par GĂ©rard Seimbille (DVD, 27,11 %) et Sandra Nguyen DĂ©rosier (union de la gauche, 22,74 %), lors d’un scrutin marquĂ© par 70,22 % d’abstention[54].

La municipalité de Pontoise a conclu trois jumelages avec :

Avec environ 10 000 habitants au XIV siĂšcle, Pontoise a Ă©tĂ© Ă  la fin du Moyen Âge une des villes les plus importantes du royaume. AprĂšs un long dĂ©clin consĂ©cutif Ă  la guerre de Cent Ans, Ă  la perte de sa position militaire stratĂ©gique d’avant-poste face Ă  la Normandie et Ă  l’abandon de la ville par les rois de France, Pontoise a rĂ©amorcĂ© une lente progression dĂ©mographique grĂące Ă  l’arrivĂ©e du chemin de fer, en 1846 sur la rive gauche de l’Oise Ă  Saint-Ouen-l’AumĂŽne et en 1863 Ă  Pontoise mĂȘme. AprĂšs une chute de population liĂ©es aux nombreuses destructions des bombardements de 1944, la ville a connu une progression spectaculaire au dĂ©but des annĂ©es 1970 aprĂšs son intĂ©gration Ă  la ville nouvelle de Cergy-Pontoise et sa promotion en tant que chef-lieu du nouveau dĂ©partement du Val-d’Oise. Elle a ainsi gagnĂ© prĂšs de 10 000 habitants entre 1968 et 1975, avant de connaĂźtre une stagnation depuis cette date, l’ensemble du territoire communal Ă©tant urbanisĂ©, et les nouvelles constructions ne compensant que la diminution du nombre de personnes par foyer, phĂ©nomĂšne global dans le monde occidental.


L’Ă©volution du nombre d’habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l’Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d’une enquĂȘte par sondage auprĂšs d’un Ă©chantillon d’adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans,

En 2019, la commune comptait 32 405 habitants, en augmentation de 8,65 % par rapport Ă  2013 (Val-d’Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

La pyramide des Ăąges de Pontoise montre une lente mutation dĂ©mographique de la ville entre 1990 et 1999 avec l’accroissement significatif de la part des adultes et le recul du nombre de jeunes.

ConformĂ©ment Ă  la rĂ©gion Île-de-France dans son ensemble, Pontoise voit la part des enfants (moins de 15 ans) diminuer avec une baisse de 2 points entre les deux recensements de 1990 et 1999. Ces valeurs restent presque conformes Ă  la part des moins de quinze ans dans la rĂ©gion (19,1 % des hommes et 17,7 % des femmes Ă  Pontoise contre respectivement 19,9 % et 17,9 % dans la rĂ©gion). Mais contrairement Ă  la tendance rĂ©gionale, la part des 15 Ă  29 ans reste importante, mĂȘme si elle a lĂ©gĂšrement reculĂ© depuis 1990. La part des 45 Ă  59 ans en revanche a fortement augmentĂ© dans la ville, plus encore que la tendance globale rĂ©gionale. La tranche des plus de 60 est quant Ă  elle tout Ă  fait conforme Ă  la rĂ©gion, tant en proportion qu’en progression,.

Vingt-trois Ă©tablissements scolaires publics dispensent l’enseignement Ă  Pontoise : neuf Ă©coles maternelles, neuf Ă©coles primaires, trois collĂšges : Chabanne, Nicolas-Flamel (anciennement collĂšge des Louvrais) et Parc-aux-Charrettes (RRS) et deux lycĂ©es gĂ©nĂ©raux et techniques (lycĂ©e Pissarro (en) et Kastler (en)) prĂ©parant Ă©galement au BTS ainsi qu’aux concours d’entrĂ©e aux Grandes Écoles (maths sup et maths spĂ©, commerce).

La ville compte par ailleurs quatre Ă©tablissements privĂ©s, l’école primaire Saint-Louis, le collĂšge et lycĂ©e privĂ© catholique Saint-Martin-de-France (internat et externat), le collĂšge et lycĂ©e catholique Notre-Dame-de-la-Compassion (en) et le collĂšge et lycĂ©e Vauban.

La commune relĂšve de l’acadĂ©mie de Versailles. Les Ă©coles sont sous l’autoritĂ© de l’Inspection de l’Éducation Nationale de Cergy Est – Pontoise. La circonscription fait partie du bassin d’éducation et de formation de Pontoise.

Le site Saint-Martin de l’universitĂ© de Cergy-Pontoise, spĂ©cialisĂ© dans les sciences, est situĂ© sur le territoire de la commune. Créée en 1991, l’universitĂ© accueillait un total de 19 250 étudiants sur son campus en 2007.

Foire annuelle en novembre depuis le Moyen Âge, la foire Saint Martin est aujourd’hui devenue une fĂȘte foraine. Elle a traditionnellement pour spĂ©cialitĂ©s culinaires le hareng, qui Ă©tait amenĂ© facilement de Dieppe par la route Dieppe-Paris qui traverse Pontoise, et le ginglet, vin produit autrefois dans Cergy-Pontoise, aujourd’hui aux alentours. Une foire commerciale se dĂ©roule Ă©galement Ă  la mĂȘme pĂ©riode dans le Parc des Expositions de Cergy-Pontoise. En 2008, la foire voit sa 838 édition.

Le Parc des expositions avec la Halle Saint-Martin se trouve Ă  Pontoise sur l’ancienne chaussĂ©e Jules CĂ©sar, lieu de plusieurs salons rĂ©gionaux et Ă©galement le Salon national de l’humanitaire.

Le théùtre des Louvrais (L’Apostrophe, scĂšne nationale) a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 1974. DĂ©truit par un incendie criminel lors des Ă©meutes urbaines de novembre 2005, le théùtre a rouvert ses portes en mars 2007.

Depuis 1986, le Festival Baroque de Pontoise propose des interprétations des grands compositeurs des XVII et XVIIIe siÚcles. Le festival se tient chaque année en septembre et octobre, son directeur est Pascal Bertin.

Depuis 2002, Piano Campus est « La » grande fĂȘte du piano en RĂ©gion Ile-de-France. La ville de Pontoise et la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration de Cergy-Pontoise deviennent, le temps d’un hiver, la capitale francilienne du piano avec un Piano Campus Festival consacrĂ© aux jeunes talents et un concours international. Les objectifs de Piano Campus sont pluriels : offrir des concerts gratuits de qualitĂ© sur tout le territoire du Val d’Oise, d’Ile-de-France et hors-les-murs, participer au projet d’éducation musicale et de dĂ©mocratisation (sensibilisations pour les scolaires, collĂ©giens, lycĂ©ens, Ă©tudiants, avec distribution gratuite de CD), aider les jeunes pianistes grĂące Ă  des formations rĂ©guliĂšres (Masterclasses, cours d’interprĂ©tation) et participer Ă  leur  insertion professionnelle grĂące au concours international clĂŽturant Piano Campus en les invitant au Piano Campus Festival ainsi que dans les saisons et festivals partenaires.

Pontoise compte une piscine dans le quartier des Louvrais et sept autres sont situĂ©es dans les communes voisines. Une patinoire se situe sur le parvis de la PrĂ©fecture Ă  Cergy. La ville possĂšde en outre de nombreuses installations : un boulodrome, trois gymnases, une salle de danse, un terrain de tir Ă  l’arc, un stand de tir, un complexe sportif et un hall omnisports et quatre stades dont un consacrĂ© au rugby.

La base de loisirs de Cergy-Pontoise occupe une surface de 250 hectares dont 150 en plans d’eau, au centre de la boucle de l’Oise Ă  Cergy et Neuville-sur-Oise. Elle permet la pratique de nombreux sports et loisirs, planche Ă  voile, baignade, tennis, badminton, parcours de mini-golf
 tout comme la simple promenade. Un stade d’eau vive, unique en Europe, et un tĂ©lĂ©ski nautique permettent la pratique du rafting, kayak, wakeboard et autres sports de glisse. Trois parcours de golfs sont situĂ©s Ă  VaurĂ©al, Jouy-le-Moutier et Saint-Ouen-l’AumĂŽne.

Parmi les Ă©quipes et clubs, on peut citer le Hockey Club de Cergy-Pontoise (hockey sur glace), l’Entente Cergy Osny Pontoise BB (basket-ball), le Judo Club de Pontoise, le RCACP (Racing club de l’agglomĂ©ration de Cergy-Pontoise), et surtout le Tennis Club de Pontoise ou le club de tennis de table de l’AS Pontoise-Cergy TT qui devient champion d’Europe en 2014 et en 2016 et champion de France en 2015 et 2016.

Pontoise accueille le plus important centre hospitalier du dĂ©partement, l’hĂŽpital RenĂ©-Dubos. Il est l’hĂ©ritier de l’ancien HĂŽtel-Dieu de Pontoise situĂ© sur les bords de l’Oise, dĂ©truit par un bombardement en 1940. En 2002, l’hĂŽpital a enregistrĂ© 35 000 hospitalisations, 257 000 consultations, 87 000 passages aux urgences, 133 000 appels au SAMU et 3 328 naissances. Le centre hospitalier est dotĂ© d’un budget annuel global dĂ©passant 150 millions d’euros et emploie 2 700 salariĂ©s. Il a Ă©tĂ© plusieurs fois classĂ© parmi les cinquante meilleurs hĂŽpitaux de France,. Une nouvelle maternitĂ© a ouvert ses portes en 2006 (classĂ©e en niveau 3 de soins)[73].

La ville possÚde également deux maisons de retraite.

La presse locale est constituĂ©e de plusieurs publications : outre le magazine municipal Pontoise infos, complĂ©tĂ© par une lettre municipale d’information mensuelle qui rappelle les travaux de voirie ou les dates de rĂ©unions publiques par exemple, la communautĂ© d’agglomĂ©ration diffuse un magazine gratuit Douze comme une, jeu de mot autour du nombre de communes composant cette communautĂ©.

La ville renferme les siĂšges des journaux La Gazette du Val-d’Oise et L’Écho rĂ©gional, le siĂšge dĂ©partemental du journal Le Parisien se situant dans la ville voisine de Cergy.

La chaĂźne de tĂ©lĂ©vision dĂ©partementale VOtv, financĂ©e essentiellement par le Conseil gĂ©nĂ©ral, a ses studios dans les bĂątiments de l’universitĂ© Saint-Martin de Pontoise. Elle a Ă©tĂ© diffusĂ©e de la Tour Eiffel dans le cadre des expĂ©rimentations de diffusion de tĂ©lĂ©visions locales. Elle est actuellement disponible en partage de temps d’antenne sur TĂ©lif, rassemblement de tĂ©lĂ©visions locales d’Île-de-France diffusĂ© par satellite, sur les rĂ©seaux cĂąblĂ©s de Numericable et via l’ADSL.

Deux radios locales Ă©mettent sur l’ensemble de la ville nouvelle, RGB (99.2 FM) et la radio Ă©tudiante REVE FM (89.6 FM); toutes deux diffusent leurs programmes de Cergy.

Une association gĂšre le site 95degres.net qui prĂ©sente l’agenda culturel de Cergy-Pontoise et ses environs.

Les fidĂšles de la paroisse sont accueillis Ă  la cathĂ©drale Saint-Maclou, Ă  l’Ă©glise Notre-Dame et Ă  l’Ă©glise Saint-Pierre des Louvrais. La paroisse de Pontoise relĂšve du doyennĂ© et du diocĂšse de Pontoise.

La chapelle Saint-Mathias : acquise en 1981, agrandie et embellie en 1999, elle fut bĂ©nie par Bernard Fellay le 16 janvier 2000. Ouverte relativement rĂ©cemment, elle bĂ©nĂ©ficie cependant de boiseries anciennes pour le chƓur mais aussi d’un autel et d’un vitrail datant tous du XIXe siĂšcle.

Parmi les autres lieux de culte de la ville, existent le couvent des CarmĂ©lites de Pontoise, la mosquĂ©e de Pontoise et l’Ă©glise Ă©vangĂ©lique.

Pontoise abrite de nombreuses fonctions administratives et ecclĂ©siastiques (tribunal, sous-prĂ©fecture, Ă©vĂȘchĂ©, cathĂ©drale, Ă©glises
) malgrĂ© le dĂ©part de certains services publics, dĂ©sormais situĂ©s Ă  Cergy : succursale de la Banque de France, TrĂ©sor public. Elle a aussi une dĂ©lĂ©gation de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles-Val-d’Oise-Yvelines pour le Val d’Oise.

Le caractĂšre provincial de la ville a attirĂ© de nombreuses professions libĂ©rales, Ă  commencer par les avocats, autour d’une des dix premiĂšres citĂ©s judiciaires de France. En revanche, elle possĂšde peu de siĂšges sociaux, bien que 770 entreprises aient Ă©tĂ© recensĂ©es Ă  Pontoise en 2005.

Le centre hospitalier rĂ©gional RenĂ©-Dubos est l’hĂ©ritier de l’ancien HĂŽtel-Dieu de Pontoise. Il emploie prĂšs de 400 mĂ©decins et plus de 2300 agents hospitaliers, constituant le premier employeur public de l’agglomĂ©ration de Cergy-Pontoise,. Quant Ă  la clinique Sainte-Marie, fondĂ©e Ă  Pontoise en 1930 par le Docteur Breton, elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  Osny en 2005. La plupart des mĂ©decins spĂ©cialistes exerçant leur activitĂ© en centre-ville consultent dans l’un ou l’autre des deux Ă©tablissements.

Le commerce de dĂ©tail est bien reprĂ©sentĂ© dans le centre ancien (alimentation, Ă©quipement de la maison, Ă©quipement de la personne) mais sa pĂ©rennitĂ© n’est pas acquise. La reprise des commerces Ă  la suite des dĂ©parts en retraite n’est pas systĂ©matique. Les marchĂ©s de Pontoise sont trĂšs frĂ©quentĂ©s (cinq jours de marchĂ© par semaine en diffĂ©rents endroits de la ville, le plus important se dĂ©roulant le samedi matin depuis le Moyen Âge).

Un centre commercial de proximitĂ© intĂ©grant plusieurs petits commerces et un supermarchĂ© (enseigne Ed) est situĂ© dans le quartier des Louvrais. Un centre commercial, beaucoup plus vaste (hypermarchĂ© E.Leclerc) se situe aux limites de la ville, au lieu-dit la Croix-Saint-SimĂ©on Ă  Osny. Deux autres grands centres commerciaux sont situĂ©s dans les villes voisines et concurrencent durement le petit commerce pontoisien : le plus important, en taille et en frĂ©quentation, est constituĂ© par le centre commercial rĂ©gional les 3 Fontaines Ă  Cergy ; on trouve Ă©galement la zone commerciale de l’Oseraie qui poursuit son dĂ©veloppement autour de l’hypermarchĂ© Auchan et du magasin Leroy Merlin.

Avec l’obtention du label « ville d’art et d’histoire », la municipalitĂ© mise sur le dĂ©veloppement du tourisme (tourisme fluvial, dĂ©couverte du patrimoine bĂąti et souterrain).

En 1999, 29,3 % des actifs pontoisiens ayant un emploi travaillaient dans la commune. Ce chiffre relativement Ă©levĂ© pour la rĂ©gion a nĂ©anmoins lĂ©gĂšrement reculĂ© de 3,7 points entre 1990 et 1999. Mais prĂšs d’un tiers des actifs travaillaient hors du dĂ©partement, essentiellement Ă  Paris et dans les Hauts-de-Seine.

La voiture particuliĂšre reste le moyen de transport privilĂ©giĂ© des dĂ©placements domicile-travail puisqu’elle reprĂ©sentait 48,9 % des dĂ©placements en 1999 contre 24,7 % pour les transports en commun et 10,1 % pour la marche Ă  pied.

Le taux de chÎmage était supérieur à la tendance nationale avec 12,6 % en 2014 (moyenne nationale :10,4 % en 2014).

En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 29 145 €, ce qui plaçait Pontoise au 15585 rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[77]. En 2015, 102 redevables pontoisiens Ă©taient soumis Ă  l’impĂŽt de solidaritĂ© sur la fortune (ISF), pour un patrimoine moyen de 2 399 749 € et 9 531 € de contribution en moyenne.

Les professions intermĂ©diaires sont trĂšs reprĂ©sentĂ©es Ă  Pontoise avec 27,3 % des actifs (contre 25,6 % en moyenne rĂ©gionale et 23,1 % en moyenne nationale). Mais ce sont les employĂ©s qui sont les plus reprĂ©sentĂ©s, avec 32,3 % des habitants de la commune (contre 29,5 % en Île-de-France et 28,8 % en France). Les ouvriers reprĂ©sentent quant Ă  eux que 19,8 % des actifs de la commune (16,5 % en rĂ©gion Île-de-France et 25,6 % en France). Les cadres et professions intellectuelles reprĂ©sentent 17,0 % des Pontoisiens (contre 13,1 % en moyenne en France et 22,8 % en moyenne rĂ©gionale). Les agriculteurs reprĂ©sentent 0,1 % des actifs de la ville.

Le taux de Pontoisiens ayant suivi des études supérieures avec 24,3 % est supérieur à la moyenne nationale (18,1 %) mais nettement inférieur à la moyenne régionale (28,1 %).

Pontoise est signataire d’une convention « Ville d’art » depuis 1978. En raison de la richesse de son patrimoine et des efforts pour le mettre en valeur, elle a obtenu le 30 mars 2006 le label Ville d’art et d’histoire.

La ville possĂšde de nombreux monuments historiques classĂ©s ou inscrits. Une partie de son territoire constitue un site inscrit (le mont BĂ©lien et le quartier de l’Hermitage) et le site du chĂąteau et parc de Marcouville, est classĂ©. Le classement du centre-ville en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) a Ă©tĂ© mis Ă  l’Ă©tude en 1998, ce projet, dĂ©jĂ  mis en Ɠuvre dans la commune voisine d’Auvers-sur-Oise, pourrait aboutir avant 2010,[Passage à actualiser]. Le cimetiĂšre de Pontoise abrite plusieurs sĂ©pultures de personnalitĂ©s.

Pontoise compte douze monuments historiques sur son territoire, deux classĂ©s et dix inscrits, dont deux sont des caves mĂ©diĂ©vales sous des maisons privĂ©es, non ouvertes Ă  la visite mĂȘme lors des JournĂ©es du patrimoine.

Pontoise possĂšde de nombreux jardins privĂ©s et potagers, ainsi que cinq parcs et jardins publics. S’y ajoute un rĂ©seau de 15 km de sentes rurales se faufilant entre les propriĂ©tĂ©s privĂ©s et permettant de dĂ©couvrir les espaces naturels, nombreux Ă  proximitĂ© du centre-ville. Les sentes peuvent avoir quelques dizaines de mĂštres de longueur seulement, voire atteindre plusieurs kilomĂštres. La plupart se concentrent dans les quartiers semi-ruraux de l’Hermitage et du Chou, au nord, ainsi que prĂšs des bords de la Viosne, Ă  l’ouest du centre-ville prĂšs de la voie ferrĂ©e. L’hĂŽtel de Verville et l’hĂŽtel de Monthiers possĂšdent de remarquables jardins privĂ©s. On peut citer Ă©galement les jardins familiaux de l’Hermitage, potagers immortalisĂ©s par Camille Pissarro, des PĂątis ou le Clos des Anglaises (quartier Saint-Martin). Pontoise possĂšde par ailleurs des vignes, le vignoble de la commune de Saint-Martin.

Pontoise possĂšde un important rĂ©seau de caves et souterrains. Le Mont BĂ©lien, sur lequel l’ancien chĂąteau de Pontoise avait Ă©tĂ© Ă©difiĂ©, est un Ă©peron de calcaire. L’extraction du matĂ©riau nĂ©cessaire Ă  la construction a laissĂ© de nombreuses caves et carriĂšres du XII au XVIe siĂšcle : « carriĂšre du ChĂąteau », le « port souterrain », la « glaciĂšre », la « cave des Moineaux », la chapelle souterraine du presbytĂšre, etc. On peut visiter ces souterrains lors des journĂ©es europĂ©ennes du patrimoine, au mois de septembre, ou sur rendez-vous auprĂšs de l’office de tourisme de Pontoise (visite chaque dimanche).

La ville compte trois bibliothĂšques : une centrale en centre-ville (Guillaume-Apollinaire) qui met Ă  disposition 67 500 documents sur 1 600 m, et deux annexes de quartier aux Louvrais et Marcouville. La bibliothĂšque centrale, qui occupe son emplacement rue Alexandre-Prachay depuis 1988, possĂšde un fonds patrimonial riche de 16 000 documents, dont des incunables du XVe siĂšcle, ce qui en fait le plus important du dĂ©partement. Il fut constituĂ© par les diverses saisies rĂ©volutionnaires, en particulier dans les Ă©tablissements monastiques, et par des dons d’Ă©rudits locaux au XIX et XXe siĂšcle, comme M. Ernest Mallet, maire de Pontoise et prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© historique qui lĂ©gua toute sa bibliothĂšque personnelle et sa fortune Ă  la municipalitĂ© afin d’Ă©difier un bĂątiment digne de ce nom pour accueillir les fonds historiques. Les bibliothĂšques comptent 5 800 usagers en 2006 dont 3 660 Pontoisiens. DotĂ©es d’un budget annuel d’acquisition de 91 000 euros, elles achĂštent en moyenne 4 500 documents par an.

La SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de Pontoise, du Val-d’Oise et du Vexin, a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1877. Son siĂšge, situĂ© rue de la Roche, prĂšs de l’hĂŽtel de ville, abrite une riche bibliothĂšque. Un bulletin et un tome de MĂ©moires rĂ©unissant des articles sur Pontoise et sa rĂ©gion sont publiĂ©s chaque annĂ©e.

Pontoise offre une vie culturelle assez active, mĂȘme si celle-ci peut apparaĂźtre comme peu dynamique. Avec l’obtention en 2006 du statut de ville d’art et d’histoire, elle possĂšde de nombreux projets afin de devenir un pĂŽle incontournable du dĂ©partement.

La ville a attirĂ© les peintres dĂšs le XVII siĂšcle : on peut citer IsraĂ«l Silvestre pour ses vues mĂ©diĂ©vales, Louis-Gabriel Moreau ou Claude Chastillon pour ses gravures. La vue privilĂ©giĂ©e est celle de l’autre rive, qui permet une reprĂ©sentation globale de la ville dominant l’Oise. Mais ces reprĂ©sentations ont essentiellement pour but de mettre en avant les caractĂ©ristiques religieuses et militaires de la citĂ©.

Au XIX siĂšcle, la ville perd la plupart de ses symboles architecturaux et sa reprĂ©sentation Ă©volue vers celle des paysages pittoresques. Turner, le grand peintre anglais la peint sous cet angle. Durant les annĂ©es 1850, Adolphe d’Hastrel est le premier Ă  reprĂ©senter les monuments remarquables de la ville, mais les Ɠuvres produites sont soumises aux commandes du public et le style reste acadĂ©mique.

C’est Ă  partir de l’arrivĂ©e de Camille Pissarro en 1866 que Pontoise devient un lieu majeur de l’histoire de l’art et l’une des capitales du mouvement impressionniste. De nombreux peintres se sont inspirĂ©s de la ville et de sa rĂ©gion pour la crĂ©ation de paysages. Camille Pissarro y sĂ©journe Ă  partir de 1866, puis s’y installe en 1872 jusqu’en 1884. Pontoise reprĂ©sente pour lui une ville accessible grĂące au nouveau chemin de fer, aux loyers suffisamment modĂ©rĂ©s et surtout vierge sur le plan artistique. En effet, pour un paysagiste, peindre un site dĂ©jĂ  arpentĂ© par un grand maĂźtre en fait devenir un disciple. NĂ©anmoins, l’influence de Daubigny, son voisin d’Auvers, se fait parfois sentir dans certaines toiles. En prĂšs de dix-huit ans, il rĂ©alise plus de trois-cents toiles et de nombreuses gravures et dessins. Pissarro ne recherche jamais le pittoresque, il ne fait jamais directement figurer un monument ou lieu original, ou uniquement en second plan. La nature n’est plus reprĂ©sentĂ©e avec une influence romantique, le peintre choisit des perspectives reprĂ©sentant la rĂ©alitĂ©, la vie paysanne, l’industrie. Au cours des annĂ©es 1870, un groupe informel se forme autour de Pissarro, composĂ© d’Armand Guillaumin, Paul CĂ©zanne, Édouard BĂ©liard, Ludovic Piette puis le Pontoisien Louis Hayet, camarade de son fils Lucien.

Ludovic Piette sĂ©journe chez Pissarro Ă  plusieurs reprises de 1874 Ă  1877. Contrairement au maĂźtre, il reprĂ©sente de nombreuses scĂšnes pittoresques de la ville, dont les marchĂ©s, qu’il aborde sous une perspective plus globale afin de mettre en avant la dimension sociale des lieux. Le sujet prime sur l’art, au contraire des impressionnistes.

Pissarro collabore de 1872 Ă  1881 avec Paul CĂ©zanne, qui s’installe pendant un an et demi Ă  Saint-Ouen-l’AumĂŽne puis Ă  Auvers-sur-Oise. Ce travail commun est d’une grande richesse pour les deux peintres. Pissarro invite CĂ©zanne Ă  adhĂ©rer Ă  l’impressionnisme, Ă  peindre sur le motif, en plein air. Les sujets communs sont traitĂ©s de maniĂšre trĂšs diffĂ©rente : tandis que CĂ©zanne peint par aplats de couleurs et simplifie le dessin, Pissarro recherche la fragmentation de la lumiĂšre, ce qui le mĂšnera plus tard vers le pointillisme incarnĂ© par Georges Seurat. En 1879, Paul Gauguin arrive Ă  Pontoise, ce qui inaugure une nouvelle collaboration. Mais plus jeune et moins avancĂ© sur le plan artistique, il se dit Ă©lĂšve du maĂźtre.

Mais des difficultĂ©s financiĂšres obligent Pissarro Ă  quitter la ville au dĂ©but de 1884 pour Éragny-sur-Epte, au nord de Gisors. Il Ă©crit Ă  Claude Monet : « … je suis obligĂ© de quitter Pontoise Ă  mon grand regret, ne trouvant plus une maison, bien situĂ©e et dans des prix modestes. À mon grand regret, car selon moi, Pontoise, Ă  tous les points de vue, me convenait ; mais je pense que vous pouvez trouver votre affaire, pouvant payer un loyer plus Ă©levé ».

D’autres artistes ont habitĂ© ou travaillĂ© dans la rĂ©gion tels que Georges William Thornley Ă  Osny, Vincent van Gogh, Maurice de Vlaminck, Otto Freundlich, Paul DenariĂ© et beaucoup d’autres Ă  Auvers-sur-Oise.

Plusieurs Ă©coles de musiques existent sur la ville. Citons l’Ă©cole de musique Harmonia, l’AccordĂ©on club de Pontoise, l’association Sophie Legris et PlanĂšte musique. L’orchestre d’harmonie de Pontoise existe depuis 1862.

Le cinĂ©ma a fait son apparition Ă  Pontoise en 1899 lors de la foire Saint-Martin. les sĂ©ances de cinĂ©ma ont lieu Ă  la salle des fĂȘtes durant les annĂ©es 1913 Ă 1929. En 1919, ouvre la premiĂšre salle, le « cinĂ©ma des Familles », situĂ© 16, Grande-Rue (actuelle rue Alexandre-Prachay). De nos jours, la salle de la ville, le cinĂ©ma Utopia, est un cinĂ©ma indĂ©pendant qui possĂšde les statuts « Art et Essai » et « CinĂ©ma de Recherche ».

Les quartiers pittoresques de Pontoise et son cĂŽtĂ© « provincial » ont attirĂ© nombre de rĂ©alisateurs. Le premier long mĂ©trage tournĂ© dans la ville est Toute la ville accuse en 1955, un film de Claude Boissol avec Jean Marais. En 1959, c’est La Verte Moisson de François Villiers, puis La FiancĂ©e du pirate en 1969. Plus rĂ©cemment, le film P.R.O.F.S. en 1985 et La Gitane en 1986 de Philippe de Broca font apparaĂźtre une calme ville de Province. La difficultĂ© des tournages Ă  Paris et la proximitĂ© de Pontoise et de la campagne du Vexin français donnent un vĂ©ritable coup d’accĂ©lĂ©rateur au nombre de tournages cinĂ©matographiques. En 1995, Les Allumettes suĂ©doises de Jacques Ertaud est tournĂ© dans la ville, puis Monsieur N., Le Triporteur de Belleville, Un long dimanche de fiançailles, etc.

Parmi les autres films, on peut citer : Les Anges gardiens (1995) de Jean-Marie PoirĂ©, Deux Hommes dans la ville (1973) de JosĂ© Giovanni, L’Esprit de famille (1982) de Roland-Bernard, Victoire, ou la Douleur des femmes (2000) de Nadine Trintignant, Les RiviĂšres pourpres 2 (2004) d’Olivier Dahan, Balzac (1999) de JosĂ©e Dayan (tĂ©lĂ©film), La MĂŽme (2007) d’Olivier Dahan.

Dans la version française du jeu vidĂ©o Secret of Evermore, sorti le 18 septembre 1995 aux États-Unis et le 22 fĂ©vrier 1996 en Europe sur Super Nintendo et dĂ©veloppĂ© par Square USA, la branche amĂ©ricaine de Squaresoft, l’introduction du jeu s’ouvre sur une ville appelĂ©e Pontoise juste avant que le hĂ©ros ne soit tĂ©lĂ©portĂ© dans le monde parallĂšle de PerpĂ©tua. Originellement, le jeu en version amĂ©ricaine nomme la ville Podunk et le monde parallĂšle s’y nomme Evermore.

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