logo artisan

Isolation Combles L’Isle-Adam (95290)

Vous souhaitez amĂ©liorer votre confort et faire des Ă©conomies d’Energie ? Richard Couverture, spĂ©cialiste de l’isolation de combles Ă  L’Isle-Adam et de toiture vous propose ses services en amĂ©nagement et en isolation de vos combles ainsi que pour tout type de travaux de couverture Ă  L’Isle-Adam
 

Nous contacter

artisan qualifie et experimente 95

Artisan
Qualifié

garantie decennal 95

Garantie DĂ©cennale

devis gratuit couvreur val doise

Devis
Gratuit

tarifs competitifs val doise

Tarifs Compétitifs

avis clients bon satisfaction 95 val doise

Satisfaction Clients ✓

Installation d'isolation de Combles Ă  L'Isle-Adam

Vous habitez un logement avec des comble ? Vous souhaitez isoler la derniĂšre piĂšce de votre immeuble, maison ou appartement Ă  L’Isle-Adam ? Que vous soyez professionnel ou particulier , propriĂ©taire ou non de votre celui/celle-ci, Richard Couverture exploitera toute sa compĂ©tence Ă  mener Ă  bien vos travaux d’isolation neuf ou de modernisation, oĂč que vous viviez en tant que couvreur Ă  L’Isle-Adam. BĂ©nĂ©ficiez du savoir-faire de Richard Couverture, rĂ©fĂ©rence en isolation des combles, pour vous assister lors de vos diffĂ©rents projets d’isolation Ă  travers des solutions rentables Ă  long terme.

Pourquoi accomplir l’isolation de vos combles à L'Isle-Adam ?

isolation de combles Ă  L'Isle-Adam

Vous Vous hĂ©sitez toujours en ce qui concerne l’isolation de vos combles Ă  L’Isle-Adam ? Nous pourrons vous expliquer vraiment pourquoi vous devriez de correctement isoler votre appartement sur L’Isle-Adam et ses environs:

  • Une solution sonore : ce n’est jamais agrĂ©able d’aller se coucher dans une salle et d’entendre diffĂ©rents bruits, que ces sons se forment de l’extĂ©rieur ou de l’intĂ©rieur. Au moment oĂč vous choisissez d’isoler vos combles de façon acoustique, vous ne rencotrerez aucun souci. Effectivement, vous serez douillettement installĂ©s dans la piĂšce entretenue dans vos combles. C’est ce dont tout le monde voudrait.
  • Il s’agit, en premier lieu, d’un systĂšme d’isolation calorique : vous ne le constatez peut-ĂȘtre pas, alors que les combles de votre maison constituent un rĂ©el endroit d’air. Et parce que vous en souciez, la chaleur peut augmenter au plus vite. Lorsque vous isolez vos combles, que se passe-t-il ? La chaleur restera Ă  l’intĂ©rieur de votre rĂ©sidence, ce qui n’est pas nĂ©gligeable pour Ă©conomiser de l’Ă©nergie.
    Il s’agit aussi d’une solution Ă©conomique : vous ne le pensez peut-ĂȘtre pas, pourtant vos dĂ©penses de chauffage seront plus rĂ©duites. En effet, du fait que vos combles resteront vraiment isolĂ©es, la chaleur demeurera sous le toit et donc vous accumulerez beaucoup d’énergie. Beaucoup plus pratique, quand on y rĂ©flĂ©chit, non ?
  • Mais c’est aussi une technique Ă©cologique : comme nous le disions ci-dessus, vous ferez beaucoup d’économies en termes dĂ©pense d’énergie. Vous diminuerez donc les gaz Ă  effet de serre, ce qui constituera une solution plus que rentable pour l’écologie.


En outre, de nos jours, il est pratique de recourir Ă  une agence isolation combles L’Isle-Adam Ă  tarif moins cher. Cependant lorsque vous ne voulez pas faire des interventions, considĂ©rez notamment Ă  tous les profits que cela peut vous donner. Nous sommes persuadĂ©s que vous allez les isoler correctement, mĂȘme pour payer une facture de chauffage plus abordable !

Qu’en est-il du coĂ»t pour rĂ©aliser l’isolation des combles Ă  L'Isle-Adam ?

isolation toiture laine de erre L'Isle-Adam

Lorsque vous procĂ©derez Ă  l’isolation des combles sous toiture Ă  L’Isle-Adam, vous devrez payer deux choses diffĂ©rentes : le coĂ»t de l’équipement utilisĂ© pour l’isolation de vos combles , ainsi que le montant de l’intervention. Nous proposons les montants gĂ©nĂ©raux en fonction de l’isolant que vous dĂ©sirez mettre :

  • Laine de roche : 7€ Ă  10€ le mĂštre carrĂ©.
  • Laine de verre : 6€ Ă  10€ par mĂštre carrĂ©.
  • Ouate de cellulose : 28€ Ă  42€ € le mĂštre carrĂ©.
  • Laine de chanvre : 25€ Ă  36€ € le m2.

Par la suite, il vous sera prĂ©fĂ©rable de complĂ©ter le montant de la main d’Ɠuvre. NĂ©anmoins, si vous souhaitez avoir un devis sur mesure, nous sommes lĂ  pour vous aider dans cette dĂ©marche.
Tout compte fait, le systĂšme d’isolation des combles constitue une opĂ©ration cruciale, plus particuliĂšrement dans le cas oĂč vous souhaitez que vos factures de chauffage ne deviennent pas trop exorbitantes. Notons aussi que c’est une technique Ă©coresponsable, ce qui n’est pas insignifiant de nos jours !

Nos Services Ă  L'Isle-Adam

Nous Appeler

À propos de L'Isle-Adam

L’Isle-Adam est une ville francilienne du centre nord du Val-d’Oise situĂ©e sur la rive gauche de l’Oise Ă  vingt-cinq kilomĂštres Ă  vol d’oiseau au nord-nord-ouest des portes de Paris, une dizaine au nord est de Pontoise et trente-cinq au sud de Beauvais. Elle forme avec Parmain, commune voisine de la rive droite de l’Oise, une petite agglomĂ©ration d’environ 16 000 habitants. Ses habitants sont appelĂ©s les Adamois.

LogĂ©e entre la vallĂ©e de l’Oise Ă  l’ouest et, aux trois autres points cardinaux, la forĂȘt de L’Isle-Adam, la ville a Ă©tĂ© le fief puis le lieu de villĂ©giature de Prince du sang et de certaines des plus grandes familles de la noblesse française avant de devenir au XIX siĂšcle une ville bourgeoise attirant les habitants de Paris et de nombreux artistes. Elle est aujourd’hui un prospĂšre chef-lieu de canton Ă  l’extrĂȘme nord de l’aire urbaine de Paris, aux portes du parc naturel rĂ©gional du Vexin français, du Pays de France et de la Picardie.

Le territoire communal fait face, du nord au sud le long de l’Oise, aux communes vexinoises de Champagne-sur-Oise, Parmain, Valmondois et Butry-sur-Oise. Les communes limitrophes des dĂ©limitations terrestres de L’Isle-Adam sont, quant Ă  elles, situĂ©es autour de la forĂȘt. Il s’agit de Mours, Presles, Nerville-la-ForĂȘt, Villiers-Adam et MĂ©riel.

Avec une superficie de 14,94 km, L’Isle-Adam est la sixiĂšme commune la plus Ă©tendue du dĂ©partement, derriĂšre les communes vexinoises d’Arronville et Chars[2], alors que la moyenne dĂ©partementale est de 6,73 km. MalgrĂ© sa population relativement Ă©levĂ©e qui la situe entre Arnouville-lĂšs-Gonesse et Fosses (11 163 habitants Ă  L’Isle-Adam en 1999 pour 6 205 de moyenne par commune dans le dĂ©partement et 3 999 dans l’arrondissement de Pontoise), la densitĂ© de 756 habitants au kmÂČ est infĂ©rieure Ă  la moyenne du Val-d’Oise (887 habitants au kmÂČ) du fait, d’une part, de la superficie importante de la commune et, d’autre part, de la portion de cette surface occupĂ©e par la forĂȘt. Au sein de son canton, pour ce qui est de la population, L’Isle-Adam est la commune la plus peuplĂ©e et reprĂ©sente 43 % de la population. Pour ce qui est de la superficie, elle en recouvre 27 %.

La dĂ©nivellation entre le point le plus bas de la commune au bord de l’Oise (23 m) et le point le plus Ă©levĂ© dans la forĂȘt (117 m) est de 94 mĂštres. La ville se prĂ©sente comme un plan inclinĂ© en direction de l’Oise dont le sommet se situe Ă  l’est dans le massif forestier.

L’Oise borde la commune sur ses limites nord et ouest. Trois Ăźles font partie du territoire communal : l’Ăźle du PrieurĂ©, l’Ăźle de la Cohue et l’Ăźle de la DĂ©rivation, au niveau de laquelle se situent Ă©cluse et barrage.

Trois petits ruisseaux affluents de l’Oise traversent Ă©galement le territoire communal : il s’agit du ru du Bois au nord du centre commercial Le Grand Val, le ru du Vivray Ă  la sortie sud de la commune, avant le hameau de Stors, et le ru du Vieux Moutiers plus au sud encore, au-delĂ  du chĂąteau de Stors. Aucun cours d’eau ne traverse la forĂȘt domaniale.

Plusieurs Ă©tangs et plans d’eau se rencontrent sur le territoire communal, dont notamment l’Ă©tang des Trois Sources dans le bois de Cassan, les Ă©tangs de la Garenne, les mares et plans d’eau du parc de Cassan, un plan d’eau dans la forĂȘt au nord du domaine des Forgets et un autre dans le domaine du Vivray, alimentĂ© par le ru du mĂȘme nom. Enfin, divers petits points d’eau se trouvent autour du Grand Val et aux alentours du golf des Vanneaux.

La commune est alimentĂ©e en eau par la station de traitement de Cassan, situĂ©e sur la commune et gĂ©rĂ©e par la sociĂ©tĂ© Lyonnaise des eaux. L’eau potable de L’Isle-Adam est de trĂšs bonne qualitĂ© bactĂ©riologique, contenant peu de nitrates, dure mais peu fluorĂ©e. L’eau distribuĂ©e Ă  L’Isle-Adam est d’origine souterraine[4].

La situation gĂ©ographique de L’Isle-Adam rend la commune particuliĂšrement vulnĂ©rable Ă  des risques naturels : d’anciennes zones de carriĂšres se situent dans le sous-sol et constituent des risques d’effondrement en milieu urbain (au hameau de Stors, en lisiĂšre de forĂȘt ou aux environs du chĂąteau des Forgets). En revanche, la commune n’est soumise Ă  aucun risque de mouvement de terrain liĂ© Ă  la dissolution du gypse (risque courant dans le Val-d’Oise). Plus important cependant, la plaine alluviale est Ă  risque d’inondation consĂ©cutif Ă  une crue de l’Oise. Potentiellement, des zones bĂąties des abords de la riviĂšre peuvent ĂȘtre inondĂ©es subitement en cas de crue : il s’agit des Ăźles habitĂ©es, du secteur de la plage et des zones commerciales et d’habitation au sud du centre les plus proches des berges.

La commune ne comprend qu’un seul site recensĂ© dans la base de donnĂ©es du ministĂšre de l’Ă©cologie relative aux sites et sols polluĂ©s (ou potentiellement polluĂ©s) appelant une action des pouvoirs publics, Ă  titre prĂ©ventif ou curatif (BASOL). Il s’agit d’une ancienne usine de production de gaz par distillation de la houille, dĂ©molie en 1965 et utilisĂ©e de 1936 Ă  1967 comme simple station gazomĂ©trique. Le site est situĂ© en bord de riviĂšre. Il est considĂ©rĂ© comme « à surveiller » selon une Ă©tude de Gaz de France, son actuel propriĂ©taire (qui ne l’a jamais exploitĂ©). Un impact nĂ©gatif sur les eaux souterraines et les sols liĂ© Ă  l’existence du site a Ă©tĂ© observĂ©. Des premiers travaux de traitement ont Ă©tĂ© effectuĂ©s en 1998 (neutralisation du puisard, confinement des cendres). Le site est interdit d’accĂšs, les dĂ©chets ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s et les derniĂšres mesures, positives, incitent Ă  une moindre surveillance.

La commune comprend par ailleurs un peu plus d’une quarantaine de sites recensĂ©s dans la base de donnĂ©es BASIAS d’inventaire d’anciens sites industriels et activitĂ©s de service. Ce nombre est plutĂŽt modĂ©rĂ© si on le compare aux 77 sites recensĂ©s dans la commune voisine de Persan, pourtant moins peuplĂ©e.

Les axes routiers de communication principaux de la ville sont les routes dĂ©partementales 64 et 922. L’articulation de ces deux voies, respectivement orientĂ©es est-ouest et nord-sud et qui se coupent au centre de la ville, permet une desserte routiĂšre aisĂ©e des diffĂ©rents quartiers. La ville est structurĂ©e globalement selon un plan en patte d’oie depuis le centre oĂč des avenues traversent le territoire et prolongent voies et perspectives tracĂ©es par Le NĂŽtre dans la forĂȘt.

La RD 64 relie L’Isle-Adam Ă  Parmain Ă  l’ouest en traversant l’Oise. Vers l’est, elle se poursuit Ă  travers la forĂȘt jusqu’Ă  la route nationale 184, juste avant la jonction avec la RN 1 et l’autoroute A16, poursuivant nĂ©anmoins jusqu’Ă  Presles sous le nom de D 64E. À l’ouest, la route se poursuit jusqu’Ă  Marines, au cƓur du Vexin français, en traversant, aprĂšs Parmain, les communes de Nesles-la-VallĂ©e, Labbeville, Vallangoujard, Épiais-Rhus, Grisy-les-PlĂątres et BrĂ©ançon. La portion de cette route qui traverse L’Isle-Adam porte le nom d’avenue de Paris. PassĂ© le centre-ville, elle est en pente et bordĂ©e d’arbres jusqu’Ă  l’entrĂ©e de la forĂȘt.

La RD 922 constitue quant Ă  elle l’axe routier nord-sud de la ville sous les noms de rue de Beaumont et de Pontoise et coupe l’avenue de Paris Ă  peu prĂšs au centre de la commune. Elle continue au nord Ă  travers le bois de Cassan jusqu’au centre commercial Le Grand Val, permet une jonction Ă  nouveau avec l’autoroute A16 et la route nationale 1, et, aprĂšs avoir pris le nom de dĂ©partementale 922, se poursuit, via Mours et Beaumont-sur-Oise tout le long de la limite nord du Val-d’Oise jusqu’Ă  la Seine-et-Marne Ă  l’est (sous le nom de D 992E Ă  partir de Luzarches). Vers le sud depuis L’Isle-Adam, la route nationale 922 dessert le hameau de Stors et se poursuit en suivant le cours de l’Oise jusqu’Ă  Pontoise via MĂ©riel, MĂ©ry-sur-Oise et Saint-Ouen-l’AumĂŽne.

Les axes routiers majeurs au niveau rĂ©gional ou national que sont la route nationale 184, la route nationale 1 et l’autoroute A16 passent Ă  l’est de la commune, au-delĂ  de la forĂȘt, et ne constituent donc pas une source de nuisance sonore notable. Ces axes relient nĂ©anmoins directement la ville Ă  de nombreuses destinations. La route nationale 184 relie L’Isle-Adam Ă  Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) via Cergy-Pontoise, la route nationale 1 conduit Ă  Paris (porte de la Chapelle) au sud, via l’Ă©changeur de la Croix Verte, et, au nord, Ă  Bray-Dunes (Nord, frontiĂšre belge) via Beauvais, Amiens et Boulogne-sur-Mer. L’autoroute A16, dont le tracĂ© dĂ©bute Ă  L’Isle-Adam, relie la commune Ă  la Belgique via la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais. Une partie de l’autoroute se trouve sur le territoire mĂȘme de la commune, sĂ©parant la zone du golf des Vanneaux du reste du territoire communal. Le projet de raccordement de l’autoroute Ă  la Francilienne est suivi de prĂšs Ă  L’Isle-Adam, deux des rĂ©unions du dĂ©bat public sur le sujet s’y seront, Ă  terme, tenues[9].

Aucune ligne de chemin de fer ne traverse le territoire de la commune. La gare de L’Isle-Adam se trouve en effet sur la commune de Parmain. Elle est desservie par la ligne de chemin de fer Ă  deux voies Paris gare du Nord – Persan-Beaumont via Valmondois. Cet axe constitue un tronc commun sur cette section avec la ligne transversale Pontoise – Creil.

Cette gare n’assure qu’un service de voyageurs de banlieue. Les services ferroviaires sont assurĂ©s par le Transilien de la SNCF, ligne H. Les temps de parcours vers Persan-Beaumont et Paris sont respectivement de 9 et 48 minutes en trains directs les plus rapides. Cependant, peu de trains sont directs, hormis certains aux heures de pointe, la plupart des trajets nĂ©cessitant un changement en gare de Valmondois. Il est Ă©galement possible d’emprunter un train direct Paris – Persan-Beaumont (TER Picardie) puis la ligne Pontoise – Creil pour un temps de parcours parfois lĂ©gĂšrement infĂ©rieur en fonction des correspondances.

Pour se rendre Ă  Paris, les Adamois motorisĂ©s prĂ©fĂšrent parfois emprunter les trains directs du TER Picardie depuis la gare de Persan – Beaumont (trajet de moins d’une demi-heure) ou, Ă  Montsoult, les trains Transilien circulant sur la ligne Persan-Beaumont par Montsoult-Maffliers, gare Ă©galement reliĂ©e par un service de cars Ă  la ville.

La ligne du rĂ©seau de bus Busval d’Oise 95.16 dans son trajet Vallangoujard – L’Isle-Adam Grand Val dessert la commune. Elle marque trois arrĂȘts dans la ville : Église (marchĂ©), Centre commercial (Leclerc) et Grand Val. La ligne 95.07 (Cergy-Parmain, arrĂȘt Mairie) est Ă©galement accessible, en traversant l’Oise, Ă  la gare de L’Isle-Adam – Parmain.

L’Oise constitue une des premiĂšres voies navigables de France pour ce qui est du transport de marchandises. À L’Isle-Adam, la riviĂšre est amĂ©nagĂ©e et canalisĂ©e. Au niveau de l’Ăźle de la DĂ©rivation se trouvent une Ă©cluse et un barrage. Ce dernier est actuellement en reconstruction complĂšte par les Voies navigables de France[12]. La riviĂšre sert Ă©galement aux bateaux de plaisance (pĂ©niches) et Ă  la voile. La ville dispose d’un cercle de yachting Ă  voile depuis 1962, situĂ© au nord est, dans la zone des Trois Sources. Les voiliers Ă©voluent dans le bras de l’Oise situĂ© entre la rive de L’Isle-Adam et la rive sud de l’Ăźle de Champagne.

Si, sur le papier, de nombreuses portions de voies sur le territoire communal ou aux alentours sont potentiellement sources de pollution sonore importante[15], ces diffĂ©rentes infrastructures terrestres ont en rĂ©alitĂ© un impact relativement limitĂ© sur le plan de la pollution sonore effective. En effet, bien que certaines soient classĂ©es de niveau 2 voire 1 (autoroute A16), en bordure des zones habitĂ©es seulement une portion de la Grande Rue, voie commerçante du centre-ville, est classĂ©e en catĂ©gorie 3 Ă  la date de rĂ©alisation de l’Ă©tude (2001). Depuis cette date, des travaux de voirie ont par ailleurs cherchĂ© Ă  diminuer le niveau sonore de la circulation sur la portion concernĂ©e en la ralentissant. Les autres voies classĂ©es en catĂ©gorie 3, 2 ou 1 sont situĂ©es en bordure de la commune ou Ă  l’est du massif forestier et se trouvent de ce fait relativement Ă©loignĂ©es des zones habitĂ©es (hors hameau de Stors, lĂ©gĂšrement plus exposĂ©). Seule la voie de chemin de fer longeant la rive droite de l’Oise Ă  Parmain, classĂ©e niveau 2, constitue une potentielle source de nuisances sonores effective. Les deux axes principaux traversant la ville sont classĂ©s quant Ă  eux dans la catĂ©gorie 4.

Proche de l’aĂ©roport Roissy-Charles-de-Gaulle, L’Isle-Adam n’est pas situĂ© sous un couloir aĂ©rien mais en dessous de la zone dite de dispersion. La commune est survolĂ©e lorsque les vents amĂšnent Ă  l’utilisation de la configuration est (40 % du temps en moyenne sur l’annĂ©e) qui gĂ©nĂšre un flux de trafic en provenance du nord-est ou du sud-est de la France (cent appareils quotidiens dont 10 % la nuit). Des mesures effectuĂ©es par le service acoustique d’AĂ©roports de Paris en dĂ©montrent que « les dĂ©collages face Ă  l’ouest et les atterrissages face Ă  l’est n’ont pas d’influence significative sur le niveau de bruit ambiant mesurĂ© de la commune de L’Isle Adam. »

Le caractĂšre relativement prĂ©servĂ© du territoire de la commune, mĂ©nagĂ© par une urbanisation douce entre vallĂ©e de l’Oise et forĂȘt domaniale, explique le nombre de sentiers de randonnĂ©es qui la sillonnent et renforcent l’attrait touristique de la ville. Le sentier de grande randonnĂ©e GR1, qui fait le tour de l’Île-de-France, s’attarde longuement Ă  L’Isle-Adam. Venant de Parmain, il parcourt la forĂȘt par le sud ou en son centre par une diverticule. Une autre diverticule du GR1 longe l’Oise depuis les Ăźles jusqu’Ă  Mours. D’autres chemins dits PR (promenade et randonnĂ©e) sont Ă©galement notables. Le PR 18 parcourt l’allĂ©e verte au centre de la ville, Nogent et les alentours du parc de Cassan. Le PR 14 est essentiellement forestier, ainsi que le PR15, qui fait cependant une boucle par le golf des Vanneaux et l’ouest de Presles.

Par la route, L’Isle-Adam est Ă  36 kilomĂštres Ă  l’ouest de l’aĂ©roport AĂ©roport Roissy-Charles-de-Gaulle, Ă  17 kilomĂštres Ă  l’est de l’aĂ©roport de Pontoise – Cormeilles-en-Vexin et Ă  50 kilomĂštres au sud de l’aĂ©roport de Paris Beauvais TillĂ©.

L’Isle-Adam comme toute l’Île-de-France est soumis Ă  un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. Il se diffĂ©rencie du climat de Paris intra-muros par un Ă©cart de tempĂ©rature de quelques degrĂ©s, particuliĂšrement notable au lever du jour, et qui a tendance Ă  s’accentuer au fil des annĂ©es. Cet Ă©cart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un vent faible, s’explique par la densitĂ© urbaine qui augmente la tempĂ©rature au cƓur de l’agglomĂ©ration. La tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et aoĂ»t avec +19 °C (moyenne journaliĂšre).

L’Isle-Adam est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l’Insee,,,. Elle appartient Ă  l’unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[22] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne. Cette aire regroupe 1 929 communes[25][26].

Le territoire communal peut se diviser en plusieurs parties :

Le nouveau plan local d’urbanisme a Ă©tĂ© votĂ© en 2006. L’enjeu principal de l’urbanisme Ă  L’Isle-Adam est, d’une part, de maintenir un dĂ©veloppement rĂ©sidentiel modĂ©rĂ© face Ă  la pression urbaine et dĂ©mographique de l’aire urbaine de Paris et, d’autre part, d’assurer un dĂ©veloppement de la commune dans le respect des zones naturelles et espaces verts qui participent grandement Ă  la qualitĂ© de vie locale.

Le territoire communal s’Ă©tend, au maximum, sur environ cinq kilomĂštres du nord au sud et sur quatre kilomĂštres d’est en ouest. Il est essentiellement rural et forestier (73 %).

L’espace urbain est composĂ© en grande majoritĂ© (70,9 %) d’habitats individuels et d’espaces non-construits (parcs, jardins, vacants). La surface des espaces verts de la ville s’Ă©lĂšve Ă  70 m par habitant[29]. Les habitats collectifs, tous discontinus et bas, ne reprĂ©sentaient en 1999 que 3,9 % de l’espace urbain communal. Les grandes surfaces commerciales, bureaux et zones d’activitĂ©s occupent elles aussi, cumulĂ©es, 3,9 % du territoire, moins que les Ă©quipements (6,4 %) et les espaces affectĂ©s aux transports (7,1 %).

Les logements Ă  L’Isle-Adam sont en moyenne plus rĂ©cents et plus vastes que dans le reste de la rĂ©gion Île-de-France. L’Isle-Adam comptait 4 821 logements dont 4 405 rĂ©sidences principales en 1999 soit 91,4 % du total (pour 2,2 % de rĂ©sidences secondaires). L’ñge moyen du parc immobilier est plus faible que la tendance rĂ©gionale, une forte majoritĂ© des logements datant des annĂ©es 1950 et aprĂšs : 44,5 % des rĂ©sidences principales dataient de 1949 Ă  1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions rĂ©centes sont plus prĂ©sentes que la moyenne de la rĂ©gion, signe d’une rĂ©elle politique de construction de logements neufs : en 1999, 14,5 % des rĂ©sidences principales dataient de 1990 ou aprĂšs contre 9,1 % en Île-de-France. A contrario, les constructions antĂ©rieures Ă  1949 ne reprĂ©sentaient que 23,7 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne rĂ©gionale francilienne.

L’Isle-Adam est une commune pavillonnaire comptant nĂ©anmoins une part non nĂ©gligeable de logements collectifs, et surtout constituĂ©e de propriĂ©taires. 55,5 % des rĂ©sidences principales sont des maisons individuelles et 44,5 % des appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la rĂ©gion). 59,3 % des habitants sont propriĂ©taires de leur logement, contre 36,8 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la rĂ©gion),.

L’Isle-Adam est soumise Ă  l’obligation lĂ©gislative de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la loi n 2000-1208 du relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains. Avec 573 logements HLM soit 13,0 % du parc en 1999 (23,4 % dans la rĂ©gion), la ville ne respecte pas les dispositions de la loi. En 2007, le pourcentage de logements sociaux s’Ă©lĂšve dĂ©sormais Ă  16 %, signe d’une mise en conformitĂ© progressive[33]. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants Ă©tait relativement faible en 1999 avec 5,5 % du parc contre 8,1 % en moyenne rĂ©gionale. 42,8 % des Adamois Ă©taient rĂ©sidents de la commune depuis plus de neuf ans en 1999 contre 44,6 en moyenne en Île-de-France, traduisant une mobilitĂ© dans la commune lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă  la moyenne rĂ©gionale.

Les habitations se caractĂ©risent par leur surface importante : une forte majoritĂ© compte quatre piĂšces (60,1 %). Suivent les logements de trois piĂšces (23,7 %), puis 2 piĂšces (11,4 %). Les petits logements restent trĂšs minoritaires (studios : 4,8 %). Pourtant, 32,7 % des mĂ©nages n’Ă©taient constituĂ©s que de deux personnes, et 26,6 % d’une seule, tendance qu’on retrouve Ă  l’identique dans la rĂ©gion en forte augmentation de 1990 Ă  1999.

La ville possÚde ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc plus jeune mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces et habitats collectifs,.

Insula en 1206, Insula-Adam en 1223, Ille (l’)Adam en 1223 et Insula Adé en 1261.

Le territoire adamois est occupĂ© depuis les temps les plus reculĂ©s. L’abbĂ© Breuil (1867-1961), palĂ©ontologue, dĂ©couvre au vingtiĂšme siĂšcle des silex taillĂ©s de l’Ăšre palĂ©olithique aux abords de l’Oise. Par ailleurs, des monuments de l’Ăšre nĂ©olithique constellent la rĂ©gion autour de L’Isle-Adam, Ă  Parmain, Presles, en forĂȘt de Carnelle ou dans le bois de la Tour du Lay. Des sĂ©pultures de l’Ăąge du bronze sont mises au jour Ă  la fin du XX siĂšcle sur le territoire communal, l’une prĂšs du ru du Vivray, l’autre prĂšs du ru du Bois.

Vers Cassan, les Forgets, Nogent, Stors et le Vivray, des traces d’occupation gauloise ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es. La commune se trouve au croisement de zones d’occupation de diffĂ©rentes tribus : VĂ©liocasses (Vexin), Bellovaques (Oise) et Silvanectes (Senlis). La premiĂšre occupation humaine pĂ©renne constatĂ©e sur le territoire est celle d’un village gaulois appelĂ© Novientum (latinisĂ© au Moyen Âge en Novigentum), type toponymique qui a donnĂ© tous les Nogent de Gaule. L’occupation de cette zone est continue depuis l’Ă©poque gauloise jusqu’aujourd’hui. En effet, le quartier le plus ancien de L’Isle-Adam a conservĂ© le nom de Nogent. Ce noyau originel de population est situĂ© Ă  l’abri des crues de l’Oise et la proximitĂ© de la forĂȘt lui fournit des ressources en nombre. Une occupation de la mĂȘme Ă©poque des Ăźles et rives de l’Oise n’est pas exclue mais moins d’indices tendent Ă  le confirmer avec certitude. Le village de Nogent fait partie Ă  l’Ă©poque gallo-romaine du pays de Chambly (Pagus CamĂ©liacencis). Plusieurs traces, dont des piĂšces de monnaie, romaines pour la plupart, retrouvĂ©es en 1974 prĂšs de la rue de la Madeleine lors de travaux de voirie, tĂ©moignent de cette AntiquitĂ©[37].

Le village fait partie des territoires censĂ©ment Ă©vangĂ©lisĂ©s par saint Denis au III siĂšcle. Une charte de Charles II le Chauve datĂ©e de 862, qui constitue la premiĂšre trace Ă©crite du village, rappelle que le roi Louis le Pieux accorda en 832 des terres Ă  Nogent aux religieux de l’abbaye de Saint-Denis. Les moines bĂ©nĂ©dictins desservent alors la paroisse qui comprenait, outre une Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă  saint Martin comprise dans le diocĂšse de Beauvais, une nĂ©cropole et un manoir seigneurial, situĂ© aux environs de l’actuelle rue de la Haute-Salle[a 1]. Les seigneurs de L’Isle-Adam (voir plus bas) demeurent longtemps sous la suzerainetĂ© de l’abbaye et sous celle des comtes de Beaumont. Ce n’est qu’en 1223 que les chevaliers de l’Isle deviennent vassaux directs du roi.

Les attaques des guerriers vikings façonnent l’histoire de la ville dans la mesure oĂč elles sont Ă  l’origine de l’amĂ©nagement militaire puis religieux de la plus longue des Ăźles de l’Oise, aujourd’hui Ăźle du PrieurĂ©. En effet, pour stopper les raids des hommes du Nord, le roi de France Charles II le Chauve envoie le comte Aleran dĂ©fendre l’Oise. Dans ce souci dĂ©fensif est Ă©rigĂ© en 865 le premier fort sur l’Ăźle du prieurĂ©, non loin du village de Nogent. Toutefois, Ă  l’, ces prĂ©cautions n’empĂȘchent pas le sac de Nogent et la destruction du chĂąteau primitif en bois par le chef viking Siegfried. Reconstruit peu aprĂšs en pierre, l’Ă©difice militaire Ă©volue au fil des siĂšcles pour devenir un vĂ©ritable chĂąteau fort mĂ©diĂ©val dont les derniers restes, une grosse tour, sont rasĂ©s en 1700. Par ailleurs, les attaques vikings apportent indirectement Ă  la ville des reliques prĂ©cieuses qui justifient la construction d’un Ă©difice religieux sur l’Ăźle oĂč se trouve le chĂąteau. En effet, les attaques rĂ©pĂ©tĂ©es sur l’abbaye d’AlmenĂȘches, dans ce qui n’est pas encore la Normandie, obligent le repli de ses biens Ă  Moussy-le-Neuf et le transfert des reliques de saint Godegrand et de sa sƓur sainte Opportune. En 1014, un prieurĂ© dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame et Ă  saint Godegrand est fondĂ© sur l’Ăźle par le premier seigneur de L’Isle-Adam connu, qui porte le nom d’Adam de… Moussy. Une partie des reliques de ce fief sont alors confiĂ©es au nouveau prieurĂ©. Les reliques de saint Godegrand sont toujours visibles dans l’Ă©glise de L’Isle-Adam, presque un millĂ©naire aprĂšs leur arrivĂ©e.

À la suite de la signature du traitĂ© de Saint-Clair-sur-Epte en 911, les attaques vikings cessent, le Vexin est partagĂ©, comme toujours aujourd’hui, en deux parties et la Normandie est crĂ©Ă©e. Le chĂąteau de l’Ăźle est alors confiĂ© au seigneur Adam, ou Adam de Moussy, apparentĂ© Ă  la famille capĂ©tienne depuis peu sur le trĂŽne. La chĂątellenie prend petit Ă  petit le nom de L’Isle-Adam puis l’Ăźle elle-mĂȘme prend ce nom. Par extension, la ville qui s’est dĂ©veloppĂ©e entre l’Ăźle et Nogent conserve le nom de L’Isle-Adam. Les hommes et les lieux donnent donc conjointement son nom actuel Ă  la ville. Adam I est le fondateur avĂ©rĂ© du prieurĂ© de l’Ăźle en 1014.

La dynastie des chevaliers de l’Isle se poursuit sur plusieurs siĂšcles, toujours proche du pouvoir royal. Ainsi, Adam II de l’Isle, fils du premier seigneur connu, occupe la charge prestigieuse de connĂ©table de France sous Philippe I. L’Ă©pouse d’Adam III de l’Isle, AĂ«lis, est la premiĂšre femme citĂ©e dans l’histoire de la ville. Son fils, Ansel Ier, est le fondateur de l’abbaye du Val en 1136. Il y est inhumĂ© en 1161, comme par la suite beaucoup de ses descendants. Ansel III, premier seigneur Ă  utiliser le nom de L’Isle-Adam, fonde la lĂ©proserie Saint-Lazare en 1228, transformĂ©e en ferme en 1668 et aujourd’hui disparue (elle Ă©tait situĂ©e au niveau de l’actuel numĂ©ro 54 de la rue Saint-Lazare. Le domaine du Vivray abrite Ă  cette Ă©poque un cimetiĂšre. Ansel III participe Ă  la cinquiĂšme croisade et est blessĂ© Ă  Gaza. Ansel IV participe, lui, Ă  l’ost de Flandre en 1304.

Les biens des Templiers dans la seigneurie passent aux Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem aprĂšs la dissolution de l’Ordre par Philippe le Bel.

Jean de Villiers est le pĂšre de Philippe de Villiers de L’Isle-Adam (1464-1534) qui n’est pas seigneur de L’Isle-Adam, car fils cadet mais trouve sa place en tant que grand maĂźtre de l’ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem Ă  Rhodes d’oĂč il assure le transfert Ă  Malte.

La Commanderie, dĂ©truit au dĂ©but du XX siĂšcle, Ă©tait situĂ© aux environs de la rue Charles-Binder (maire de la ville de 1878 Ă  son dĂ©cĂšs) sur un domaine amĂ©nagĂ© agrĂ©mentĂ© d’un parc et de piĂšces d’eau.

Mort sans descendant mĂąle en 1324, Ansel IV de l’Isle-Adam lĂšgue son fief par testament, aprĂšs le dĂ©cĂšs de son Ă©pouse, conjointement Ă  son neveu Gasce et Ă  sa fille Guillemette. Au plus fort de l’Ă©pidĂ©mie de peste noire, Gasce meurt, et laisse Guillemette seule maĂźtresse de L’Isle-Adam en 1348. L’invasion anglaise la fait cependant fuir Ă  Pontoise, chez les religieuses de la Maison-Dieu. Le chĂąteau fort est occupĂ© par les Anglais en 1358, puis dĂ©livrĂ© dans l’annĂ©e par les seigneurs du Vexin. SimultanĂ©ment Ă  l’invasion anglaise, des jacqueries secouent les campagnes du nord de Paris. Guillemette ne quitte pas Pontoise et vend, avant de mourir sans enfants, Ă  Pierre de Villiers, futur seigneur de L’Isle-Adam, la seigneurie de Valmondois. La chĂątellenie de L’Isle-Adam Ă©choit Ă  la niĂšce d’Ansel IV, Guillemette de Luzarches, derniĂšre reprĂ©sentante de la famille descendante d’Adam I de l’Isle. Elle la vend en 1364 au mĂȘme Pierre de Villiers[a 4].

Pierre de Villiers, grand maĂźtre de l’hĂŽtel du Roi est le premier seigneur de cette famille dĂ©jĂ  puissante Ă  jouir des terres adamoises. Il fait consacrer une chapelle aux apĂŽtres saint Pierre et saint Paul dans le chĂąteau et y reçoit en 1386 le roi de France Charles VI. Son fils, Pierre II de Villiers, voit confirmer ses droits sur la chĂątellenie en 1390 aprĂšs un procĂšs contre son demi-frĂšre, l’archidiacre de Sologne. Son Ă©pouse, Jeanne de ChĂątillon, reçoit au chĂąteau en 1402, aprĂšs la mort de son Ă©poux et durant la minoritĂ© de Jehan de Villiers, Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.

Son fils Jehan (ou Jean) de Villiers, marĂ©chal de France, Ă©pouse Jeanne de Vallangoujard, alliance qui augmente ses terres des seigneuries de Vallangoujard, de Fontenelle (actuelle commune de Nesles-la-VallĂ©e) et d’Amblainville. Alors que Jehan de Villiers occupe la charge de sĂ©nĂ©chal du Boulonnais, il est de ce fait hors de ses terres et L’Isle-Adam devient le dernier refuge du brigand appelĂ© Sauvage de FrĂ©mainville. Il y est capturĂ© avant d’ĂȘtre pendu Ă  Bagnolet. La ville de L’Isle-Adam possĂšde, par ailleurs, Ă  cette Ă©poque un gibet au carrefour des actuels vieux chemin de Paris et rue de la Madeleine[a 7].

Jacques de Villiers, prĂ©vĂŽt de Paris, qui condamne Ă  mort François Villon (seigneur de 1437 Ă  1471) puis Antoine de Villiers (de 1471 Ă  1504) succĂšdent Ă  Jean. Antoine de Villiers, Ă©poux en premiĂšres noces de Marguerite de Montmorency, fait financer par de nouvelles taxes les travaux de restauration du chĂąteau aprĂšs une enquĂȘte du bailli de Senlis constatant les dĂ©gĂąts occasionnĂ©s par les crues de l’Oise. Son frĂšre, Louis de Villiers, comte-Ă©vĂȘque de Beauvais en 1487, entame la construction d’une seconde Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă  saint Martin entre le chĂąteau et Nogent (l’actuelle Ă©glise de la ville). Il la consacre en 1499. Les plaies de la guerre de Cent Ans se referment.

Une fois majeur, Charles de Villiers (seigneur de 1510 Ă  1527) profite du concordat signĂ© entre François I et le pape LĂ©on X pour ĂȘtre nommĂ© abbĂ© commendataire de l’abbaye du Val et Ă©vĂȘque de Limoges. Un vitrail le reprĂ©sente dans l’Ă©glise de Montmorency. Il reçoit en son chĂąteau de L’Isle-Adam François Ier en 1519. Charles de Villiers vend ses seigneuries Ă  son cousin Anne de Montmorency en 1527, mais en garde l’usufruit pour le reste de sa vie. Il meurt en 1535, avant d’avoir pu ĂȘtre nommĂ© cardinal comme il le dĂ©sire. L’Isle-Adam devient alors pleinement une possession des Montmorency.

Au Moyen Âge, la ville se dĂ©veloppe entre les Ăźles et Nogent sur l’axe de l’actuelle Grande rue. La premiĂšre mention du marchĂ© de L’Isle-Adam, toujours actif et important, date du XVI siĂšcle mais il est probable qu’il existait Ă  cette Ă©poque depuis dĂ©jĂ  plusieurs siĂšcles du fait de la position stratĂ©gique de la ville sur la riviĂšre. Le passage de l’Oise, axe marchand, fournissait des droits dits de travers, taxes de passage, aux seigneurs dĂšs le XIIIe siĂšcle.

Les ponts Ă©taient gardĂ©s jusqu’Ă  la fin du XIX siĂšcle par des maĂźtres de pont, qui se transmettaient la fonction de pĂšre en fils. Ces personnages importants dirigeaient la confrĂ©rie des Compagnons de l’Arche chargĂ©e d’assurer le halage des embarcations sur cette zone turbulente de la riviĂšre. Les ponts de L’Isle-Adam, comme ceux de Pontoise et de Conflans-Sainte-Honorine, Ă©taient entretenus par l’HĂŽtel de Ville de Paris jusqu’au XVIIIe siĂšcle. Outre les ponts, un bac au niveau de Stors se chargeait Ă©galement du transport des passagers et marchandises d’une rive Ă  l’autre, il fut en service jusqu’en 1847. À l’emplacement de l’actuelle plage se tenait la place du Feu-de-Saint-Jean. La place du PĂątis, dont le nom est demeurĂ© aujourd’hui, servait sans doute Ă  l’Ă©poque mĂ©diĂ©vale de lieu de pĂąture.

En 1560, le culte est supprimĂ© en la dĂ©jĂ  ancienne Ă©glise de Nogent et, en 1567, la nouvelle Ă©glise Saint-Martin, plus proche de l’Oise, est consacrĂ©e une seconde fois par Anne de Montmorency. Un cimetiĂšre l’entoure jusqu’en 1842. Les ruines de l’Ă©glise de Nogent sont quant Ă  elles dĂ©molies en 1860. Son emplacement, Ă  l’angle de la rue de la Madeleine et de la sente de l’ancienne Ă©glise de Nogent, est toujours indiquĂ© de nos jours. Un incendie ravage la nouvelle Ă©glise Saint-Martin en 1661. Elle est alors reconstruite Ă  l’identique.

Le prieurĂ© construit sur l’Ăźle en 1014 sert d’Ă©glise jusqu’en 1300, date du transfert du culte Ă  l’Ă©glise de Nogent. Le bĂątiment en lui-mĂȘme disparaĂźt en 1711. Les reliques de saint Godegrand sont toujours conservĂ©es dans l’Ă©glise de L’Isle-Adam, bien qu’elles manquent de disparaĂźtre durant la RĂ©volution.

Sainte Madeleine est fĂȘtĂ©e comme sainte patronne de la ville, une rue porte toujours son nom et la chapelle de Stors, construite au XII siĂšcle puis reconstruite en 1633, lui est consacrĂ©e.

Enfin, le prieurĂ© des Bonshommes, en forĂȘt de L’Isle-Adam, est confiĂ© aux Grands Montains en 1169 par Bouchard V de Montmorency, Ă  l’Ă©poque oĂč Adam IV de l’Isle est seigneur de L’Isle-Adam. L’Ă©difice disparaĂźt en 1791. L’avenue des Bonshommes en perpĂ©tue le souvenir.

En , le fils d’Antoine Villiers de L’Isle-Adam, Charles, qui a rachetĂ© les droits de ses frĂšres et sƓurs pour Ă©viter tout morcellement du domaine, donne celui-ci, avec rĂ©serve d’usufruit, au connĂ©table Anne de Montmorency. On estime la population de la ville Ă  cette Ă©poque Ă  environ cinq-cents habitants. Le connĂ©table fait reconstruire le chĂąteau et le moulin banal situĂ© sur le pont reliant l’Ăźle du prieurĂ© Ă  la rive droite de la riviĂšre en 1540. Le chĂąteau accueille François Ier en 1531, 1539 et 1540. Claude de Villiers, frĂšre cadet de Charles de Villiers tente, en vain, de contester les droits d’Anne de Montmorency sur la chĂątellenie en 1535. Le roi Henri II visite le connĂ©table en ses terres de L’Isle-Adam avant son sacre en 1547 puis, la mĂȘme annĂ©e, Ă  deux autres reprises. En 1552, Anne de Montmorency enrichit son domaine de la seigneurie de Jouy-le-Comte et, en 1567, du fief de ChĂąteauprĂ©. Ce dernier prend le nom de Cassan Ă  la suite du mariage de sa propriĂ©taire, Anne d’Auvergne, avec Philippe de Cassant, gentilhomme piĂ©montais venu en France avec la cour de la reine Catherine de MĂ©dicis[c 2].

À la suite de la bataille de Jarnac, François de Montmorency, fils du grand connĂ©table et seigneur de L’Isle-Adam de 1567 Ă  1579, emprisonne François de BĂ©thune, pĂšre de Sully, au chĂąteau de L’Isle-Adam en 1569.

En 1583, des processions blanches, partant de Pontoise à destination de Senlis, traversent la ville en réponse aux phénomÚnes naturels ayant effrayés les populations de la région (tremblement de terre à Beaumont, aurore boréale).

Sous le rĂšgne d’Henri IV, Henri I de Montmorency Ă©tant seigneur de L’Isle-Adam (de 1579 Ă  1613) mais bataillant dans le Languedoc, L’Isle-Adam subit les guerres entre ligueurs et partisans du nouveau roi, auquel Henri Ier s’est ralliĂ©. Les ligueurs occupent la ville en 1589, tout comme Pontoise et le Vexin. Henri IV, alors roi de Navarre, vient reprendre Pontoise et L’Isle-Adam, oĂč il se trouve le . Devenu roi de France, il occupe Ă  nouveau la ville en janvier 1590 aprĂšs la bataille d’Ivry. Une derniĂšre fois, L’Isle-Adam est occupĂ©e et pillĂ©e par les ligueurs de Pontoise en 1591, le chĂąteau est endommagĂ© Ă  cette occasion. Le marquis d’O et une petite armĂ©e la dĂ©livrent dĂ©finitivement. Une trĂȘve conclue peu aprĂšs prĂ©cise la neutralitĂ© de la ville et de son chĂąteau et une somme est allouĂ©e Ă  sa rĂ©paration. En 1609, Henri IV revient dans la ville une derniĂšre fois.

Henri I et Henri II de Montmorency prĂ©fĂšrent rĂ©sider en Languedoc, qu’ils gouvernent, plutĂŽt qu’en leur seigneurie de L’Isle-Adam. La ville connaĂźt de petites Ă©pidĂ©mies de peste faisant peu de victimes en 1619 et 1623[c 3]. En rĂ©volte contre Richelieu et l’autoritĂ© royale, Henri II de Montmorency est exĂ©cutĂ© Ă  Toulouse en 1632. Ses biens sont confisquĂ©s par Louis XIII qui en restitue par la suite la majeure partie aux sƓurs du dĂ©funt. L’une d’elles, Charlotte-Marguerite de Montmorency, femme d’Henri II de Bourbon-CondĂ©, reçoit le domaine de L’Isle-Adam qui passe ainsi Ă  la maison de CondĂ©, branche cadette de la maison de Bourbon.

À la mort d’Henri II de Bourbon-CondĂ© en 1651, ses biens sont partagĂ©s entre ses trois enfants : Louis II de Bourbon-CondĂ©, Armand de Bourbon-Conti et Anne GeneviĂšve de Bourbon-CondĂ©, duchesse de Longueville. C’est Armand de Bourbon-Conti, fils cadet, premier prince de Conti, qui reçoit le domaine de L’Isle-Adam. Il demeure jusqu’Ă  la RĂ©volution française dans cette branche de la maison de Bourbon.

Jamais L’Isle-Adam n’a Ă©tĂ© aussi proche du pouvoir royal que durant cette pĂ©riode. Les richesses de ses seigneurs permettent au cours des XVII et XVIIIe siĂšcles l’agrandissement et l’Ă©dification d’un domaine de villĂ©giature cynĂ©gĂ©tique et de plaisirs qui rivalise avec Chantilly en faste et en Ă©lĂ©gance. Le cardinal de Richelieu vient en 1630 baptiser Armand de Bourbon-Conti au chĂąteau et le cardinal Mazarin y assiste Ă  son mariage fastueux avec sa propre niĂšce en 1653. Alors que ce dernier Ă©tait seigneur de L’Isle-Adam, de 1650 Ă  1672, deux incendies ravagent l’Ă©glise saint Martin en 1661 et le chĂąteau en 1669. La princesse de Conti Anne-Marie Martinozzi loge alors Ă  Parmain durant les rĂ©parations et l’embellissement de l’Ă©difice. La chapelle et les archives peuvent ĂȘtre sauvĂ©es des flammes. RĂ©sidant beaucoup en Languedoc, le prince Armand fait tout de mĂȘme venir Ă  L’Isle-Adam des missionnaires josĂ©phites pour desservir la chapelle du chĂąteau, la maladrerie et occuper ce qui est actuellement le musĂ©e Louis-Senlecq. Ces religieux sont chargĂ©s, notamment, de l’Ă©ducation de la noblesse locale.

Le Grand Conti succĂšde Ă  son frĂšre de 1685 Ă  1709. À la mort d’Armand, Jean de La Fontaine adresse au nouveau seigneur, Ă  L’Isle-Adam mĂȘme, une Ă©pĂźtre de consolation. Grand bienfaiteur du domaine, le prince acquiert en 1701 la seigneurie de Chambly et en 1705 le comtĂ© de Beaumont-sur-Oise. L’annĂ©e suivante il agrandit Ă  nouveau ses terres de la seigneurie de Boulonville Ă  Jouy-le-Comte, du fief de Vaux Ă  Champagne-sur-Oise et de celui de MondĂ©tour au Mesnil-Saint-Denis. Il fait dĂ©molir les restes du chĂąteau fort ayant survĂ©cu aux travaux des Montmorency et Ă  l’incendie de 1669 et remplace la vieille tour fĂ©odale par un pavillon de conciergerie. Il rachĂšte en son nom propre l’ensemble de l’Ăźle du prieurĂ© mais meurt avant d’avoir pu mener Ă  leurs termes ses projets d’amĂ©nagement. Lui succĂšde Le singe vert, seigneur de 1709 Ă  1727, qui marque peu la ville mais retient nĂ©anmoins recluse son Ă©pouse et cousine germaine Louise-Élisabeth de Bourbon-CondĂ© au chĂąteau de L’Isle-Adam peu de temps avant sa mort[c 5].

Son fils Louis-François de Bourbon-Conti dit le PĂšre-Prince, seigneur de 1727 Ă  1776, Ă©prouvĂ© par la mort de son Ă©pouse Louise-Diane d’OrlĂ©ans en 1736, passe deux annĂ©es de retraite en son chĂąteau de L’Isle-Adam oĂč il s’adonne Ă  la chasse, loin de la Cour. Par la suite, ses victoires militaires lui valent en cadeau du roi Louis XV six piĂšces de canon installĂ©es dans l’avant-cour du chĂąteau jusqu’Ă  la RĂ©volution. Il agrandit le domaine de L’Isle-Adam en 1746 des seigneuries de Stors, de Villiers-Adam et de Mortefontaine Ă  Parmain. Deux annĂ©es plus tard, il acquiert la terre et seigneurie de Nointel. En 1749, il quitte l’Isle-Adam pour l’enclos du Temple Ă  Paris. Il n’en abandonne pas pour autant son domaine qu’il frĂ©quente souvent. Il fait du chĂąteau et de ses forĂȘts des lieux de chasses et de fĂȘtes parmi les plus Ă©lĂ©gants du royaume oĂč sĂ©journent Jean de La Fontaine et oĂč le jeune Mozart vient jouer en 1766. Des Ɠuvres de VĂ©ronĂšse, Titien, Le Nain ou Watteau ornent la grande galerie du chĂąteau. Une chapelle funĂ©raire dans l’Ă©glise saint Martin rappelle toujours la mĂ©moire de ce Prince mĂ©cĂšne.

Le dernier seigneur de L’Isle-Adam, et dernier Prince de Conti, Louis-François-Joseph de Bourbon-Conti rembourse les dettes immenses de son pĂšre mais en contracte de nouvelles. Il agrandit et embellit Ă  son tour le domaine : restauration du chĂąteau, construction d’Ă©curies gigantesques pour deux cent cinquante chevaux au niveau de l’actuel parc Manchez, achat de la seigneurie de Champagne-sur-Oise. Ces dĂ©penses vont de pair avec plusieurs ventes. Ainsi le Prince se sĂ©pare, notamment, d’une partie des collections de tableaux de son pĂšre, de son hĂŽtel de Versailles, du moulin de la Naze Ă  Valmondois (actuelle maison de la Meunerie), du chĂąteau d’Auvers-sur-Oise et de terrains Ă  Paris. MalgrĂ© ces ventes, il ne peut soutenir financiĂšrement ses propriĂ©tĂ©s et vend le reste de son patrimoine au comte de Provence Louis-Stanislas-Xavier, frĂšre du Roi, qui agit comme prĂȘte-nom du Roi en personne. La transaction se fait en ces termes : Louis XVI devait avoir la nue-propriĂ©tĂ© des seigneuries de l’Isle-Adam, Nogent, Valmondois, Parmain, Jouy-le-Comte, Champagne, Presles, Fontenelle, Boulonville, Stors, Chaumont-en-Vexin, Trie, Mouy, MĂ©ru, Mantes, Meulan, Pontoise, Auvers, Beaumont, Chambly, etc. ; mais il dĂ©clarait qu’il n’entendait point rĂ©unir ces biens au domaine de la couronne et qu’il voulait les possĂ©der distinctement pour en disposer par la suite Ă  son grĂ©. Le comte de Provence, prĂȘte-nom, n’aurait que l’usufruit sa vie durant. Le prince de Conti se rĂ©servait la jouissance jusqu’Ă  sa mort des chĂąteaux et parcs de L’Isle-Adam, Stors, Trie, avec le droit de chasse et de pĂȘche dans les forĂȘts et riviĂšres de L’Isle-Adam et autres terres du Vexin. Le roi doit payer au prince un lourd capital ainsi que des intĂ©rĂȘts. Le RĂ©volution et l’Empire intervenant avant la mort du Prince en 1814, la famille royale n’est pas en mesure de jouir des domaines de L’Isle-Adam, ni le futur Louis XVIII, ni a fortiori Louis XVI.

Outre les Conti, la famille Bergeret, devenue Bergeret de Grancourt, compte au XVIII siĂšcle parmi les nobles bienfaiteurs de la ville. Cette famille de roturiers anoblis dĂ©veloppe le domaine de Cassan et enrichit la ville de constructions, attirant Jean-HonorĂ© Fragonard et de nombreux artistes dans leur cour. Aujourd’hui, il demeure de leur puissance le parc de Cassan, sans son chĂąteau, dĂ©truit en 1960, et son pavillon chinois ainsi que le bĂątiment du petit hĂŽtel Bergeret, qui loge le centre d’art Jacques Henri Lartigue. Les Bergeret cĂšdent l’ensemble de leurs biens dans la commune en 1803.

Administrativement, L’Isle-Adam constitue Ă  l’aube de la RĂ©volution un bailliage primaire, il se rattache au bailliage secondaire de Pontoise et au bailliage principal de Senlis.

La disette de 1788 entraĂźne des rĂ©voltes Ă  L’Isle-Adam et, dĂšs 1789, le prince de Conti Ă©migre. De retour en 1790, il est nommĂ© commandant de la Garde nationale Ă  L’Isle-Adam Ă  la demande des habitants. NĂ©anmoins, le prince se dĂ©tache peu Ă  peu de son fief Ă  partir de cette date et passe ses derniĂšres annĂ©es françaises dans son domaine de La Lande Ă  Villiers-sur-Marne. Ses biens, vendus auparavant au Roi et Ă  son frĂšre, sont sĂ©questrĂ©s. Il est emprisonnĂ© de 1793 Ă  1795 Ă  Marseille. L’avĂšnement du Consulat et de sa loi de dĂ©portation conduisent Ă  son expulsion vers l’Espagne. Il meurt Ă  Barcelone en 1814, alors que les splendides constructions de sa famille Ă  L’Isle-Adam ont Ă©tĂ© dĂ©montĂ©es pierre par pierre. Exactement huit-cents ans aprĂšs la construction du modeste prieurĂ© sur une Ăźle de l’Oise par Adam Ier de L’Isle, la mort du dernier prince de Conti suit de peu la fin de la brillante histoire aristocratique de L’Isle-Adam.

Le cahier de dolĂ©ances de la commune rĂ©digĂ© en 1789 comporte dix articles. Il rĂ©clame essentiellement une rĂ©forme des systĂšmes d’imposition et une Ă©galitĂ© entre les ordres. Une milice bourgeoise est constituĂ©e, armĂ©e des fusils des princes trouvĂ©s dans les Ă©curies. Elle devient, l’annĂ©e suivante, un corps de Garde nationale de quatre compagnies, dont trois sont basĂ©es Ă  L’Isle-Adam.

En est Ă©lu le premier maire de L’Isle-Adam, Jean-Augustin Deschamps, notaire. La commune est Ă©rigĂ©e en chef-lieu de canton en mars. L’entitĂ© comprend alors les onze communes de Villiers-Adam, MĂ©ry, MĂ©riel, Jouy-le-Comte (aujourd’hui Parmain), Nesles, Fontenelle (aujourd’hui rattachĂ©e Ă  Nesles-la-VallĂ©e), Labbeville, Frouville, HĂ©rouville, Auvers et Valmondois. Durant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, le hameau de Stors est absorbĂ© par la commune.

La constitution civile du clergĂ© divise les autoritĂ©s religieuses de la commune en 1791. Alors que le curĂ© de saint Martin, Jean-Baptiste Martin, prĂȘte serment, la communautĂ© josĂ©phite installĂ©e par les princes de Conti s’y refuse et devient rĂ©fractaire. Elle n’en demeure pas moins soutenue par les autoritĂ©s communales, attachĂ©es Ă  leur prĂ©sence et Ă  leurs services. Jean Antoine Leroux, cultivateur, devient maire en novembre. La Garde Nationale subit Ă  nouveau une refonte, le bataillon de L’Isle-Adam est crĂ©Ă©, compĂ©tent sur les communes de Jouy-le-Comte, Villiers-Adam et MĂ©riel. Il se compose de sept compagnies de fusiliers et une de grenadiers.

Ayant quittĂ© L’Isle-Adam pour Villiers-sur-Marne, en 1792, la plupart des armoiries du prince de Conti est effacĂ©e des bĂątiments publics. En dĂ©cembre est Ă©lu un troisiĂšme maire, Guillaume Bougault, maçon. La ville sert alors de lieux de stockage militaire, ce qui y draine de nombreux soldats, parfois turbulents.

En 1793, un conflit public Ă©clate entre le premier maĂźtre d’Ă©cole de la commune, Deaubonne, qui conteste les prĂ©rogatives du curĂ©, soutenu pourtant par les autoritĂ©s municipales et les habitants. Le maĂźtre d’Ă©cole perd son bras de fer dans un premier temps. NĂ©anmoins, la rĂ©volution se radicalise et la cession des biens nationaux dĂ©bute dans la commune par ceux du clergĂ©. L’enseignement par des religieux est interdit, un drapeau tricolore flotte au-devant de l’Ă©glise. Il est peint sur ordre du district sur la Maison commune, lieu de dĂ©bat et de dĂ©libĂ©ration municipal, « UnitĂ©, IndivisibilitĂ© de la RĂ©publique, LibertĂ©, FraternitĂ© ou la mort ». Les statues du portail de l’Ă©glise sont martelĂ©es et la chasse est ouverte Ă  l’encontre des signes religieux.

À la demande de la SociĂ©tĂ© Populaire municipale, l’Ă©glise devient Temple de la Raison, reliquaires et objets prĂ©cieux sont fondus. Les reliques de saint Godegrand parviennent cependant Ă  ĂȘtre sauvĂ©es par les paroissiens. Le curĂ© Martin, accusĂ© de royalisme, est emprisonnĂ© Ă  Pontoise. Le renoncement officiel au culte est votĂ© en 1794, les derniers religieux quittent alors la ville et l’instruction publique dans son ensemble revient au maĂźtre d’Ă©cole. Un nouveau maire est Ă©lu, Joseph Turpin, fondeur.

Le chĂąteau des Conti est sur le point d’ĂȘtre sauvĂ© de la vente en 1794 par Georges Couthon, ami de Robespierre, qui souhaite qu’il soit entretenu afin d’y installer des « établissements utiles Ă  l’agriculture et aux arts ». Son exĂ©cution met fin au projet. Des problĂšmes d’approvisionnement apparaissent Ă  l’Ă©tĂ© 1794 et diverses mesures sont prises sans succĂšs pour y remĂ©dier.

Sous le Directoire, les Adamois et leurs autoritĂ©s municipales parviennent Ă  obtenir la libĂ©ration et le retour de l’abbĂ© Martin Ă  L’Isle-Adam en 1795. Le culte reprend alors et les reliques sont sorties de leur cachette. Le chĂąteau est vendu et devient une fabrique de rubans qui fait vite faillite. Le nouveau propriĂ©taire dĂ©cide d’en faire une carriĂšre, ainsi que les Grandes Ă©curies, ce qui conduit Ă  la dĂ©molition pierre par pierre des deux Ă©difices. D’autres bĂątiments sont vendus et subissent le mĂȘme sort. La Maison commune, mairie, s’installe au 21 rue Saint-Lazare pour y demeurer soixante-quinze ans.

La ville se relĂšve lentement des destructions de la pĂ©riode RĂ©volutionnaire. Sous la Restauration, Louis-Philippe de Villers-la-Faye est nommĂ© maire de la commune. Ami de Charles X, il invite Ă  plusieurs reprises le jeune Balzac Ă  L’Isle-Adam, qui, marquĂ© par les lieux, s’en inspire plus tard dans certaines de ses Ɠuvres.

Par la suite, deux importants personnages participent grandement Ă  la rĂ©habilitation du patrimoine adamois et prĂ©parent sans le savoir son potentiel d’attractivitĂ© futur. D’une part, Charles Dambry, maire de 1834 Ă  1869, construit la mairie actuelle. Il finance de nombreux travaux de voirie et d’embellissement et fait figure de pĂšre du L’Isle-Adam moderne. Une fontaine de 1878 lui rend hommage Ă  proximitĂ© de l’hĂŽtel de ville.

D’autre part, le pĂšre Jean-Baptiste Grimot, prĂȘtre de la paroisse de 1848 Ă  1885, contribue Ă  l’embellissement et Ă  la restauration de l’Ă©glise (nouveaux vitraux, achat de mobiliers anciens). Un buste de Jean-Louis Bozzi, sculpteur adamois, rend hommage au fondateur de la sociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de Pontoise et du Vexin français devant le presbytĂšre depuis 1931.

AmputĂ©e de son chĂąteau, la ville se recouvre de propriĂ©tĂ©s et manoirs au cours du siĂšcle : chĂąteaux du Saut du Loup, de l’üle du PrieurĂ©, de la Commanderie, de la Faisanderie, chĂąteau Bonnin puis BĂ©jot Ă  Cassan sortent de terre.

DĂšs le milieu du siĂšcle, les artistes s’intĂ©ressent au site entre Oise et forĂȘt et s’y arrĂȘtent. C’est le cas de Jules DuprĂ©, ThĂ©odore Rousseau, HonorĂ© de Balzac ou Daubigny.
Le chemin de fer s’arrĂȘte pour la premiĂšre fois en gare de L’Isle-Adam – Parmain en 1846 et permet Ă  l’Ă©poque de rallier Paris en une heure quinze minutes. La mairie dĂ©cide l’Ă©clairage des rues au gaz en 1879, les rĂ©verbĂšres sont alimentĂ©s par une usine Ă  gaz des bords de l’Oise, dĂ©truite en 1965.

Entre 1815 et 1940, la ville devient un centre de production de céramiques en terre cuite. Ces centres de production fournissent notamment les stations balnéaires touristiques du nord de la France en objets de décoration populaires vendus dans les premiÚres boutiques de souvenirs.

Tout au long du siĂšcle, des carriĂšres nourrissent les constructions et l’Ă©conomie de la ville, depuis les carriĂšres ouvertes par le maire Topinard sur l’actuel domaine des Forgets jusqu’aux carriĂšres de la rue des Bonshommes et du domaine du Vivray. Elles emploient au milieu du siĂšcle plus de deux cent cinquante personnes.

Durant le Second Empire, NapolĂ©on III, de passage dans la ville, s’arrĂȘte Ă  l’auberge de Cassan, aujourd’hui disparue, et, ravi de l’accueil qui lui est fait, offre une montre aux aubergistes. En 1860, une Ă©cole de filles est ouverte, l’actuelle Ă©cole Albert-Camus et en 1868, une nouvelle mairie plus vaste de style Renaissance est inaugurĂ©e sur l’emplacement d’un ancien lavoir, et payĂ©e en partie par le maire, monsieur Dambry[c 11].

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, aprĂšs le dĂ©sastre de Sedan, les Ă©vĂšnements se prĂ©cipitent. DĂšs le , le GĂ©nie français fait sauter une des arches du grand pont sur l’Oise afin de retarder la progression des troupes ennemies. Pourtant dĂšs le 16, des Uhlans arrivent Ă  L’Isle-Adam par la forĂȘt. DĂšs le lendemain, un escadron de cavalerie aidĂ© de deux-cents fantassins arrachent le drapeau de l’hĂŽtel de ville, se livrent au pillage et rĂ©quisitionnent les plus belles demeures. Des francs-tireurs de Parmain et des environs s’organisent et rĂ©sistent aux Prussiens en tendant une embuscade prĂšs du hameau de Stors, bouleversant dĂ©finitivement la paix dans les deux communes. AprĂšs une semaine de combats, les reprĂ©sailles sont rudes : des combattants sont capturĂ©s et fusillĂ©s, et trente-deux maisons de Parmain sont incendiĂ©es, ainsi que le chĂąteau Ducamp sur l’Ăźle du PrieurĂ©, qui a remplacĂ© le chĂąteau des Conti (il est reconstruit Ă  l’identique aprĂšs guerre), et un des deux corps de garde, derniers vestiges du chĂąteau classique. Cent quatorze Uhlans sont tuĂ©s ou blessĂ©s et sept français trouvent la mort, leur nom figure sur le monument Ă  leur mĂ©moire sur l’Ăźle du PrieurĂ©.

La premiĂšre partie du siĂšcle est marquĂ©e par la crĂ©ation de la plage fluviale, dont la popularitĂ© atteint son apogĂ©e dans les annĂ©es 1930. Le lieu s’attire alors une renommĂ©e importante auprĂšs des Parisiens. Bien vite, cependant, la ville de villĂ©giature qu’est devenue L’Isle-Adam redevient un terrain de combats et de souffrances.

Le , les Allemands sont Ă  Senlis qui sera lors de la bataille de Senlis en partie incendiĂ©e, ce qui provoque les plus vives inquiĂ©tudes chez les Adamois face Ă  l’arrivĂ©e des envahisseurs.

Le , le GĂ©nie français fait d’abord sauter le pont ferroviaire de Mours, puis le viaduc de Moulin-Neuf Ă  Presles, puis successivement les ponts routiers de L’Isle-Adam, de Stors et d’Auvers. Une patrouille de Uhlans, apparaĂźt dans ce dernier village alors qu’un soldat allemand est tuĂ© en forĂȘt de L’Isle-Adam.
Mais, le , les Allemands sont arrĂȘtĂ©s sur l’Ourcq et la Marne et cessent leur progression dans la rĂ©gion.

Les années de guerre provoquent les plus vives difficultés au commerce face au manque de liquidités et la commune pleure son lot de sacrifiés pendant toute la durée de cette PremiÚre Guerre mondiale.

Le , l’armistice est cĂ©lĂ©brĂ© par les cloches de l’Ă©glise, le jour de la saint Martin, patron de cette derniĂšre. Le monument aux morts, Ă©levĂ© dans les jardins de l’hĂŽtel de ville, inaugurĂ© le , porte les noms de cinquante-trois Adamois disparus pendant le conflit.

La ville souffrira particuliĂšrement de la Seconde Guerre mondiale.

En , la ville accueille des militaires français chargĂ©s de dĂ©fendre, comme toujours dans son histoire, le passage stratĂ©gique de l’Oise, grĂące, cette fois, aux fortifications (casemates) de la ligne Chauvineau, construites en 1939 et dĂ©but 1940 pour ĂȘtre la premiĂšre ligne de dĂ©fense de Paris.

Le pont du moulin et autres passerelles reliant les Ăźles entre elles et Ă  la rive droite de la riviĂšre sont, pour la troisiĂšme fois en soixante-dix ans, dĂ©truites par le GĂ©nie français dans la nuit du au . Toutefois, le pont du Cabouillet est Ă©pargnĂ©. La panique gagne la population : la ville est pratiquement vidĂ©e de ses habitants, en fuite, alors que les troupes allemandes, en provenance de Parmain et de Champagne-sur-Oise, tentent par trois fois de traverser l’Oise.

Elles sont tenues en Ă©chec efficacement par l’armĂ©e française, au prix de cent douze soldats tuĂ©s, jusqu’Ă  ce que celle-ci reçoive l’ordre de se replier vers Paris le Ă  10 h du matin, pour Ă©viter un risque d’encerclement et plus de bombardements allemands sur la ville et dans toute la zone. Un monument, inaugurĂ© en 1947 sur les bords de l’Oise, rend hommage aux morts militaires de cette bataille.

Les Adamois rentrent Ă  l’automne dans leur ville occupĂ©e par les troupes allemandes. Une kommandantur est installĂ©e d’abord, durant moins d’un an, dans le Castelrose, puis, entre autres, Ă  l’hĂŽtel de l’Écu-de-France et dans le chĂąteau de Cassan. Nombre de demeures sont rĂ©quisitionnĂ©es. Les bois de Cassan sont investis par un important complexe d’entrepĂŽts de munitions. Les habitants vivent les heures de la France occupĂ©e : patrouilles de soldats dans les rues de la ville, couvre-feu et Ă©lectricitĂ© souvent coupĂ©e, rationnement de plus en plus draconien. MalgrĂ© les protestations des habitants, les bustes en bronze de Jules DuprĂ© et du gouverneur-gĂ©nĂ©ral Louis-Gustave Binger sont dĂ©montĂ©s puis fondus en .

La mise en place du Service du travail obligatoire (STO) en 1942 fait progressivement passer de plus en plus d’Adamois, fuyant le travail en Allemagne, dans la RĂ©sistance.

Le , au lendemain du dĂ©barquement alliĂ© en Normandie, le maquis de Ronquerolles fait dĂ©railler un train de chars allemands Ă  Champagne-sur-Oise, ensuite pris pour cible par des avions amĂ©ricains. À la suite d’une dĂ©nonciation, les troupes d’occupation et de rĂ©pression allemandes de la Sicherungs-Regiment 6, Ă©valuĂ©es Ă  3 bataillons, soit de 800 à 1 000 hommes encerclent, le , le bois de Ronquerolles,,,,,. AprĂšs un combat difficile, parviennent Ă  capturer 17 rĂ©sistants. Ceux-ci sont ramenĂ©s Ă  l’hĂŽtel de l’Écu-de-France afin d’ĂȘtre torturĂ©s, puis finalement 11 rĂ©sistants sont exĂ©cutĂ©s Ă  l’orĂ©e de la forĂȘt et 2 sont dĂ©portĂ©s. Un Adamois, Jean-Charles Fritz, se trouve parmi les victimes. Un monument de 1945 leur est Ă©levĂ© prĂšs du chemin des « Trois-Sources ». Leurs compagnons informent les AlliĂ©s d’importantes installations ennemies dans le bois de Cassan[c 16].

Le vers midi, L’Isle-Adam subit un bombardement alliĂ© effectuĂ© par une cinquantaine d’avions. Un nouveau bombardement se dĂ©roule le lendemain Ă  la mĂȘme heure. Le , un message codĂ© est diffusĂ© par la BBC : « Adam tremblera dans son Ăźle », qui reste incompris des habitants. Le , plusieurs centaines d’avions dĂ©versent plus de trois mille bombes sur L’Isle-Adam. Les civils sont surpris de la violence des bombardements, les plus meurtriers dans la ville. Cinquante-et-un morts civils et presque autant de blessĂ©s sont dĂ©nombrĂ©s aprĂšs les raids aĂ©riens de l’. Une stĂšle Ă  la fontaine de Nogent, inaugurĂ©e en 1946, rappelle leur mort. Deux cents immeubles sont rasĂ©s, dont les chĂąteaux de Cassan. Les destructions partielles sont encore plus nombreuses, ainsi le chĂąteau de Stors a beaucoup souffert des bombardements. Dans le quartier Nogent, les constructions et les bois de Cassan sont en grande partie anĂ©antis. Les cibles des AlliĂ©s se trouvent, probablement, dans ces bois : des lieux de stockage de munitions et d’assemblage de missiles V1, comme Ă  Villiers-Adam, prĂ©parĂ©s pour ĂȘtre ensuite catapultĂ©s depuis les rails de lancement situĂ©s sur le plateau boisĂ© de MĂ©riel, les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments des missiles Ă©tant fabriquĂ©s dans l’usine souterraine de Nucourt et transportĂ©s par train jusqu’Ă  Valmondois, Parmain et Bessancourt.

Les Allemands, furieux, pillent puis incendient des maisons Ă  Nerville-la-ForĂȘt en reprĂ©sailles. Parmi les martyrs rĂ©sistants de L’Isle-Adam se trouvent deux jeunes membres des Forces françaises de l’intĂ©rieur fusillĂ©s en reprĂ©sailles des bombardements le . Une stĂšle prĂšs de la maison forestiĂšre de la Grille de L’Isle-Adam commĂ©more le tragique incident.

GĂ©o Grandjean, coordinateur de la RĂ©sistance locale depuis son domaine des Forgets en forĂȘt est Ă©galement arrĂȘtĂ© Ă  cette Ă©poque, torturĂ© Ă  L’Isle-Adam puis exĂ©cutĂ© dans la clairiĂšre des « Quatre-ChĂȘnes », prĂšs de Domont.

Le , une semaine avant de quitter la ville, les Allemands fusillent quatre jeunes rĂ©sistants en forĂȘt de L’Isle-Adam ; une stĂšle leur rend hommage sur la route Conti, Ă  l’entrĂ©e du domaine des Forgets. Le , les troupes ennemies quittent dĂ©finitivement la ville en empruntant le chemin qui les y a conduites, par Parmain puis Champagne-sur-Oise. Le mĂȘme jour vers 17 h, les troupes amĂ©ricaines entrent sans combat dans la ville en provenance de MĂ©riel. Un monument rappelle cette libĂ©ration au carrefour du Vivray. À la libĂ©ration, L’Isle-Adam est sinistrĂ©e Ă  40 %. TrĂšs vite, Ă©cluse sur l’Oise et ponts sont provisoirement rĂ©parĂ©s afin de rĂ©tablir les communications entre Parmain et L’Isle-Adam et permettre la circulation fluviale.

Le , la ville de L’Isle-Adam se voit citĂ©e Ă  l’ordre de la brigade, avec attribution de la mĂ©daille de la Croix de Guerre avec Ă©toile de bronze. Le , RenĂ© Pleven, alors ministre de la guerre, remet cette mĂ©daille au maire Georges Bernier. Le rond-point des hĂ©ros de la RĂ©sistance et les nombreuses stĂšles et monuments qui jalonnent le territoire communal perpĂ©tuent le souvenir de cette pĂ©riode auprĂšs des Adamois d’aujourd’hui.

Dans les annĂ©es 1960, L’Isle-Adam perd certains de ses Ă©lĂ©ments de patrimoine. C’est Ă  cette Ă©poque que disparaissent en effet le chĂąteau du Saut du loup et les restes du chĂąteau de Cassan. Ces destructions permettent cependant l’amĂ©nagement du parc Manchez, de l’Ă©cole Balzac et le dĂ©veloppement immobilier du parc de Cassan dans la dĂ©cennie suivante. C’est Ă©galement dans les annĂ©es 1960 que sortent de terre les immeubles du quartier de la Faisanderie, l’Île-de-France Ă©tant alors en grande pĂ©nurie de logements collectifs. Ceux de L’Isle-Adam ont su demeurer des constructions basses et relativement espacĂ©es, ne cĂ©dant pas au style des barres parfois colossales, bĂąties ailleurs dans la rĂ©gion. La derniĂšre opĂ©ration immobiliĂšre d’envergure dans la commune est la construction du quartier de La Garenne dans les annĂ©es 1980, zone pavillonnaire situĂ©e entre l’Oise et des Ă©tangs de plaisance.

Depuis les annĂ©es 1970, la ville est marquĂ©e par la famille Poniatowski, vĂ©ritable dynastie politique qui prĂ©side aux destinĂ©es de la commune depuis 1971. L’influence politique nationale de Michel Poniatowski, maire pendant trente ans, puis, dans une moindre mesure, de celle de son fils Axel, maire depuis 2001, ont contribuĂ© Ă  garantir Ă  la ville une position privilĂ©giĂ©e de ville-parc et un caractĂšre bourgeois. Alors que Persan, Beaumont-sur-Oise ou Taverny ont pris des modĂšles de dĂ©veloppement et d’urbanisme propres aux banlieues de Paris de grande couronne, L’Isle-Adam et les communes qui l’entourent ont fait le choix dans la seconde moitiĂ© du XX siĂšcle d’un dĂ©veloppement fondĂ© sur la qualitĂ© de vie.

AntĂ©rieurement Ă  la loi du , la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne fit que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement du Val-d’Oise aprĂšs un transfert administratif effectif au . Elle est rattachĂ©e Ă  l’arrondissement de Pontoise. Pour l’Ă©lection des dĂ©putĂ©s, elle fait partie de la deuxiĂšme circonscription du Val-d’Oise.

La commune Ă©tait depuis 1793 le chef-lieu du Canton de L’Isle-Adam. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, L’Isle-Adam est devenue le bureau centralisateur de ce canton, qui a Ă©tĂ© agrandi, passant de 6 à 15 communes.

Elle fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise,. Le greffe dĂ©tachĂ© dans la commune[Quoi ?] est supprimĂ© Ă  l’occasion de la rĂ©organisation de la carte judiciaire de 2008.

L’Isle-Adam est la commune la plus peuplĂ©e de la communautĂ© de communes de la VallĂ©e de l’Oise et des Trois ForĂȘts, dont elle est Ă  l’origine de la crĂ©ation en 2003.

Les habitants de L’Isle-Adam tendent, d’aprĂšs les rĂ©sultats Ă©lectoraux, Ă  voter trĂšs franchement Ă  droite. Outre le score de 75,99 % obtenu par le maire actuel (alors affiliĂ© Ă  l’UDF) aux Ă©lections municipales de 2001, aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2002 et de 2007, les Adamois ont Ă©galement portĂ© leur maire Ă  l’AssemblĂ©e Nationale avec une forte majoritĂ©, sensiblement plus Ă©levĂ©e que dans le reste de la circonscription Ă©lectorale (au deuxiĂšme tour, 73,33 % des exprimĂ©s en 2007 et 71,06 % en 2002 contre 53,08 % Ă  ces deux dates au niveau de la circonscription),.

De mĂȘme, Ă  l’occasion des Ă©lections prĂ©sidentielles, les Adamois confirment leur vote de droite. En 2007 ils ont prĂ©fĂ©rĂ© Nicolas Sarkozy Ă  SĂ©golĂšne Royal au second tour Ă  65,14 % (contre 53,06 % au niveau national). Au premier tour de l’Ă©lection prĂ©sidentielle de 2002, Jacques Chirac (26,72 %) et Jean-Marie Le Pen (17,35 %) obtiennent tous deux plus de voix que Lionel Jospin (11,85 %) dans la commune. Au deuxiĂšme tour, Jacques Chirac l’emporte dans la commune avec 83,59 % des voix (contre 82,21 % au niveau national)[55]. Les Ă©lections rĂ©gionales de 2004 ont Ă©galement vu la victoire de la droite dans la commune, la liste UMP est arrivĂ©e en tĂȘte au seconde tour (triangulaire) avec 52,87 % des suffrages alors qu’elle est arrivĂ©e seconde au niveau rĂ©gional avec 40,72 %.

La tendance au vote conservateur se retrouve de maniĂšre aussi marquĂ©e lors des Ă©lections europĂ©ennes. La liste menĂ©e par Charles Pasqua (MPF) est en effet arrivĂ©e en tĂȘte dans la commune en 1999 (17,26 %, scrutin de liste national Ă  un tour) et la liste UMP en 2004 (24,89 % scrutin par rĂ©gions Ă©lectorales Ă  un tour), Ă  contre-courant des rĂ©sultats nationaux en 1999 (21,95 % Ă  la liste PS) et rĂ©gionaux en 2004 (25,03 % au PS). Les rĂ©fĂ©rendums relatifs aux traitĂ©s europĂ©ens ont recueilli Ă  L’Isle-Adam des avis contraires Ă  ceux exprimĂ©s au niveau national (50,46 % de non au traitĂ© de Maastricht en 1992, contre 51,04 % de oui au niveau national, et 59,04 % de oui au TraitĂ© Ă©tablissant une constitution pour l’Europe en 2005, contre 45,33 % au niveau national)[58].

Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020, la liste menĂ©e par le maire sortant SĂ©bastien Poniatowski obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s avec 78,74% des voix, devançant celle menĂ©e par Carine PĂ©legrin (GĂ©nĂ©ration Ă©cologie), lors d’un scrutin marquĂ© par 53,57 % d’abstention[60]

La ville a engagĂ© une politique de dĂ©veloppement durable en lançant une dĂ©marche d’Agenda 21 en 2010. Depuis cet agenda 21 a Ă©tĂ© abandonnĂ© lors du dĂ©part du conseiller municipal chargĂ© de ce dossier.

Le marais de Stors, contigu aux domaine et chĂąteau Ă©ponymes mais situĂ© sur la commune de MĂ©riel, fait partie du site de la vallĂ©e classĂ©e de Chauvry qui a fait l’objet d’un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection du biotope de 1991. L’Isle-Adam comprend sur son territoire Ă  la fois des zones naturelles d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type I (ballastiĂšres de L’Isle-Adam, les coteaux de Stors, partagĂ©s avec MĂ©riel, et le lieu-dit les Grez, partagĂ© avec Villiers-Adam) et de type II (reste de la forĂȘt domaniale, partagĂ© avec huit autres communes)[72].

Enfin, au cƓur de la ville, l’Ăźle de la Cohue constitue un site mi-classĂ© mi-inscrit, la promenade du PĂątis et l’Ăźle du PrieurĂ© des sites inscrits. Le hameau de Stors est quant Ă  lui partie intĂ©grante d’un territoire classĂ©.

Le taux de criminalitĂ© de la circonscription de police de Persan (incluant Beaumont-sur-Oise, L’Isle-Adam, Presles, Mours et Nointel) est de 86,34 actes pour 1 000 habitants (crimes et dĂ©lits, chiffres 2005) ce qui le situe au-delĂ  de la moyenne nationale (83/1000) mais en deçà de la moyenne dĂ©partementale (88,15/1000). Le taux de rĂ©solution des affaires par les services de police est de 31,74 %, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  la moyenne du dĂ©partement de 28,83 %[75].

Le commissariat de L’Isle-Adam est logĂ© depuis 1989 dans un bĂątiment de 1900 en pierre, cĂ©ramique et fer forgĂ© qui est dĂ» au fondateur de la plage, Henri Supplice. Auparavant, l’Ă©difice a abritĂ© successivement une entreprise de ouate industrielle, de 1930 Ă  1972, puis une imprimerie, de 1972 Ă  1987. Il a Ă©tĂ© ensuite rachetĂ© par la commune.

La gendarmerie a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e Ă  Parmain en 2005 pour se rapprocher de son pĂ©rimĂštre d’opĂ©ration, qui ne comprend pas L’Isle-Adam.

La ville gÚre également une équipe de police municipale, logée dans le clos Dambry. Enfin, un centre de secours des sapeurs-pompiers est implanté dans la commune.

L’Ă©volution du nombre d’habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l’Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d’une enquĂȘte par sondage auprĂšs d’un Ă©chantillon d’adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans,

En 2019, la commune comptait 12 063 habitants, en augmentation de 0,73 % par rapport Ă  2013 (Val-d’Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

La population de L’Isle-Adam a progressĂ© d’un peu plus de 752 % entre 1793 et 1999. Cette progression est globalement continue. Avant 1946, seules les pĂ©riodes comprises 1800 et 1806 et entre 1931 et 1936 tĂ©moignent d’une baisse de la population. Les annĂ©es 1930 et suivantes constituent une pĂ©riode de stagnation dĂ©mographique pour la ville. L’augmentation de la population s’accĂ©lĂšre Ă  partir de l’aprĂšs-guerre. Alors que la population de la ville avait progressĂ© d’environ 217 % entre 1793 et 1946, elle fait un bond de 168 % entre cette date et 1999. L’explosion dĂ©mographique propre Ă  la pĂ©riode du baby-boom et Ă  l’urbanisation de ce qui constitue aujourd’hui l’aire urbaine de Paris est cependant moins forte dans la petite agglomĂ©ration de L’Isle-Adam et de Parmain (qui compte aujourd’hui environ 16 000 habitants en 1999) que, Ă  titre de comparaison, dans celle, pourtant plus au nord, de Persan et de Beaumont-sur-Oise (actuellement environ 18 000 habitants) ou que dans la seule ville de Taverny, Ă  l’ouest de la vallĂ©e de Montmorency, qui totalise 25 000 habitants. Une des causes de cette moindre croissance dĂ©mographique est sans doute la politique d’urbanisation aisĂ©e, qui, mettant moins l’accent sur les logements collectifs, dont HLM, limite la croissance dĂ©mographique en valeur absolue. Entre 1975 et 1982, la population de la ville baisse, fait inhabituel pour l’Ă©poque et la rĂ©gion (la hausse dĂ©mographique y Ă©tant de +0,28 % par an sur la pĂ©riode) mais augmente Ă  nouveau d’environ 12 % entre 1990 Ă  1999, plus fortement en comparaison avec la moyenne rĂ©gionale (en moyenne +0,3 % par an en Île-de-France entre 1990 et 1999 contre +1,25 % par an dans la commune)[80], ce qui rĂ©vĂšle une volontĂ© politique de construction de logements neufs et une rĂ©elle attractivitĂ© rĂ©sidentielle du territoire (le solde migratoire annuel dans la commune sur la pĂ©riode est de +0,86 % contre -0,51 % en moyenne rĂ©gionale). Cette attractivitĂ© explique les prix Ă©levĂ©s de l’immobilier pour une commune aux franges nord de l’aire urbaine de Paris. Le plan de dĂ©veloppement et d’amĂ©nagement durable de la commune ne prĂ©voit pas d’augmentation de la population au-delĂ  des 15 000 habitants sur les quinze-vingt ans Ă  venir[82].

Selon les donnĂ©es de population lĂ©gale de 2009, L’Isle-Adam compte 12 231 habitants habitants (population sans double compte, ou population dite municipale). En dix ans, la population de la commune n’a augmentĂ© que de 0,6 %. Sa population totale, avec doubles comptes, s’Ă©lĂšve elle Ă  11 436 habitants.

La population adamoise est moins jeune que la population francilienne (hommes et femmes confondus on recense 37,5 % de 0 à 29 ans en 1999 Ă  L’Isle-Adam contre 40,45 % en moyenne dans la rĂ©gion). La part des plus de 60 ans, de 16,55 % hommes et femmes confondus en 1999 dans la rĂ©gion est a contrario plus Ă©levĂ©e Ă  L’Isle-Adam, oĂč elle se monte Ă  19,6 % de la population totale[85]. La part des habitants entre 30 et 59 ans est Ă  peu prĂšs identique entre les deux entitĂ©s (42,9 % Ă  L’Isle-Adam et 43,05 % en Île-de-France). À L’Isle-Adam comme globalement en Île-de-France, la population vieillit.

Le niveau d’Ă©ducation Ă  L’Isle-Adam est plus Ă©levĂ© que dans le reste du dĂ©partement du Val-d’Oise[87]. En effet, il apparaĂźt que seulement 12,5 % de la population n’est titulaire d’aucun diplĂŽme, chiffre moins important que sur l’ensemble du dĂ©partement (18,5 %). À l’inverse, la part dans la population totale des titulaires de diplĂŽmes de niveau Bac+2 ou supĂ©rieur est, dans la commune, de 26,8 % contre 19,2 % dans le dĂ©partement.

S’agissant du revenu moyen par mĂ©nage dans la commune, il s’Ă©lĂšve en 2004 Ă  23 716 euros par an, soit un niveau supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale (15 027 euros par an) et dĂ©partementale[89] (22 236 euros par an).

En ce qui concerne les nationalitĂ©s, L’Isle-Adam prĂ©sente une moindre diversitĂ© que le Val-d’Oise. Alors que le dĂ©partement compte 10,9 % de population Ă©trangĂšre et 7,7 % de Français par acquisition, L’Isle-Adam compte 4,7 % d’Ă©trangers et 3,4 % de Français par acquisition[91]. Parmi les Ă©trangers, les nationalitĂ©s les plus reprĂ©sentĂ©es dans la commune sont les Portugais, qui reprĂ©sentent 2,1 % des Adamois. Les nationaux du Maghreb (Tunisie, AlgĂ©rie et Maroc) sont sous-reprĂ©sentĂ©s dans la ville (0,5 % de la population) par rapport aux chiffres dĂ©partementaux (3,4 % des habitants du Val-d’Oise). À noter Ă©galement la plus forte proportion d’Ă©trangers de l’Union europĂ©enne (États membres de 1999, avant Ă©largissement et hors Italie, Portugal et Espagne) Ă  L’Isle-Adam que dans le dĂ©partement (0,3 % des habitants du Val-d’Oise contre 0,7 % des Adamois). Enfin, les Ă©trangers n’Ă©tant ni nationaux de l’Union europĂ©enne ni du Maghreb et de Turquie (reste du monde) ne reprĂ©sentent que 0,7 % des Adamois contre 3,1 % des habitants du Val-d’Oise.

Parmi sa population active, L’Isle-Adam ne compte que quatre agriculteurs en 1999, ce qui statistiquement, Ă©quivaut Ă  0 % des 15 ans et plus. La commune a virtuellement perdu ses derniers agriculteurs entre 1990 et 1999. La population des 15 ans ou plus compte en revanche 44,7 % de retraitĂ©s et d’inactifs, plus que la moyenne rĂ©gionale qui est de 39 %. ouvriers et employĂ©s reprĂ©sentent 24 % de la population de la commune, contre 29,5 % dans la rĂ©gion, chiffre infĂ©rieur Ă  celui des professions intermĂ©diaires et des cadres et professions intellectuelles supĂ©rieures qui s’Ă©lĂšve Ă  29,3 %, contre 28 % en Île-de-France. La commune compte Ă©galement 4 % de commerçants et d’artisans (3,2 % dans la rĂ©gion),.

La commune relĂšve de l’acadĂ©mie de Versailles. Les Ă©coles sont placĂ©es sous l’autoritĂ© de l’inspection gĂ©nĂ©rale de l’inspection dĂ©partementale de l’Éducation nationale de la Haute-VallĂ©e-de-l’Oise situĂ©e Ă  Beaumont-sur-Oise.

La ville compte trois Ă©coles maternelles, l’Ă©cole Chantefleur Ă  Cassan, l’Ă©cole Dambry dans le centre-ville et l’Ă©cole Jean-de-La Fontaine dans le quartier de la Garenne, rĂ©cemment rouverte et rĂ©novĂ©e[C’est-Ă -dire ?] aprĂšs un incendie. Ces structures accueillent quatre cents Ă©lĂšves. Y rĂ©pondent trois Ă©coles primaires[Quand ?], l’Ă©cole Albert-Camus (Ă©cole de filles Ă  l’origine, elle est logĂ©e dans un bĂątiment de 1860 construit par l’ancien maire Charles Dambry), l’Ă©cole Balzac (dans le centre-ville) et l’Ă©cole de Cassan. Les Ă©coles primaires accueillent environ 650 élĂšves.

La commune comprend Ă©galement un collĂšge, nommĂ© Pierre-et-Marie-Curie d’une capacitĂ© de 1 200 élĂšves et un lycĂ©e, depuis 1985, nommĂ© Fragonard en hommage au crĂ©ateur du pavillon chinois. Le lycĂ©e assure deux formations de BTS (commerce international et professions immobiliĂšres). Un groupe scolaire privĂ© catholique (Notre-Dame) rassemble enfin une Ă©cole maternelle, primaire et un collĂšge.

Un institut mĂ©dico-Ă©ducatif assure l’enseignement auprĂšs d’enfants dĂ©ficients dans le chĂąteau de la Faisanderie et un centre d’aide par le travail, service d’accompagnement social et foyer d’hĂ©bergement est Ă©galement implantĂ© dans la ville.

En plus de ses musĂ©es, la ville est dotĂ©e d’un cinĂ©ma en centre-ville, rĂ©cemment rĂ©novĂ©. En addition Ă  une programmation grand public, des programmes d’arts et d’essais et des films en version originale y sont projetĂ©s. La bibliothĂšque de la commune (fonds de 25 000 ouvrages), nommĂ©e en l’honneur de Georges Duhamel, mort dans la commune voisine de Valmondois, a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1972 par une association avant de devenir communale en 1994[97].

Les activitĂ©s culturelles et associatives sont accueillies dans la maison de L’Isle-Adam au parc Manchez ou dans le pavillon Magallon.

L’espace culturel Michel-Poniatowski a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2002, il accueille une Ă©cole de musique et de danse et comprend plusieurs studios, salles de cours et espace chorĂ©graphique. Certaines associations seront logĂ©es, Ă  terme, dans le chĂąteau Conti, sur l’Ăźle du PrieurĂ©.

Les équipements sportifs traditionnels des municipalités sont présents dans la commune (stade Philippe-Grante, complexe sportif). Un troisiÚme gymnase est en construction. Ils permettent la pratique de la plupart des sports populaires ou reconnus en France.

S’agissant des sports nautiques, la ville prĂ©sente une offre sportive plutĂŽt complĂšte et diversifiĂ©e. Outre la plage et le cercle de voile fluviale (CYVIA, Cercle de Yachting Ă  Voile de l’Isle-Adam), Ă©lĂ©ments incontestables de rayonnement pour la commune, on trouve Ă©galement Ă  L’Isle-Adam une piscine (reconstruite en 2008) partagĂ©e avec la ville de Parmain.

Quatre centres hippiques sont implantĂ©s dans la ville. Par ailleurs, chaque annĂ©e se tient un concours hippique national au parc Manchez. Un golf, sur le domaine des Vanneaux, a ouvert en 1994, il est isolĂ© du reste de la commune, au-delĂ  de la forĂȘt.

La commune dispose d’une offre de soins complĂšte. On y trouve une quinzaine de dentistes et autant de gĂ©nĂ©ralistes, de nombreux types de mĂ©decins spĂ©cialistes, une vingtaine de kinĂ©sithĂ©rapeutes ou ostĂ©opathes, un laboratoire d’analyses mĂ©dicales, cinq pharmacies et une clinique vĂ©tĂ©rinaire[Quand ?].

Par ailleurs, L’Isle-Adam dispose de deux structures hospitaliĂšres.

L’hĂŽpital Chantepie-Mancier (1861-1867), spĂ©cialisĂ© aujourd’hui dans la gĂ©riatrie, est Ă  l’origine un lieu de soins gratuits pour pauvres de la commune et de Jouy-le-Comte. Les sƓurs du SacrĂ©-CƓur-de-JĂ©sus y dispensaient les soins au XIX siĂšcle. Il a Ă©tĂ© utilisĂ© pendant la Seconde Guerre mondiale pour soigner les blessĂ©s des bombardements.

La clinique Conti, clinique chirurgicale et obstĂ©tricale privĂ©e et conventionnĂ©e, est actuellement situĂ©e en lisiĂšre de forĂȘt. Elle remplace l’ancienne clinique qui elle Ă©tait en centre-ville.

Un projet de rĂ©sidence mĂ©dicalisĂ©e pour personnes ĂągĂ©es est Ă©tudiĂ© par la municipalitĂ©, la commune ne comptant pas ce type de structures. Enfin, un centre psychiatrique, la clinique des Points-Cardinaux, est implantĂ© dans le hameau de Stors, ainsi qu’un institut mĂ©dico-Ă©ducatif pour enfants dĂ©ficients dans le chĂąteau de la Faisanderie.

La vie associative adamoise est trÚs fournie. Les associations de la commune se regroupent au sein du centre adamois des loisirs et de la vie associative (CALVA) qui rassemble presque une centaine de structures dans les domaines sportifs, culturels et sociaux. Ce riche tissu associatif est coordonné par le CALVA qui édite cinq fois par an un journal de la vie associative appelé Le Merle adamois.

La vie culturelle de la commune est, au vu de sa taille, plutÎt fournie. Outre le patrimoine, les musées et leurs expositions temporaires, diverses manifestations se tiennent dans la commune.

On peut noter la fĂȘte foraine annuelle au parc Manchez, le carnaval au printemps, les salons artistiques de printemps et d’automne, la bourse aux jouets, aux vĂȘtements, les quatre brocantes annuelles, la foire aux livres, l’insolite course de baignoires, les commĂ©morations liĂ©es Ă  la Seconde Guerre mondiale, les tournois mĂ©diĂ©vaux, les journĂ©es photographiques de L’Isle-Adam, des participations Ă  la nuit des musĂ©es, aux journĂ©es du patrimoine et Ă  la FĂȘte de la musique, le forum des associations et la fĂȘte cantonale dite de la campagne Ă  l’automne, les manifestations liĂ©es au jumelage, des confĂ©rences relatives aux arts, des concerts, spectacles de danse et comĂ©dies musicales, les manifestations de NoĂ«l, etc et les multiples activitĂ©s de la centaine d’associations actives dans la commune.

Seul le culte catholique est assuré dans la commune.

La messe est donnĂ©e dans l’Ă©glise Saint-Martin. La paroisse de L’Isle-Adam relĂšve du diocĂšse de Pontoise et du doyennĂ© de Beaumont. La ville est le siĂšge de la paroisse dite des trois clochers, groupement paroissial commun Ă  L’Isle-Adam et Parmain.

Le culte protestant peut ĂȘtre pratiquĂ© Ă  Beaumont-sur-Oise, le culte musulman Ă  Taverny, Ă  Persan ou Ă  Pontoise et le culte catholique traditionaliste Ă  Pontoise. Enfin, les synagogues les plus proches se trouvent Ă  Saint-Leu-la-ForĂȘt et Ă  Saint-Ouen-l’AumĂŽne.

L’Isle-Adam est principalement une ville rĂ©sidentielle. 93 % des 387 entreprises de la commune ont moins de dix salariĂ©s et seulement cinq en emploient plus de cinquante. L’activitĂ© Ă©conomique principale de la commune, par ailleurs dynamique, est commerciale : 46 % des entreprises ont une activitĂ© purement commerciale et 44 % des activitĂ©s de services. Le rĂ©seau commercial, dont les Ă©lĂ©ments se complĂštent, est constituĂ©, d’une part, d’un tissu de commerces de proximitĂ© dans le centre et Ă  Nogent, et, d’autre part, du centre commercial Ă  vocation rĂ©gionale du Grand Val (hypermarchĂ© Carrefour et diverses grandes enseignes), Ă  proximitĂ© de l’Ă©changeur de l’autoroute A16. Deux marchĂ©s se tiennent Ă  L’Isle-Adam : le marchĂ© biologique de Nogent et le marchĂ© trihebdomadaire du centre-ville, l’un des plus actifs de la rĂ©gion. Autre activitĂ© notable, les garages et concessionnaires automobiles sont plutĂŽt bien implantĂ©s dans la commune. Absence, particuliĂšre Ă©galement, les entreprises du BTP sont peu prĂ©sentes dans la ville.

S’agissant des commerces, L’Isle-Adam accueille, notamment, huit agences immobiliĂšres, marque de la bonne santĂ© de l’immobilier dans le secteur, deux supermarchĂ©s en ville et l’hypermarchĂ© en pĂ©riphĂ©rie, divers commerces de bouche en centre-ville (traiteurs, Ă©piceries fines, bouchers, boulangers, fromager, etc.), dix banques et Ă©tablissements financiers, treize cafĂ©s/bars, autant de coiffeurs, une maison de vente aux enchĂšres, une quinzaine d’esthĂ©ticiens, parfumeries et centres de remise en forme, plus d’une vingtaine de vendeurs de prĂȘt-Ă -porter, une quarantaine de restaurants de tous types, quatre tabacs, trois loueurs de vidĂ©os et deux cavistes.

En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@ » puis en 2008 et 2010 « Ville Internet @@@@@ »[106][107].

La ville possĂšde un secteur touristique dĂ©veloppĂ© liĂ© Ă  sa situation gĂ©ographique, son patrimoine, sa plage et son offre culturelle. Un camping est situĂ© au nord de la commune en bord de l’Oise. Cependant, l’offre hĂŽteliĂšre est marginale, la plupart des touristes Ă©tant franciliens. Toutefois, la concentration des restaurants, bars et du cinĂ©ma dans le centre, prĂšs de l’Oise et des Ăźles, ajoute un attrait Ă  la ville, la distinguant des villes dortoirs de la grande banlieue situĂ©es Ă  seulement quelques kilomĂštres. Le potentiel touristique de la ville est encore exploitable, comme en tĂ©moigne le projet de construction d’un port de plaisance planifiĂ© par la municipalitĂ©.

Tout comme en Île-de-France Provins et Moret-sur-Loing, L’Isle-Adam fait partie du rĂ©seau des plus Beaux DĂ©tours de France, association, inspirĂ©e des plus beaux villages de France, qui rĂ©unit des petites villes françaises en vue de promouvoir le tourisme sur leur territoire. La commune possĂšde deux fleurs au concours des villes et villages fleuris, rĂ©compensant les efforts de fleurissement de la commune[109].

En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 38 052 €, ce qui plaçait L’Isle-Adam au 3 731 rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[110].

Les Adamois sont 0,9 % Ă  travailler dans le secteur agricole, ce qui est supĂ©rieur Ă  la moyenne rĂ©gionale de 0,5 %. En comparaison avec le reste de l’Île-de-France, ils sont en revanche moins nombreux Ă  travailler dans l’industrie (5,3 % contre 13,1 %) et la construction (3,8 % contre 4,6 %). Encore plus que dans la rĂ©gion, les Adamois sont actifs dans le secteur tertiaire (89,9 % contre 81,8 %), en particulier dans le commerce (23,8 % contre 13 % au niveau rĂ©gional). 88,5 % des Adamois sont salariĂ©s, une proportion lĂ©gĂšrement infĂ©rieure Ă  la moyenne francilienne de 91,7 %. SalariĂ©s ou non ils sont 21 % Ă  travailler Ă  temps partiel[112].

En 1999, les chĂŽmeurs reprĂ©sentaient 9,7 % des Adamois contre 11,5 % des Franciliens,. Un quart des Adamois actifs ayant un emploi travaillent et rĂ©sident dans la commune, ce qui est supĂ©rieur Ă  la moyenne dĂ©partementale de 18,6 %. Parmi ceux travaillant hors de la commune, 45 % le font hors du Val-d’Oise (contre 62 % des habitants du dĂ©partement. Encore plus qu’en moyenne dans le dĂ©partement, les habitants de la commune empruntent essentiellement leur voiture pour se rendre au travail (67,2 %, contre 52,2 % des habitants du Val-d’Oise). Seulement 9,1 % n’utilisent que les transports en commun, contre 25,7 % des habitants du dĂ©partement. Ce dernier chiffre s’explique sans doute en partie par la relative mauvaise desserte de la commune par le train (le temps de trajet pour aller Ă  Paris est Ă©quivalent Ă  celui d’un trajet Paris-Tours, et le plus souvent avec une correspondance).

L’Isle-Adam compte trois monuments historiques sur son territoire :

Les deux musĂ©es de L’Isle-Adam n’en sont en rĂ©alitĂ© qu’un seul, le centre d’art constituant une annexe du musĂ©e Senlecq. En 2005, ils ont accueilli 13 675 visiteurs. La frĂ©quentation a sensiblement baissĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Elle Ă©tait en effet de 20 000 visiteurs en 2003. Le double musĂ©e de L’Isle-Adam demeure malgrĂ© tout en 2005 Ă  la cinquiĂšme place des Ă©tablissements musĂ©ographiques les plus visitĂ©s du Val-d’Oise, devant le musĂ©e archĂ©ologique dĂ©partemental Ă  Guiry-en-Vexin et l’abbaye de Maubuisson, mais derriĂšre la Maison de l’Environnement Ă  l’aĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle et les sites majeurs de dĂ©partement, comme le chĂąteau de La Roche-Guyon[119].

On peut également signaler :

Enfin, on notera la prĂ©sence Ă  L’Isle-Adam au niveau des Ă©tangs de La Garenne d’un insolite passage Ă  canard (un passage piĂ©ton pour canards).

Outre le chĂąteau des princes de Conti, la ville a perdu plusieurs de ses propriĂ©tĂ©s d’exception. On peut citer :

Outre certains de ses seigneurs et maires (Michel Poniatowski) ayant eu à jouer un rÎle politique ou culturel au niveau national, on peut noter :

L’Isle-Adam, fief de grands seigneurs, a vu passer nombre de monarques et trĂšs grands personnages de France au cours de son histoire, tant pour leurs loisirs (chasses, joutes et fĂȘtes) que pour des raisons militaires. En voici une liste chronologique, la section histoire dĂ©taillant, le cas Ă©chĂ©ant, les raisons de leur venue :

HonorĂ© de Balzac ne tarit pas d’Ă©loges sur la commune. L’auteur de La ComĂ©die humaine Ă©crivit Ă  sa sƓur, Laure Surville : « Tu sais que L’Isle-Adam est mon paradis terrestre », phrase gravĂ©e sur la statue qui lui rend hommage. Il l’Ă©voque notamment dans Physiologie du mariage, qu’il Ă©crit Ă  L’Isle-Adam, en ces termes : « En 1819 j’habitais une chaumiĂšre au sein de la dĂ©licieuse vallĂ©e de l’Isle-Adam. Mon ermitage Ă©tait voisin du parc de Cassan, la plus suave retraite, la plus voluptueuse Ă  voir, la plus coquette pour le promeneur, la plus humide en Ă©tĂ© de toutes celles que le luxe et l’art ont crĂ©Ă©es  ». Physiologie du mariage comprend Ă©galement de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă  la ville du dĂ©but du XIXe siĂšcle, ainsi, un des personnages, dĂ©nommĂ© Coco de Cassan, Ă©voque le singe logĂ© dans la maison Ollivier et transfĂ©rĂ© plus tard au Jardin des Plantes Ă  Paris.

Dans Les Paysans, Balzac glisse Ă  nouveau de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă  L’Isle-Adam. Une ville se nomme dans le roman La Ville-aux-Fayes, hommage dĂ©guisĂ© Ă  la commune et Ă  son maire de l’Ă©poque, ami de l’Ă©crivain, Philippe de Villers-la-Faye. Il y Ă©voque Ă©galement les Aigues, ancienne propriĂ©tĂ© des Bergeret Ă  Cassan. Il y fait des rĂ©fĂ©rences Ă  Hippolyte Charles (le comte de Montcorbet) et fait venir l’abbĂ© dom-Rigou de l’abbaye du Val. Dans Un dĂ©but dans la vie, il Ă©voque son voyage en diligence depuis Paris jusqu’Ă  L’Isle-Adam et raconte, avec force dĂ©tails, son itinĂ©raire et son cocher, Adamois cĂ©lĂšbre de l’Ă©poque, Pierrottin, fondateur du service de diligence entre la ville et la capitale. Enfin, dans Le MĂ©decin de campagne, Balzac s’inspire pour son personnage de Benassis du docteur Bossion, mĂ©decin de L’Isle-Adam, enterrĂ© dans la commune. Les souvenirs des sĂ©jours et promenades de l’Ă©crivain dans la ville alimentent Ă©galement plusieurs de ses Ɠuvres.

L’Ă©crivain Auguste de Villiers de L’Isle-Adam (1838-1889) qui n’a personnellement aucun autre lien que gĂ©nĂ©alogique avec la commune dont il porte le nom. La filiation de l’Ă©crivain symboliste est si ancienne que le roi Louis XVIII, croyant le nom Ă©teint, avait autorisĂ© Ă  ce qu’il soit relevĂ©. Paradoxalement, alors qu’il ne lui est liĂ© que par une gĂ©nĂ©alogie douteuse, cet Ă©crivain a permis de diffuser auprĂšs de ses nombreux lecteurs d’hier et d’aujourd’hui le nom de la commune en France et Ă  l’Ă©tranger.

L’Isle-Adam et sa forĂȘt ont inspirĂ© de nombreux peintres aux XIX et XXe siĂšcles. Jules DuprĂ©, et ses amis peintres de l’Ă©cole de Barbizon, notamment ThĂ©odore Rousseau et Auguste Marie Boulard[132], peignent les sites naturels de la ville et ses alentours ou s’en inspirent. Ainsi, DuprĂ© prĂ©sente par exemple une Vue de L’Isle-Adam au Salon en 1831. En 1849, ThĂ©odore Rousseau peint Une avenue, forĂȘt de L’Isle-Adam, qui figure aux collections du MusĂ©e d’Orsay. RenĂ© Tener, ancien maire de la ville et amis de DuprĂ©, a Ă©galement peint des vues de la ville[134].

Plusieurs films ont Ă©tĂ© tournĂ©s Ă  L’Isle-Adam, dont FĂȘte de famille de Lorenzo Gabriele en 2006, feuilleton tĂ©lĂ©visĂ© en six Ă©pisodes de 55 minutes.

La Plage a servi également de lieu de tournages. En 1959, une scÚne de Rue des prairies de Denys de La PatelliÚre y prend place. Plus récemment, Claude Lelouch utilise le lieu à deux reprises pour le tournage de scÚnes de Partir, revenir en 1984 et des Misérables en 1995.

Avis Clients

Ce que nos clients disent de nous

Notre entreprise en chiffre

Quelques chiffres sur Richard Couverture

Richard Couverture vous propose de multiples services dans le Val d’Oise (95). DĂ©couvrez ici quelques chiffres Ă  propos de notre entreprise.

Ans d'expériences
+ 0
Projets Réalisés
+ 0
Toitures Réalisées en 2023
+ 0
Entreprises Partenaires
+ 0
Qui sommes nous ?

Un peu plus sur notre entreprise

FAQ

Notre entreprise pourra intervenir partout pour assurer la pose de toiture, la maintenance ou alors la remise Ă  neuf, le nettoyage, la pose de canalisation, l’isolation de vos combles ou bien encore l’installation de volet au sein de la ville de L’Isle-Adam et partout au alentour. N’ayez pas peur de nous joindre en cas de doute. Nous ferons un plaisir de vous rendre service en tant que couvreur professionnel au sein de la ville de L’Isle-Adam.

Les faiblesses de son logement permet de connaitre quels travaux assurer. En gĂ©nĂ©ral, le mot « isolation » fait tout de suite penser aux murs. Toutefois le 1er point faible est la toiture. Elle engendre presque la moitiĂ© des dĂ©ficits thermiques : La couverture de toiture est une grande surface de contact entre l’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur. La toiture s’expose au vent. La chaleur de la maison se propage et s’accumule alors sous les toits. Il existe plusieurs origines de pertes dues aux toits : DĂ©faut d’isolation du dernier plafond, dĂ©faillance d’isolation des sous-pentes du revĂȘtement et aussi des combles, fuites d’air, entre les tuiles et au niveau des jonctions de l’ossature avec la cloison. Effectivement, dans une habitation faiblement isolĂ©e, la toiture doit ĂȘtre la prioritĂ© n°1. Une meilleure isolation = Ă©conomie Ă©nergĂ©tique.
  • Nous proposons des devis individualisĂ©s et gratuits
  • Nous disposons de tous les documents d’assurances indispensables
  • Notre sociĂ©tĂ© est attestĂ©e et labellisĂ©e
  • Nous utilisons que des dispositifs de haute qualitĂ© en tant que couvreur Ă  L’Isle-Adam.
  • Nous assurons toutes nos prestations dans le plus bref dĂ©lai
  • Nous proposerons une assurance dĂ©cennale
  • Nous assurons des services de maniĂšre sĂ©curisĂ©e
  • Nous garantissons l’hygiĂšne de nos chantiers
  • Nous suivons nos clientĂšles au fil des travaux
  • Une Ă©quipe entiĂšrement Ă  vous
  • Un team qualifiĂ©, chaque couvreur possĂšde un parfait niveau d’expertise.

Une question ? Un besoin ?

On vous rappelle

Inscrivez votre numéro de téléphone ci-dessous et on vous rappellera rapidement.

entretenez votre toit en tuile