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Enghien-les-Bains (prononcĂ© [ÉÌ.ÉĄÉÌ le bÉÌ]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Val-d’Oise, en rĂ©gion Ăle-de-France. Elle se situe Ă onze kilomĂštres au nord de Paris.
Commune crĂ©Ă©e en 1850, unique station thermale d’Ăle-de-France, avec son lac et son casino, le premier de France en chiffre d’affaires et le seul Ă moins de cent kilomĂštres de la capitale, cette ville au caractĂšre rĂ©sidentiel et commercial affirmĂ© occupe une place Ă part dans la banlieue nord de Paris.
Enghien-les-Bains se situe au dĂ©bouchĂ© mĂ©ridional de la vallĂ©e de Montmorency aujourd’hui largement urbanisĂ©e (300 000 habitants), au point oĂč la vallĂ©e se resserre entre deux buttes-tĂ©moins : la butte d’Orgemont au sud, et la butte portant la ville de Montmorency au nord. Ce resserrement a provoquĂ© la concentration des rus s’Ă©chappant de la forĂȘt de Montmorency et des buttes du Parisis pour donner naissance au lac d’Enghien, Ă l’origine de la commune.
La ville est limitrophe de : Montmorency, Deuil-la-Barre, Saint-Gratien et Soisy-sous-Montmorency dans le dĂ©partement du Val-d’Oise et Ăpinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis.
La surface communale n’est que de 177 ha, dont 43 ha de lac. Lâhabitat pavillonnaire est prĂ©dominant Ă Enghien-les-Bains, occupant 49,8 % de la surface communale. Cet habitat est en grande partie constituĂ© de propriĂ©tĂ©s bourgeoises du XIX siĂšcle, en particulier sur les rives du lac[2] et boulevard Cotte, et plus rarement, de villas contemporaines. Il entoure un centre-ville axĂ© sur la rue commerçante du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle et la voie ferrĂ©e Paris-Gare du Nord – Pontoise, constituĂ© d’un habitat collectif de petite ou moyenne dimension (immeubles de quatre Ă cinq Ă©tages le plus souvent) et d’un habitat continu bas de la fin du XIX siĂšcle et du dĂ©but du XXe siĂšcle. La ville ne comporte pas de quartiers officiellement dĂ©limitĂ©s au caractĂšre propre vu sa petite dimension, ni de zone d’activitĂ©, sa vocation restant depuis sa crĂ©ation en 1850 essentiellement rĂ©sidentielle et commerciale. Enghien ne possĂšde pas non plus de grands collectifs ni de grands ensembles.
La commune est traversĂ©e en son centre par la RD 311 (Argenteuil – Sarcelles) et ‘tangentĂ©e’ au nord par la RD 928 (Saint-Denis-HĂ©rouville) qui forme la limite communale avec Montmorency. Ces deux axes routiers ont un trafic moyen essentiellement local, mais rendu difficile en heures de pointe par le nombre limitĂ© de voies (deux voies urbaines avec stationnement latĂ©ral) et par la traversĂ©e en sens unique du centre d’Enghien-les-Bains pour la RD 311.
Ces deux voies routiĂšres entrainent une pollution sonore notable selon la rĂ©glementation. Les principales voies routiĂšres sont classĂ©es de catĂ©gorie 3 (rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle entre l’avenue de Ceinture et la limite d’Ăpinay-sur-Seine, rue de Malleville en centre-ville, avenue de la Division-Leclerc) ou 4 (avenue de Ceinture, avenue d’Enghien, rues du DĂ©part et de l’ArrivĂ©e, avenues BeausĂ©jour et Carlier), de niveau modĂ©rĂ©[6].
En revanche deux voies sont classĂ©es de catĂ©gorie 2 (Ă©levĂ©e). La premiĂšre est la rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle en centre-ville, entre l’avenue de Ceinture et l’avenue de la Division-Leclerc (RD 928). La seconde est la voie ferrĂ©e Paris-Pontoise qui traverse la commune. L’impact sonore de cette derniĂšre reste pourtant modĂ©rĂ© vu le trafic exclusivement de banlieue (aucun train de grandes lignes ni de marchandises en situation normale).
Enghien possĂšde une petite zone piĂ©tonne amĂ©nagĂ©e en centre-ville ainsi que la ZAC Robert-Schuman au dĂ©but des annĂ©es 1990. Cette zone est baptisĂ©e le « village d’Enghien ». La ville comporte une piste cyclable, amĂ©nagĂ©e le long du boulevard du Lac. La continuitĂ© progressive de cet amĂ©nagement est prĂ©vue des rives du lac Ă la forĂȘt de Montmorency sur sept kilomĂštres, Ă travers les communes de Soisy-sous-Montmorency, Eaubonne et Montlignon.
Contrairement Ă la plupart des villes qui se sont dĂ©veloppĂ©es autour d’un noyau ancien, Enghien, pure crĂ©ation du XIX siĂšcle s’est dĂ©veloppĂ©e diffĂ©remment. Deux axes de communication orthogonaux et rectilignes sont la trame de la ville : la route d’Argenteuil Ă Montmorency, longeant le barrage du lac, et la voie ferrĂ©e de la compagnie des chemins de fer du Nord, tracĂ©e en 1846. La voirie de la future commune prennent ces deux axes comme axes principaux. Et au contraire de la plupart des villes agglomĂ©rĂ©es autour de leur Ă©glise, Enghien s’est dĂ©veloppĂ©e Ă partir de son activitĂ© thermale.
Enghien-les-Bains possĂšde une gare sur son territoire et une gare en limite immĂ©diate, actuellement desservies par le Transilien Paris-Nord, branches Paris-Gare du Nord â Pontoise/Persan-Beaumont (ligne H). La gare d’Enghien-les-Bains (situĂ©e Ă Enghien-les-Bains) est desservie Ă raison d’un train omnibus au quart d’heure en heures creuses et par huit trains par heure en heures de pointe (quatre trains semi-directs et quatre directs). Il faut de neuf Ă quinze minutes de trajet de la gare du Nord.
La gare de La Barre – Ormesson, situĂ©e Ă Deuil-la-Barre en limite sud-est de la commune d’Enghien-les-Bains, est desservie Ă raison d’un train omnibus au quart d’heure en heures creuses et huit en heures de pointes : quatre directs gare du Nord et quatre omnibus desservant ĂpinayâVilletaneuse et Saint-Denis.
La ville possĂšde Ă©galement une importante gare routiĂšre, qui en fait un point de convergence dans la vallĂ©e de Montmorency. Elle est desservie par les lignes de bus 254 et 256 du rĂ©seau de bus RATP ainsi que par les rĂ©seaux Argenteuil – Boucles de Seine avec la ligne 7 et VallĂ©e de Montmorency avec les lignes 11, 13, 14, 15 et 16. La gare routiĂšre est Ă©galement desservie la nuit par la ligne N51 du rĂ©seau Noctilien.
La gare d’Enghien-les-Bains Ă©tait frĂ©quentĂ©e quotidiennement en 1994 par 9 500 usagers auxquels il faut ajouter les 4 500 voyageurs du seul rĂ©seau de bus TVO (remplacĂ© en 2021 par le rĂ©seau de bus d’Argenteuil – Boucles de Seine). Ce chiffre se situait entre 7 500 et 15 000 en 2002 selon les comptages du STIF[8].
La commune est facilement accessible de l’autoroute A 15, Ă trois kilomĂštres, et se situe Ă moins de quinze minutes des portes de Paris par la route.
Enghien-les-Bains comme toute l’Ăle-de-France est soumis Ă un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. La localisation de la commune au sein de l’agglomĂ©ration parisienne provoque une trĂšs lĂ©gĂšre Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature d’un ou deux degrĂ©s en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d’Ăle-de-France. Cet Ă©cart est particuliĂšrement notable au lever du jour par temps calme et anticyclonique, et la situation a tendance Ă s’accentuer au fil des annĂ©es. La tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et aoĂ»t avec +19 °C (moyenne journaliĂšre). Le nombre moyen de jours oĂč la tempĂ©rature dĂ©passe 25 °C est de 40, dont 8 au-delĂ de 30 °C. Dans le sud du Val-d’Oise, depuis 1955, la durĂ©e moyenne annuelle d’ensoleillement est de 1 719 heures.
Enghien-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l’Insee,,,. Elle appartient Ă l’unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[14] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal. Cette aire regroupe 1Â 929Â communes[17][18].
Enghien-les-Bains comptait 5 657 logements dont 4 776 rĂ©sidences principales en 1999. LâĂąge moyen du parc immobilier est plus important que la tendance rĂ©gionale. Les constructions neuves sont moins prĂ©sentes que la moyenne de la rĂ©gion : en 1999, seulement 6,4 % des rĂ©sidences principales dataient de 1990 ou aprĂšs contre 9,1 % en Ăle-de-France. A contrario, les constructions antĂ©rieures Ă 1949 reprĂ©sentaient 54,6 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne rĂ©gionale francilienne.
84,4 % des logements sont des résidences principales, réparties à 25,1 % en maisons individuelles et à 74,9 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 49,6 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 45,8 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région),.
Ă noter quâavec 347 logements HLM soit 7,3 % du parc en 1999 (23,4 % dans la rĂ©gion), la ville est loin de respecter les dispositions de lâarticle 55 de la loi solidaritĂ© et renouvellement urbain (SRU) de dĂ©cembre 2000 fixant Ă 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants Ă©tait important en 1999 avec 13,1 % du parc contre seulement 8,1 % dans la rĂ©gion.
La plupart des habitations possĂšdent 3 piĂšces (26,4 %), ou 4 piĂšces (42,6 %), puis 2 piĂšces (21,3 %). Les petits logements restent minoritaires (studios : 9,6 %). La ville possĂšde par consĂ©quent des logements tout Ă fait conformes aux tendances franciliennes avec nĂ©anmoins une sous-reprĂ©sentation des petites surfaces. L’Ăąge moyen du parc est en revanche beaucoup plus Ă©levĂ©, malgrĂ© les diverses opĂ©rations immobiliĂšres des annĂ©es 1970 Ă 2000,.
Enghien-les-Bains doit son nom Ă la ville belge d’Enghien. Le dĂ©terminant les Bains est postĂ©rieur Ă la dĂ©couverte de la source sulfureuse.
La localité de Belgique est citée pour la premiÚre fois dans les textes du XI siÚcle sous les formes Edinghen ou Edinghem. On trouve Adinghien en 1092, puis Anghien en 1147, Aienghien en 1227 et pour la premiÚre fois, Enghien, en 1264[24].
Il s’agit d’un nom de lieu composĂ© avec le double suffixe -ing-hem, caractĂ©ristique de la toponymie flamande. Le suffixe -ing(en) se rapporte Ă la propriĂ©tĂ© « chez » et le suffixe -hem Ă sa nature « foyer » ou « village », mĂȘme origine germanique que l’ancien français ham qui a donnĂ© « hameau ».
Il est prĂ©cĂ©dĂ© d’un nom de personne germanique comme tous les noms en -ing-hem. Il s’agit sans doute d’Edo, anthroponyme francique que l’on retrouve peut-ĂȘtre dans Etting en Lorraine. Ce type de formation toponymique est trĂšs frĂ©quent dans les dĂ©partements du Nord et du Pas-de-Calais cf. Eringhem (nord), Maninghem (Pas-de-Calais), etc. La forme -hien est une francisation cf. Mazinghien, Frelinghien (Nord)[26].
Au Moyen Ăge, Enghien Ă©tait une petite seigneurie du comtĂ© de Hainaut, situĂ©e prĂšs de Bruxelles, en Belgique. Marie de Luxembourg (1462-1546), hĂ©rite du fief en 1526 et l’apporte en dot lors de son mariage avec François de Bourbon, comte de VendĂŽme. C’est le cadet de ses petits-fils, Louis I de Bourbon-CondĂ©, qui fut le premier duc d’Enghien en 1566. Mais le titre, qui n’a pas Ă©tĂ© enregistrĂ©, s’Ă©teint avec lui en 1569[27].
En 1689, les princes de CondĂ© obtiennent de Louis XIV de commuer le duchĂ© de Montmorency, qu’ils dĂ©tiennent depuis 1633, en duchĂ© dâEnghien. Officiellement, la ville de Montmorency, sa vallĂ©e et son Ă©tang doivent sâappeler « Enghien ». Lâusage conserve Ă Montmorency son nom dâorigine mais son Ă©tang s’appelle « étang (ou lac) dâEnghien ».
Jusqu’au XVIII siĂšcle, l’Ă©tang dit de Montmorenci ou de Saint-Gratien, aux rives marĂ©cageuses, n’a pas attirĂ© les implantations humaines : seul un moulin Ă©tabli depuis le XIIe siĂšcle au dĂ©versoir de l’Ă©tang (actuelle esplanade PatenĂŽtre-Desnoyers) et quelques constructions dĂ©pendantes du chĂąteau d’Ormesson existent sur le territoire actuel de la commune. La levĂ©e de terre constituant le barrage du dĂ©versoir est longĂ©e par un chemin en mauvais Ă©tat, reliant les deux citĂ©s mĂ©diĂ©vales d’Argenteuil et de Montmorency, nommĂ© « chemin de l’Ă©tang » (Il est Ă l’origine de l’actuelle rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle). L’Ă©tang, dit « étang neuf », par opposition Ă l’« étang vieux » au pied de la collĂ©giale de Montmorency aujourd’hui disparu, est une nappe d’eau marĂ©cageuse et peu profonde d’une cinquantaine d’hectares aux rives incertaines au nord, et couverte de roseaux. Cet Ă©tang rĂ©sulte de la rencontre de plusieurs ruisseaux au fond de la large vallĂ©e de Montmorency, Ă la pente Ă peine marquĂ©e en direction de la Seine. Le ruissellement de surface s’accompagne d’un ruissellement souterrain Ă travers les bancs de gypse et de calcaire qui constituent les collines environnantes et oĂč les eaux se chargent de sulfates.
Le domaine a longtemps appartenu aux seigneurs de Montmorency, qui ont connu de nombreux conflits avec l’abbaye de Saint-Denis, leurs possessions Ă©tant imbriquĂ©es. Le domaine Ă©choua par alliance aux CondĂ© Ă la mort du dernier Montmorency en 1632, dĂ©capitĂ© sur ordre du cardinal de Richelieu pour avoir complotĂ© contre le roi.
En 1766, Louis Cotte, alors jeune curĂ© oratorien de Montmorency et fĂ©ru de sciences, dĂ©couvre au cours de ses promenades un ruisseau « puant », en fait sulfureux, s’Ă©chappant Ă proximitĂ© du dĂ©versoir de l’Ă©tang. Il y rĂ©alise plusieurs expĂ©riences scientifiques, plonge des piĂšces de divers mĂ©taux, constate que des canards vivent dans cette eau sans en ĂȘtre affectĂ©s, Ă©lĂ©ments qu’il soumet dans un mĂ©moire Ă l’AcadĂ©mie royale des sciences. La nature sulfureuse des eaux est confirmĂ©e par Pierre Joseph Macquer, un chimiste acadĂ©micien[32].
DĂšs 1772, le prince de CondĂ© accorde Ă Louis-Guillaume Le Veillard, exploitant des eaux de Passy et futur premier maire de la commune de Passy, la concession de la source sulfureuse pour quatre ans, mais il ne put de fait exploiter la source, faute d’obtention des autorisations nĂ©cessaires auprĂšs de la FacultĂ© de MĂ©decine. Une nouvelle concession lui est accordĂ©e, cette fois-ci pour soixante ans, Ă charge pour lui de payer au prince une charge de quarante francs, de « continuer les sollicitations pour obtenir les approbations nĂ©cessaires Ă l’exploitation du dĂ©bit des eaux et de tenir en bon Ă©tat les regards et rĂ©servoirs de la fontaine qu’il a construite en 1772 ». En 1781, il fait Ă©difier un nouveau bassin en pierre. La mĂȘme annĂ©e, de nouvelles voitures Ă trente sols de l’heure furent mises en service pour les gens ne disposant pas de carrosses. Les carrosses quant Ă eux parcourent la vallĂ©e de Montmorency pour douze sols par place et par lieue, et contribuent Ă faire augmenter la frĂ©quentation de la source. Un article Ă©crit par deux mĂ©decins paraĂźt dans Le journal de Paris du et dĂ©crit comment le secrĂ©taire des commandements du prince de CondĂ© s’est trouvĂ© guĂ©ri d’un mal qui le rongeait depuis dix ans par la vertu des eaux d’Enghien. L’article contribue Ă accroĂźtre la notoriĂ©tĂ© grandissante de la station thermale naissante. Ă cette Ă©poque, le hameau d’Enghien n’est encore constituĂ© que de quelques chaumiĂšres entourant la maison du meunier. Deux cabanes abritent les baignoires rudimentaires des premiers curistes. En 1800, madame Gauthier, sĆur de Benjamin Delessert, crĂ©ateur de la caisse d’Ă©pargne, acquiert les thermes d’Enghien et fonde le premier Ă©tablissement thermal Ă la fin du Premier Empire.
Jean-Baptiste Péligot, administrateur en chef des hÎpitaux et hospices de Paris, arrive sur les rives du lac en 1821. Il abandonne alors ses fonctions parisiennes et consacre sa vie et sa fortune personnelle au développement de la jeune station thermale.
C’est avec l’eau d’Enghien sur les conseils de son mĂ©decin personnel, le baron Antoine Portal, que Louis XVIII guĂ©rit en 1823 d’un ulcĂšre Ă la jambe⊠Les eaux de la ville deviennent alors subitement Ă la mode. L’engouement du tout-Paris pour Enghien fait affluer les curistes dans l’Ă©tablissement thermal, rĂ©cemment rĂ©amĂ©nagĂ©.
Les premiĂšres constructions apparaissent vers 1822, dont le premier hĂŽtel de la ville, l’hĂŽtel des Quatre Pavillons, Ă la suite de l’achat de la jouissance du lac et des terrains environnants par monsieur PĂ©ligot au comte de Luçay. Sous la Restauration, la villĂ©giature des Parisiens aisĂ©s se dĂ©veloppe, le hameau d’Enghien commence son dĂ©veloppement progressif et le lac d’Enghien, autrefois Ă©tang bordĂ© de rives marĂ©cageuses, commence Ă ĂȘtre amĂ©nagĂ©.
Venu pour la premiĂšre fois Ă Enghien en 1827, Alexandre Dumas fait dans ses MĂ©moires une description de l’Ă©volution du lieu en quelques dĂ©cennies :
« Le lac d’Enghien n’est pas alors un joli lac peignĂ©, frisĂ©, rasĂ© comme il est aujourd’hui ; il n’avait pas sur ses bords un jardin public, plein de roses, de dahlias de jasmins, il n’avait pas sur toute sa circonfĂ©rence des chĂąteaux gothiques, des villas italiennes, des cottages anglais et des chalets suisses, il n’avait pas enfin, sur sa surface, des centaines de cygnes, venant demander l’aumĂŽne d’un Ă©chaudĂ© aux voyageurs qui dans les bateaux, sillonnent maintenant les surfaces de son eau filtrĂ©e comme l’eau d’un bassin, polie comme la glace d’un miroir ; non, le lac d’Enghien Ă©tait Ă cette Ă©poque un lac tout simplement, un vrai lac, un peu boueux pour un lac, pas assez pour un Ă©tang. Il Ă©tait couvert de joncs, de nĂ©nuphars, au milieu desquels jouaient les plongeons, caquetaient les poules d’eau, et barbotaient les canards sauvages, le tout en suffisante quantitĂ© pour donner rĂ©crĂ©ation Ă une vingtaine de chasseurs.»
NĂ©anmoins un problĂšme administratif fit l’objet de longs et houleux dĂ©bats dans la rĂ©gion. En effet, le hameau est situĂ© sur le territoire de quatre communes rurales aux moyens financiers limitĂ©s et incapables d’assumer sa gestion. Les rues ne sont pas pavĂ©es, il n’y a ni Ă©glise, ni Ă©cole. DĂšs les annĂ©es 1820, l’administration royale tente bien de crĂ©er une nouvelle commune, mais en proie Ă l’hostilitĂ© des maires et de la population des quatre communes concernĂ©es, le projet reste provisoirement sans suite. Les annĂ©es passent et avec le dĂ©veloppement du hameau, les problĂšmes ne font que s’amplifier, en particulier avec l’arrivĂ©e du chemin de fer en juillet 1846 qui met la station thermale Ă moins de trente minutes de Paris et permet l’accĂšs de la station Ă une population plus nombreuse et moins aisĂ©e. L’administration royale impose alors la crĂ©ation de la commune, qui ne fut que peu retardĂ©e par la chute de la monarchie en 1848 et l’avĂšnement de la DeuxiĂšme RĂ©publique. La ville est officiellement crĂ©Ă©e par une loi promulguĂ©e le , son territoire Ă©tant dĂ©limitĂ© aux dĂ©pens des communes de Soisy-sous-Montmorency (62,4 ha), Deuil (27,6 ha), Ăpinay (15,2 ha) et Saint-Gratien (37,8 ha)[38]. Ă noter que la commune d’Ătel dans le Morbihan fut crĂ©Ă©e par le mĂȘme dĂ©cret. Les premiĂšres Ă©lections municipales eurent lieu le , la commune comptait alors 378 habitants permanents. Le premier conseil municipal comptait dix membres, d’une moyenne d’Ăąge de 43 ans.
Sous le Second Empire, la ville est cĂ©lĂšbre pour ses fĂȘtes fastueuses, prenant le plus souvent le lac pour cadre. Chaque dimanche, un concert est donnĂ© ainsi qu’un bal dans le parc des thermes, chaque mercredi voit se dĂ©rouler une soirĂ©e dansante. La bourgeoisie parisienne sĂ©duite par le cadre et l’accessibilitĂ© de la station grĂące au chemin de fer fait Ă cette Ă©poque Ă©difier de superbes demeures essentiellement sur les rives du lac. Les hommes politiques, industriels, artistes rĂ©sident en saison Ă Enghien. L’installation de la princesse Mathilde, cousine de NapolĂ©on III, dans la commune voisine de Saint-Gratien fit encore croĂźtre l’engouement pour la ville thermale. Elle y reçoit en effet les auteurs les plus brillants de cette Ă©poque.
Le chemin de fer de la compagnie du Nord Paris-frontiĂšre belge dessert la commune depuis le 11 juillet 1846 Ă raison d’un train Ă la demi-heure. De cent trains quotidiens avant le dĂ©but du XXe siĂšcle, on passe Ă 152 trains en 1909, transportant trois millions de voyageurs annuels, et 200 trains en 1913. Enghien fut Ă©galement reliĂ©e Ă partir de 1863 Ă la gare Saint-Lazare Ă raison d’un train par heure. Lâhoraire Chaix de 1902 comporte 22 trains circulaires de Paris-Nord Ă Paris-Saint-Lazare et vice-versa, service qui fut dĂ©finitivement suspendu en 1915.
En 1866, la ville est Ă©galement reliĂ©e Ă Montmorency par un chemin de fer privĂ© d’intĂ©rĂȘt local, le « Refoulons ». Ce dernier disparaĂźt en 1954.
Un tramway relie la gare d’Enghien Ă Montmorency le 28 octobre 1897 et Saint-Gratien en 1901. Il dessert les trois communes Ă raison d’un tram toutes les vingt minutes de six heures du matin Ă vingt-deux heures vingt. La ligne, fortement dĂ©ficitaire est mise sous sĂ©questre dĂšs 1905.
Une autre ligne de tramway, l’Enghien-TrinitĂ© entre l’Ă©glise de la TrinitĂ© Ă Paris et la gare d’Enghien, via Ăpinay-sur-Seine, Saint-Denis, Carrefour Pleyel, Mairie de Saint-Ouen et Place de Clichy voit le jour le 19 avril 1908 aprĂšs des travaux d’adaptation (passage Ă l’Ă©cartement des voies de 1,435 m). Elle transporta 8 754 000 voyageurs en 1909 avant de finalement disparaĂźtre dans l’indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale en 1935, Ă la suite des nombreux dĂ©sagrĂ©ments apportĂ©s aux habitants, remplacĂ©e par un service d’autobus jugĂ© plus moderne et plus fiable.
Enghien s’agrandit de quarante et un hectares de superficie jusqu’au hameau d’Ormesson par une loi du . Cette extension fut la derniĂšre de la commune, celles envisagĂ©es plus tard n’ayant jamais connu de suite. Le , les eaux d’Enghien sont reconnues par dĂ©cret d’utilitĂ© publique. En 1870 et 1871, les Prussiens occupent la rĂ©gion. En 1875, Hippolyte de Villemessant, fondateur du Figaro devient actionnaire de la sociĂ©tĂ© des eaux de la ville et parvient Ă faire autoriser en 1877 une salle de jeux : mais seuls les petits chevaux sont acceptĂ©s avec une mise rĂ©duite. L’hippodrome est inaugurĂ© en juin 1879. En 1891, un thĂ©Ăątre d’hiver est Ă©difiĂ©, la saison se prolonge toute l’annĂ©e. En 1886, cinq hectares de vignes produisent encore deux cent cinquante-cinq hectolitres de vin[45].
En 1901, est Ă©difiĂ© un nouveau casino en forme de navire. La loi de 1907 autorise les jeux d’argent dans les stations thermales et balnĂ©aires; un nouveau bĂątiment bien plus vaste et encore visible de nos jours est alors construit et devient le premier vĂ©ritable casino d’Enghien. Ă cette Ă©poque, le casino offre un billet retour en train vers Paris en premiĂšre classe Ă ses clients ruinĂ©s par leur visite.
En juillet 1904, un garde-corps mĂ©tallique de deux cent soixante-trois mĂštres de long remplace l’ancienne barriĂšre en bois de la chaussĂ©e du lac qui menaçait de s’effondrer. En 1911, cette barriĂšre est Ă son tour remplacĂ©e par l’actuelle jetĂ©e-promenade avec balustrade en fer forgĂ© de neuf mĂštres de large, en encorbellement sur le lac.
Le succĂšs d’Enghien-les-Bains fut Ă l’origine du dĂ©sir dâautres communes de bĂ©nĂ©ficier Ă©galement de cette notoriĂ©tĂ© et de ses retombĂ©es Ă©conomiques. Ainsi, dĂšs 1878, Livry-Gargan, Ă l’est de Paris, voulut concurrencer Enghien en exploitant la source de lâactuel lac de SĂ©vignĂ©. Le maire de Livry de l’Ă©poque fit construire une station thermale appelĂ©e « SĂ©vignĂ©-les-Eaux », mais les thermes nâeurent pas le succĂšs escomptĂ©. En 1912, le conseil municipal de Livry-Gargan sollicita la reconnaissance de la commune comme « station hydrominĂ©rale ». Mais par dĂ©cret, du , lâAcadĂ©mie nationale de mĂ©decine et le Conseil dâhygiĂšne refusĂšrent, et la proposition fut rejetĂ©e par le Conseil dâĂtat et le Gouvernement. Selon la rumeur, cette dĂ©cision fut en fait influencĂ©e par les dirigeants politiques dâEnghien-les-Bains soucieux d’Ă©viter cette concurrence.
En 1912, les techniques nouvelles trouvent leur place dans les festivitĂ©s de la ville : une projection cinĂ©matographique est organisĂ©e et un aĂ©rostat portant le nom de « La Ville d’Enghien » est lancĂ©. Le lac sert alors de cadre Ă de nombreuses fĂȘtes et compĂ©titions : des rĂ©gates, des concours de bateaux fleuris s’y dĂ©roulent rĂ©guliĂšrement. Malheureusement, en 1914, la PremiĂšre Guerre mondiale met brutalement fin Ă la Belle Ăpoque.
Le casino ferme ses portes et devient un hĂŽpital militaire, ainsi que la salle des fĂȘtes municipale. Seuls les concerts donnĂ©s le dimanche au kiosque sont permis, toute autre rĂ©jouissance est alors proscrite.
AprĂšs la guerre, les rĂ©jouissances reprennent lentement, mais les temps sont difficiles. La loi de finances 1920 interdit les jeux dans un rayon de cent kilomĂštres autour de Paris, diminuant fortement les moyens financiers de la ville. Les nombreuses dĂ©marches engagĂ©es par Henri PatenĂŽtre-Desnoyers, dĂ©putĂ©-maire de la ville, aboutissent en 1931 : Pierre Laval, alors ministre de l’IntĂ©rieur, autorise sous certaines conditions les jeux Ă Enghien. Les festivitĂ©s reprennent avec faste jusqu’en 1939. En 1935, le prĂ©sident Albert Lebrun inaugure un nouvel Ă©tablissement thermal.
Durant l’entre-deux-guerres, la population continue Ă fortement s’accroĂźtre, tandis que rĂ©gresse la faible activitĂ© industrielle, faute de place disponible. La seule industrie survivante, la distillerie Garnier (14-16, rue de la LibĂ©ration) ferme dĂ©finitivement ses portes en 1974 avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©e Ă FĂ©camp dans les locaux de la S.A. BĂ©nĂ©dictine qui l’a alors rachetĂ©e.
Le syndicat d’initiative est fondĂ© le puis un premier marchĂ© couvert est inaugurĂ© en 1927. La mĂȘme annĂ©e, l’Ă©glise devenue trop Ă©troite pour la population est agrandie. En janvier 1932, le pont du chemin de fer est Ă©largi, donnant naissance Ă la place Foch. En 1934, le passage Ă niveau de la Barre est supprimĂ©. Au dĂ©but des annĂ©es 1930, la gare d’Enghien-les-Bains voit passer trois millions de voyageurs par an, se classant immĂ©diatement en trafic sur le rĂ©seau Nord en troisiĂšme position aprĂšs la gare du Nord et la gare de Lille.
La Seconde Guerre mondiale Ă©clate et dĂšs le , le casino ferme de nouveau ses portes. En juin 1940, les Allemands occupent la ville et restent fortement implantĂ©s durant l’Occupation.
En 1946, le casino rouvre ses portes, mais pendant la saison fixĂ©e comme celle des thermes, du 1 avril au 31 dĂ©cembre, seuls les jeux de table, baccara et banque Ă tout va, sont autorisĂ©s. L’ancien hĂŽtel des Bains laisse la place Ă l’actuel Grand HĂŽtel des Bains en 1949. Comptant soixante chambres classĂ©es quatre Ă©toiles, il accueille rapidement les cĂ©lĂ©britĂ©s du moment tels que Pierre Fresnay, Yvonne Printemps ou encore le peintre Maurice Utrillo durant l’Ă©tĂ© 1955. Le Kursaal, ancienne propriĂ©tĂ© de Villemessant restĂ©e longtemps Ă l’abandon, est finalement dĂ©moli en 1953, et l’avenue de Ceinture est alignĂ©e dans l’axe du boulevard Cotte, ce qui permet l’agrandissement du Jardin des Roses[50].
La ville renoue progressivement avec son calendrier festif, mais l’aprĂšs-guerre voit un changement dans les habitudes, une facilitĂ© d’accĂšs aux villes balnĂ©aires grĂące aux progrĂšs du chemin de fer puis Ă la dĂ©mocratisation de l’automobile. En 1954, le premier tiercĂ© se court Ă l’hippodrome d’Enghien. Les festivitĂ©s Ă©voluent : des salons, des spectacles au thĂ©Ăątre du casino, des confĂ©rences, un concours international d’Ă©checs renommĂ©, plus rĂ©cemment un marchĂ© de NoĂ«l ou une compĂ©tition estivale de wakeboard tentent de redonner Ă Enghien son lustre d’antan[52].
Le , Enghien-les-Bains devient le chef-lieu d’un nouveau canton, comprenant Deuil-la-Barre et Montmagny.
Le dĂ©veloppement de l’automobile dans les annĂ©es 1960 commence Ă provoquer une congestion croissante du centre-ville, aux rues particuliĂšrement Ă©troites. La multiplication de places de stationnement ou de parkings souterrains et un nouveau plan de circulation ne suffisent pas Ă endiguer le phĂ©nomĂšne. La municipalitĂ© dirigĂ©e par Jean Moracchini adopte le premier plan d’occupation des sols (POS) qui a pour ambition « d’adapter la ville actuelle aux exigences de la vie moderne, de dĂ©velopper sa vocation de ville thermale, commerciale et de loisirs, sans nuire Ă son caractĂšre rĂ©sidentiel ». Il note par ailleurs les principales insuffisances de la commune : la vĂ©tustĂ© du logement, dont la moitiĂ© du parc est antĂ©rieur Ă 1914, la pĂ©nurie de terrains disponibles pour la construction, les difficultĂ©s de circulation et de stationnement, l’insuffisance de certains Ă©quipements collectifs.
L’Ă©quipe municipale lance deux vastes projets d’urbanisme : la ZAC Centre-Ville, achevĂ©e en 1993, qui voit la reconstruction d’une partie du centre afin d’Ă©liminer une poche d’habitat considĂ©rĂ© comme insalubre, et la ZAC Front du Lac, seulement achevĂ©e en 2006 avec la reconstruction de l’Ă©tablissement thermal.
La municipalitĂ© dirigĂ©e par Philippe Sueur depuis 1989 lance plusieurs projets : une rĂ©vision du POS, l’Ă©largissement de la rue de Malleville, afin de dĂ©lester le centre-ville de l’importante circulation de transit, et en parallĂšle, le rĂ©trĂ©cissement des chaussĂ©es et l’Ă©largissement des trottoirs des deux principales voies commerçantes de la ville, les rues du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle et de Mora. Le jardin des Roses est quant Ă lui rĂ©amĂ©nagĂ© au-dessus d’un nouveau parking souterrain.
Aujourd’hui, le casino d’Enghien-les-Bains est le plus proche de Paris, le seul Ă moins de cent kilomĂštres de la capitale et le premier de France pour ses recettes (135 millions d’euros en 2006). Il est mĂȘme en passe de devenir le premier casino d’Europe. Le casino accueille l’Ă©lection de Miss Paris et Miss Ăle-de-France, tous les ans fin octobre depuis 2007. L’histoire d’Enghien est plutĂŽt courte si on la compare Ă celle de villes voisines dont le nom voire l’emplacement du centre ville datent de la pĂ©riode romaine. Aujourd’hui encore, le casino, les installations thermales, le lac et l’hippodrome (qui se situe, lui, dans la commune voisine de Soisy) sont trĂšs importants dans la vie et l’Ă©conomie d’Enghien.
Depuis le , la municipalitĂ© a dĂ©cidĂ© d’engager une procĂ©dure de crĂ©ation de zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP). CrĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© municipal en date du 9 octobre 2007, elle permet d’Ă©tendre la zone de protection aux nombreux quartiers riches de demeures Ă lâarchitecture remarquable du XIX siĂšcle[58]. La rĂ©novation du casino et du thĂ©Ăątre municipal en 2005 et l’ouverture de nouveaux thermes modernisĂ©s en octobre 2006 devraient favoriser le dynamisme touristique et Ă©conomique de la citĂ©, Enghien-les-Bains demeurant par ailleurs la commune la plus rĂ©sidentielle et chĂšre du Val-d’Oise.
La commune a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1850 par dĂ©tachement de celles de Deuil-la-Barre, Ăpinay-sur-Seine, Saint-Gratien et Soisy-sous-Montmorency.
De sa crĂ©ation en 1850 Ă 1964, Enghien-les-Bains dĂ©pendait du canton de Montmorency . En 1964, il devient le chef-lieu du Canton d’Enghien-les-Bains. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la commune fait dĂ©sormais partie d’un nouveau canton de Montmorency.
Pour l’Ă©lection des dĂ©putĂ©s, la ville fait partie de la sixiĂšme circonscription du Val-d’Oise.
Enghien-les-Bains fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise,.
Enghien-les-Bains appartient Ă l’unitĂ© urbaine et Ă l’aire urbaine de Paris.
ConformĂ©ment aux dispositions de la loi du 16 dĂ©cembre 2010 portant rĂ©forme des collectivitĂ©s territoriales, la commune a dĂ» adhĂ©rer Ă la communautĂ© d’agglomĂ©ration de la vallĂ©e de Montmorency (CAVAM) le [63][64][65].
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l’intercommunalitĂ© Ă l’ensemble des communes et la crĂ©ation d’intercommunalitĂ©s de taille importante, et, dans la seconde couronne parisienne, capables de dialoguer avec la mĂ©tropole du Grand Paris, la CAVAM a fusionnĂ© avec sa voisine pour former, le , la communautĂ© d’agglomĂ©ration Plaine VallĂ©e, dont Enghien-les-Bains est dĂ©sormais membre.
Politiquement, Enghien-les-Bains est une ville de droite, les Ă©lecteurs ayant continuellement votĂ© trĂšs majoritairement Ă droite Ă toutes les consultations Ă©lectorales depuis plusieurs dĂ©cennies. Ă noter que le maire de la commune depuis 1989, Philippe Sueur, est quant Ă lui centriste (ex -UDF, puis divers droite). Ce dernier a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu en 2001 lors d’une triangulaire avec 76,44 % des suffrages exprimĂ©s contre 13,30 % pour un opposant divers droite et 10,26 % pour le candidat du Front national (avec 37,63 % d’abstention).
En 1995, les Enghiennois avaient prĂ©fĂ©rĂ© au second tour de lâĂ©lection prĂ©sidentielle Jacques Chirac avec 72,94 % Ă Lionel Jospin avec seulement 27,06 % des suffrages exprimĂ©s.
Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tĂȘte Jacques Chirac avec 28,8 %, suivi de Jean-Marie Le Pen avec 15,9 %, François Bayrou Ă Ă©galitĂ© avec Lionel Jospin avec 11,4 %, puis Alain Madelin avec 8,0 % et Jean-Pierre ChevĂšnement avec 7,0 %, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 5 %.
Au second tour, les Ă©lecteurs ont votĂ© Ă 84,5 % pour Jacques Chirac contre 15,5 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux dâabstention de 17,0 %, rĂ©sultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant deux points supplĂ©mentaires pour Jacques Chirac.
Au rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© constitutionnel pour lâEurope du , les Enghiennois ont largement votĂ© pour le projet de traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour l’Europe, avec 67,42 % de Oui contre 32,58 % de Non avec un taux dâabstention de 27,75 % (France entiĂšre : Non Ă 54,67 % ; Oui Ă 45,33 %). Ces chiffres sont inverses Ă la tendance dĂ©partementale du Val-d’Oise (Non Ă 53,47 % ; Oui Ă 46,53 %) mais largement supĂ©rieurs Ă la moyenne des rĂ©sultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %) dĂ©montrant le caractĂšre nettement privilĂ©giĂ© des habitants de la ville en Ăle-de-France mais surtout dans le Val-d’Oise, l’Ă©lectorat ayant choisi le vote positif Ă©tant, selon les analystes politiques, le fait d’une population plus privilĂ©giĂ©e Ă©conomiquement et d’un plus haut niveau d’Ă©ducation que la moyenne des Français[69].
Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2007, le premier tour a vu se dĂ©marquer nettement en tĂȘte Nicolas Sarkozy avec 49,16 %, suivi loin derriĂšre par François Bayrou avec 19,46 %, puis SĂ©golĂšne Royal en troisiĂšme position avec 18,46 % et Jean-Marie Le Pen avec 7,0 %, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 1,5 %. Le second tour a vu arriver largement en tĂȘte Nicolas Sarkozy avec 68,55 % (rĂ©sultat national : 53,06 %), SĂ©golĂšne Royal ne totalisant que 31,45 % des suffrages enghiennois (national : 46,94 %).
Le conseil municipal est composé de trente-trois membres.
La ville a engagĂ© une politique de dĂ©veloppement durable en lançant une dĂ©marche d’Agenda 21 en 2009.
Un conseil municipal d’enfants a Ă©tĂ© mis en place le .
Les liens qui unissent les deux Enghien remontent aux dĂ©buts de la PremiĂšre Guerre mondiale, mais il fallut attendre 1957 pour qu’une charte de jumelage fĂ»t signĂ©e avec l’Enghien belge situĂ©e dans la Province de Hainaut. C’est Ă la PentecĂŽte qu’une dĂ©lĂ©gation belge fut reçue Ă Enghien-les-Bains, ce qui donna lieu Ă diverses rĂ©jouissances : un concours d’Ă©lĂ©gance automobile, un concert et un bal marquĂšrent l’importance de cette journĂ©e symbolique[81].
Le 26 septembre 1992 fut signĂ©e une charte de jumelage avec la station thermale allemande de Bad DĂŒrrheim, situĂ©e entre Schwenningen et Donaueschingen, en ForĂȘt-Noire, Ă 110 km au sud-est de Strasbourg.
Avec l’arrivĂ©e du chemin de fer en 1846, Enghien-les-Bains, Ă l’image des communes voisines, connaĂźt une forte expansion, qui ne fut ralentie que par les guerres.
La population d’Enghien en 1866 commence Ă affirmer son originalitĂ© par rapport aux communes voisines. Dans la canton de l’Ă©poque (celui de Montmorency, alors plus Ă©tendu que de nos jours), l’activitĂ© principale est la culture de la vigne, des fruits et des lĂ©gumes : plus de 50 % des hommes travaillent la terre, 25 % environ ont une activitĂ© artisanale, moins de 20 % sont employĂ©s dans le commerce et les services et Ă peine 6 % de professions libĂ©rales. La moitiĂ© des hommes d’Enghien travaillent eux dans le commerce et les services. La commune compte alors prĂšs de 20 % de professions libĂ©rales. Plus jeune et plus tournĂ©e vers les services, la population de la commune diffĂšre des villes et villages voisins. Il faut ajouter Ă ces rĂ©sidents permanents un nombre important de curistes et visiteurs qui double la population de la commune les mois d’Ă©tĂ©.
AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, l’expansion d’Enghien est similaire Ă la plupart des communes de l’agglomĂ©ration parisienne. Cependant limitĂ©e par la surface restreinte de la commune dĂ©jĂ totalement urbanisĂ©e aprĂšs guerre, sa population a stagnĂ© puis finalement rĂ©gressĂ© tandis que la plupart des communes voisines voyaient leur population parfois doubler en trente ans. Mais elle n’a pas de ce fait connu une urbanisation brutale et massive et les importantes mutations sociales de nombreuses villes avec la construction de grands ensembles, telle Ăpinay-sur-Seine sa voisine.
L’Ă©volution du nombre d’habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1851. Ă partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l’Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d’une enquĂȘte par sondage auprĂšs d’un Ă©chantillon d’adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans,
En 2019, la commune comptait 11 470 habitants, en augmentation de 1,22 % par rapport Ă 2013 (Val-d’Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
La pyramide des Ăąges de la commune possĂšde quelques tendances originales. La ville, contrairement Ă la rĂ©gion Ăle-de-France dans son ensemble, voit la part des enfants (moins de 15 ans) lĂ©gĂšrement augmenter entre les deux recensements de 1990 et 1999. NĂ©anmoins ces valeurs restent en deçà de la part des moins de quinze ans dans la rĂ©gion (17,7 % des hommes et 14,1 % des femmes Ă Enghien contre respectivement 19,9 % et 17,9 % dans la rĂ©gion).
Contrairement Ă la tendance rĂ©gionale, la part des 60-74 ans a lĂ©gĂšrement reculĂ© Ă Enghien, tandis que les tranches les plus ĂągĂ©es n’ont pas connu d’Ă©volutions significatives. Mais les tranches des 60 Ă 95 ans ou plus restent surreprĂ©sentĂ©es par rapport Ă la moyenne de la rĂ©gion, Ă raison de deux Ă trois points supplĂ©mentaires pour la tranche des 60 Ă 74 ans (12,9 % des hommes et 14,6 % des femmes Ă Enghien-les-Bains, contre respectivement 10,2 % et 11,3 % en Ăle-de-France) et le double de la moyenne rĂ©gionale pour les plus de 75 ans (7,8 % et 13,5 % contre respectivement 4,0 % et 7,2 % en Ăle-de-France).
La raretĂ© des terrains disponibles cumulĂ©e Ă l’attrait rĂ©sidentiel de la ville font d’Enghien-les-Bains une citĂ© oĂč les niveaux de l’immobilier sont trĂšs Ă©levĂ©s, ce qui contribue Ă rendre difficile l’installation de jeunes mĂ©nages et Ă maintenir une population plus ĂągĂ©e et plus aisĂ©e que la moyenne rĂ©gionale francilienne,.
Trois Ă©coles maternelles (dont une privĂ©e) et deux Ă©coles primaires (un groupe scolaire et une Ă©cole privĂ©e) dispensent l’enseignement primaire Ă Enghien. En 2006, 445 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s en Ă©cole maternelle pour 901 en primaire. L’enseignement secondaire est assurĂ© par un collĂšge public, un lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et un lycĂ©e technique publics et un collĂšge/lycĂ©e privĂ© qui rassemblent au total 4 372 élĂšves dans les collĂšges et lycĂ©es de la commune. La commune relĂšve de l’AcadĂ©mie de Versailles.
Les Ă©coles de la ville sont gĂ©rĂ©es par lâinspection gĂ©nĂ©rale de l’inspection dĂ©partementale de lâĂducation nationale 1, rue Albert-Camus Ă Sannois.
Raoul-Riet – 6, villa Malleville (224 Ă©lĂšves – 8 enseignants), Les Cygnes – 19, avenue Carlier (133 Ă©lĂšves – 5 enseignants) et l’Ă©cole Sainte-ThĂ©rĂšse (Ă©cole privĂ©e sous contrat) – 24 rue de Malleville (88 Ă©lĂšves – 3 classes).
Le groupe scolaire dâOrmesson – 11, boulevard dâOrmesson (671 Ă©lĂšves – 26 enseignants) et l’Ă©cole Saint-Louis (Ă©cole privĂ©e sous contrat) – 4, rue de Malleville (230 Ă©lĂšves – 10 enseignants).
CollĂšges et lycĂ©es publics : le collĂšge Georges-Pompidou – 20, rue de la Coussaye (546 Ă©lĂšves – 32 enseignants), le lycĂ©e Gustave-Monod – 71, avenue de Ceinture (1 850 élĂšves – 185 enseignants) et le lycĂ©e professionnel – 71, avenue de Ceinture (625 Ă©lĂšves – 56 enseignants).
CollĂšges et lycĂ©es privĂ©s : le collĂšge-lycĂ©e Notre-Dame-Providence (Ă©cole privĂ©e sous contrat) : collĂšge au 9, boulevard Sadi-Carnot et lycĂ©e au 23, rue de Malleville (1351 Ă©lĂšves – 90 enseignants).
L’Institut de Formation par Alternance Pierre-Salvi (Ăcole/Entreprise, ComptabilitĂ©-Bureautique) – 24 bis, boulevard dâOrmesson, le Centre de Formation dâApprentis de la ville dâEnghien-les-Bains – 62 et 71, avenue de Ceinture, et le Greta dâEnghien (Groupement dâĂ©tablissements dâenseignement gĂ©nĂ©ral et technique – lycĂ©es, collĂšgesâŠ) – 71, avenue de Ceinture[93].
Enghien est sectorisĂ©e sur l’universitĂ© de Paris XIII (Paris-Nord) Ă Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), Ă environ cinq kilomĂštres. Le maire d’Enghien-les-Bains, Philippe Sueur, est d’ailleurs professeur de droit des institutions publiques et membre du bureau de l’universitĂ©. Il fut par ailleurs l’ancien doyen de la facultĂ© de droit de cette derniĂšre.
Enghien est une ville riche en conférences, expositions et évÚnements sportifs ou culturels. On peut citer outre les nombreux spectacles du théùtre du Casino :
Outre les soins dispensĂ©s aux thermes (centre O.R.L. d’exploration fonctionnelle, traitement de l’arthrose, centre de remise en forme), la ville comptait au 1 janvier 2007 : huit pharmacies, deux laboratoires, vingt-et-un dentistes, quatorze mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, vingt-sept mĂ©decins spĂ©cialistes, et trente-neuf auxiliaires mĂ©dicaux qui constituent notamment la mĂ©decine libĂ©rale de la ville[95].
Enghien-les-Bains comptait une clinique, la clinique Girardin (16 avenue de Girardin), fermĂ©e il y a peu. La ville est rattachĂ©e Ă l’hĂŽpital intercommunal Simone-Veil (groupement hospitalier Eaubonne-Montmorency).
L’association enghiennoise « La santĂ©, c’est le bonheur » fut cofondĂ©e en 1929 par Gaston IsraĂ«l (1890-1959) avec pour objectif la lutte contre la tuberculose et l’organisation de la protection de l’enfance. L’association reste de nos jours tournĂ©e plus particuliĂšrement vers les plus jeunes et propose une crĂšche collective aux enfants de la commune, un centre de protection infantile et de vaccinations (enfants et adultes) ainsi qu’un centre mĂ©dico-psychologique (8, rue Gaston-IsraĂ«l).
La ville possÚde également deux maisons de retraite, les résidences Arpage et Jean-Moracchini.
La ville compte treize clubs et associations sportives et plusieurs Ă©quipements, situĂ©s sur le territoire mĂȘme de la commune ou dans les villes voisines, Enghien ayant trĂšs tĂŽt favorisĂ©e l’intercommunalitĂ© dans le domaine sportif vu l’exiguĂŻtĂ© de son territoire qui ne permet pas d’abriter l’ensemble des installations nĂ©cessaires.
Sur le territoire d’Enghien-les-Bains on trouve les Ă©quipements suivants : l’ensemble sportif de la Coussaye (53, rue de la Coussaye), le complexe sportif le Veillard (1bis, rue le Veillard) et le gymnase Maurice-Boucher (26ter, rue Pasteur). La SociĂ©tĂ© Nautique d’Enghien (SNE), situĂ©e sur l’Ăźle des Cygnes sur le lac, propose Ă tous de dĂ©couvrir, de s’initier ou de pratiquer en compĂ©tition de l’aviron, du dragon boat, et de la voile. Le lycĂ©e Gustave-Monod possĂšde Ă©galement deux gymnases (avenue de Ceinture).
Ă Soisy-sous-Montmorency, se situe pour l’essentiel l’hippodrome d’Enghien-Soisy.
Ă Montmorency, on trouve le centre Nautique intercommunal (1 Ă 5, rue Henri-Dunant), qui compte 700 m de plan dâeau rĂ©partis sur trois bassins et 1 000 m2 de terrasses, et le stade de la Butte-aux-PĂšres (chemin de la Butte-aux-PĂšres).
Ă Deuil-la-Barre se situent la patinoire (4, rue Jean-Bouin), le stade intercommunal Jean-Bouin Deuil-La-Barre / Enghien-Les-Bains (rue Jean-Bouin) qui inclut une piste de roller et de skate-board, les courts de Tennis (rue Jean-Bouin) et le complexe sportif Alain-Mimoun (4, ruelle du Pavillon).
Ă Moisselles enfin, la ville d’Enghien-les-Bains est propriĂ©taire d’un terrain d’aviation, oĂč furent fondĂ©s en 1931 « les Ailerons », qui rencontrĂšrent le succĂšs dans le tour de France aĂ©rien notamment.
La commune publie un magazine d’informations municipales : Reflet.
IDFM, initialement Radio-Enghien puis Radio-Enghien-Ăle-de-France, est une radio associative aux programmes variĂ©s situĂ©e Ă Enghien-les-Bains.
Elle Ă©met depuis 1982, actuellement sur 98,0 MHz en modulation de frĂ©quence, ainsi que sur le site internet idfm98.fr, et diffuse ses programmes sur une partie de la rĂ©gion Ăle-de-France depuis l’Ă©metteur TDF de Sannois. Elle a Ă©tĂ© gĂ©rĂ©e de 1983 Ă 2012 par Luce et Jacques BerbĂ©ridĂšs, puis actuellement depuis 2013 par Jean-François Dupaquier.
Deux cimetiĂšres : lâancien cimetiĂšre, rue Louis-Delamarre et le cimetiĂšre Sud, rue de la Coussaye.
La ville est essentiellement tournĂ©e depuis sa crĂ©ation vers les services. Aucune zone industrielle ne s’y situe.
Le casino d’Enghien-les-Bains est aujourd’hui le premier de France pour ses recettes : en 2016, le produit brut des jeux Ă©tait de 160 millions d’euros, rĂ©partis Ă 70 % sur les machines Ă sous et Ă 30 % sur les jeux de table.
Le casino d’Enghien se situe Ă la deuxiĂšme position dans la liste des lieux de loisirs les plus frĂ©quentĂ©s du dĂ©partement du Val-d’Oise : il a accueilli 768 000 personnes pour la saison 2015-2016, se plaçant derriĂšre la base de loisirs de Cergy-Pontoise (1 500 000 visiteurs) mais largement devant les deux premiers musĂ©es et sites touristiques du dĂ©partement, le chĂąteau d’Auvers-sur-Oise (66 169 entrĂ©es) et l’abbaye de Royaumont (65 397 entrĂ©es).
Enghien-les-Bains compte quatre hĂŽtels, de 4 Ă©toiles (le Grand HĂŽtel et l’HĂŽtel du lac qui a gagnĂ© une Ă©toile en 2010) et 2 Ă©toiles. La restauration se rĂ©partit entre 31 restaurants de tous standings et 17 cafĂ©s, bars et brasseries. L’ensemble formĂ© par le casino, l’Ă©tablissement thermal, le Grand HĂŽtel et l’HĂŽtel du lac est gĂ©rĂ© par le groupe Lucien BarriĂšre.
L’activitĂ© commerciale forte de plus de trois cents commerces se concentre rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, rue de Mora et autour de la gare. MalgrĂ© l’existence de plusieurs centres commerciaux dans les villes voisines, Enghien a su conserver son attractivitĂ© commerciale dans la rĂ©gion grĂące Ă son accessibilitĂ© et Ă son cadre agrĂ©able. On dĂ©nombrait en l’an 2000 : 65 magasins de vĂȘtements, 32 coiffeurs, 12 chausseurs, 11 banques et 16 agences immobiliĂšres. La ville ne compte aucun hypermarchĂ© faute de terrains disponibles.
Un marché a lieu place de Verdun chaque mardi, jeudi et samedi matin de 7 h à 13 h.
L’HĂŽtel des ventes (2 rue du Docteur-Leray) est cĂ©lĂšbre dans le monde de l’art pour ses ventes de prestige et ses ventes du jeudi. Il est plutĂŽt spĂ©cialisĂ© dans la vente d’objets et mobilier art nouveau.
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage était de 38 086 âŹ.
Les cadres et professions intellectuelles sont surreprĂ©sentĂ©s Ă Enghien avec un taux de 33,8 % (contre 13,1 % en moyenne en France et 22,8 % en moyenne rĂ©gionale). Les professions intermĂ©diaires reprĂ©sentent 27,4 % des actifs (contre 25,6 % en moyenne rĂ©gionale et 23,1 % en moyenne nationale). Les employĂ©s reprĂ©sentaient 24,1 % des habitants de la commune (contre 29,5 % en Ăle-de-France et 28,8 % en France). Les ouvriers ne reprĂ©sentent quant Ă eux que 6,9 % des actifs de la commune (16,5 % en rĂ©gion Ăle-de-France et 25,6 % en France),.
Le taux d’Enghiennois ayant suivi des Ă©tudes supĂ©rieures est de 38,9 %, contre 28,1 % en moyenne rĂ©gionale et 18,1 % en moyenne en France mĂ©tropolitaine,
La population enghiennoise est ainsi dans sa globalitĂ© mieux formĂ©e et bien plus aisĂ©e que la moyenne française et mĂȘme rĂ©gionale.
Les premiÚres constructions sous la Restauration, destinées à accueillir les curistes, sont caractéristiques du style balnéaire, un style néoclassique au décor sobre voire épuré, aux murs blancs et aux toitures de type Mansart.
L’Ă©volution plus mondaine de la population voit Ă©voluer l’architecture vers le style Ă©clectique, typique du goĂ»t de la fin du XIX siĂšcle. Les bords du lac voient alors s’Ă©difier des chalets suisses, des cottages Ă pans de bois, des chaumiĂšres ou de petits chĂąteaux nĂ©ogothiques oĂč viennent rĂ©sider en saison la grande bourgeoisie parisienne[112].
Le style des chalets suisses fut le premier Ă apparaĂźtre Ă Enghien. L’exemple le plus caractĂ©ristique de ce style Ă©tait le Kursaal, maison situĂ©e face au jardin des roses et achetĂ©e en 1866 par Auguste Delaunay de Villemessant oĂč il rĂ©sida douze annĂ©es avant qu’elle ne soit transformĂ©e en cercle de jeux Ă l’extrĂȘme fin du XIX siĂšcle par son successeur. La maison fut dĂ©molie en 1954.
Le second style en vogue fut le goĂ»t rĂ©gionaliste. Les chaumiĂšres paysannes et constructions de style normand Ă©taient trĂšs Ă la mode auprĂšs des artistes en particulier. Le peintre Isabey habita douze ans une chaumiĂšre aujourd’hui disparue, situĂ©e sur l’actuel boulevard du Lac. Une des derniĂšres villas caractĂ©ristiques de ce style, en dĂ©pit de ses transformations, est la villa situĂ©e au no 9, avenue de Ceinture.
Le style « nĂ©o » apparut en rĂ©action Ă la rigueur acadĂ©mique du nĂ©oclassicisme. Le nĂ©ogothique voit ses plus beaux exemples sur le rivage nord-ouest du lac avec chĂąteau d’Enghien et le chĂąteau LĂ©on, tous deux Ă©difiĂ©s en 1845 par l’architecte Pasquier pour Jules Robin, second maire de la commune, et rachetĂ©s par Ămile de Girardin en 1860. Leur richesse ornementale, inspirĂ©e du style Louis XII en appareillage de briques et pierres, est peu commune. Le chĂąteau LĂ©on possĂšde des gargouilles, des gĂąbles en accolades, etc., autrefois rĂ©servĂ©s aux Ă©difices religieux. Les deux Ă©difices sont actuellement intĂ©grĂ©s aux constructions du lycĂ©e d’Enghien. Plus loin, le chĂąteau Ăcossais est lui typique du nĂ©o-fĂ©odal, avec ses tourelles Ă meurtriĂšres, ses crĂ©neauxâŠ
La pĂ©riode suivante, de 1870 Ă 1920 marque un renouveau de l’architecture Ă Enghien. Un Ă©clectisme de styles, une grande variĂ©tĂ© de matĂ©riaux, brique, pierre, meuliĂšre, caractĂ©risent les constructions de cette pĂ©riode. On peut citer le magnifique Palais CondĂ©, bĂątiment unique de 1903 en pierre, avec son grand porche pour les calĂšches, et ses colonnades. On peut voir aussi les villas du boulevard Cotte, au no 56 en particulier, Ă©difiĂ©e par l’architecte Leseine en 1909 (planche ci-contre).
La villa « Mon rĂȘve », architecte Ămile Thion, au no 43 de la rue de l’ArrivĂ©e est elle aussi typique de cette pĂ©riode : elle possĂšde un traitement polychromique de ses façades, d’inspiration byzantine, « baroque » et presque « art nouveau » et une composition d’ensemble rationnelle. Le trĂšs bel immeuble du n 1 rue FĂ©lix-Faure, surnommĂ© « le Manoir » ou « le palais de Condé », est un Ă©tonnant mĂ©lange de styles nĂ©oclassique et gothique. L’immeuble du no 53 rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle quant Ă lui est caractĂ©ristique du style Second Empire, trĂšs en vogue auprĂšs des grandes familles de l’Ă©poque.
L’art nouveau fut largement appliquĂ© Ă Enghien entre 1900 et 1930. Nombre d’Ă©difices sont Ă©rigĂ©s dans ce style, avec une large utilisation de la brique, fournie essentiellement par la briqueterie de Sannois. De belles ornementations Ă Ă©vocation florale, les dĂ©cors en cĂ©ramique et les fresques en façade sont typiques de ce style.
Les édifices de la fin du XX siÚcle et du début du XXIe siÚcle retrouvent les colonnes, faux-frontons et ressuscitent de façon plus simple et plus abstraite un certain style néoclassique.
Ainsi, Enghien a vu en cent-cinquante ans toutes les expressions des styles architecturaux depuis la Restauration grĂące Ă sa situation de ville thermale.
Enghien, ville ĂągĂ©e de 160 ans, ne possĂšde pas de monuments antĂ©rieurs au XIX siĂšcle ni classĂ©s ou inscrits monuments historiques. Elle possĂšde en revanche un lac qui constitue un site inscrit (rives incluses)[119] et une architecture de ville thermale et renferme de nombreuses rĂ©alisations typiques du XIX siĂšcle et de la Belle Ăpoque.
Ville fleurie (3 fleurs), la commune est réguliÚrement récompensée pour la qualité de ses espaces verts.
Enghien-les-Bains, Ă cause de sa superficie trĂšs rĂ©duite, ne dispose pas d’un vĂ©ritable parc urbain, mais possĂšde en revanche plusieurs jardins gĂ©nĂ©ralement bien entretenus :
Au dĂ©versoir de l’Ă©tang, un ruisseau « puant » mĂȘle ses eaux Ă celles du moulin ; ce ruisseau est analysĂ© par Louis Cotte (1740-1815), prĂȘtre oratorien de Montmorency qui en dĂ©duit que le ruisseau n’est pas un effluent de l’Ă©tang mais une source sulfureuse. En effet, l’Ă©tang Ă sec, la source ne se tarit pas. Ses rĂ©sultats sont communiquĂ©s Ă l’AcadĂ©mie des sciences qui confirme le rĂ©sultat de ses expĂ©riences.
De nos jours, les fontaines sont taries, l’eau est directement puisĂ©e grĂące Ă des captages dans la nappe phrĂ©atique. L’eau aux points d’Ă©mergence est incolore et limpide. Sa tempĂ©rature est de 13° environ. Son odeur caractĂ©ristique d’Ćuf pourri est celle de l’hydrogĂšne sulfurĂ©.
Analyse typique des eaux : du dioxyde de carbone (80 mg/l environ), des bicarbonates et carbonates (400 mg/l environ), du calcium (160 Ă 180 mg/l environ), du magnĂ©sium, du sodium, des sulfates (200 mg/l environ), de l’hydrogĂšne sulfurĂ© (36 mg/l environ), ainsi que de petites quantitĂ©s de baryum et de bore.
Des bactĂ©ries aĂ©robies et anaĂ©robies sulfato-rĂ©ductrices (ou sulforĂ©ductrices) ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence en 1969 par l’institut Pasteur. Leur nombre se situe entre 7 000 et 24 000/100ml d’eau en fonction des diffĂ©rentes sources. Ces bactĂ©ries, nommĂ©es desulfovibrio desulfuricans, attaquent les sulfates dissous provenant du lessivage du gypse et les transforment en soufre et hydrogĂšne sulfurĂ©, et libĂšrent des carbonates. Ce processus se dĂ©roule dans la zone de contact entre les tourbes organiques et le sol calcaire.
La nappe sulfureuse se situe au-dessous du lac, et affleure sa rive occidentale.
Ainsi les eaux d’Enghien sont d’une minĂ©ralisation Ă©levĂ©e, dĂ©pourvues d’oxygĂšne et riches en sulfure d’hydrogĂšne.
Liste des sources (classĂ©es dans l’ordre de leur dĂ©couverte) :
Les sources sont reliĂ©es aux thermes par des tuyaux en inox insĂ©rĂ©s dans des fourreaux. Les sept captages d’eau sulfureuse existants fournissent de 10 Ă 12 m d’eau par heure. Une vingtaine de piĂ©zomĂštres enregistrent en continu le niveau de la nappe phrĂ©atique et le dĂ©bit des sources[127].
Le thermalisme est fondĂ© sur l’utilisation des propriĂ©tĂ©s du soufre : il est biophysiologique, anti-toxique, trophique, antiallergique et antisclĂ©reux. Ainsi les eaux thermales sont indiquĂ©es pour[128] :
Néanmoins suivant un tendance globale du thermalisme, Enghien évolue et se tourne dorénavant plus vers la remise en forme en parallÚle des soins traditionnels médicalisés.
Le Thermal, 87 rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, d’une surface totale de 13 000 m, se compose de trois espaces : le rez-de-chaussĂ©e est consacrĂ© au thermalisme mĂ©dical, les premier et deuxiĂšme Ă©tages au « Spark », ou centre de remise en forme, et le troisiĂšme et dernier Ă©tage Ă l’espace affaire. Cet Ă©tage possĂšde en outre deux piscines, dont une Ă dĂ©bordement unique en Ăle-de-France, ainsi qu’un solarium de 150 m2. Le bĂątiment est directement reliĂ© aux deux hĂŽtels du groupe Lucien BarriĂšre qui l’encadrent. Le nouveau complexe multi-activitĂ©s accueille outre les curistes (6 000 attendus chaque annĂ©e), des congrĂšs et des confĂ©rences ; il emploie une centaine de salariĂ©s.
Le traitement ORL Ă base dâeaux sulfurĂ©es d’Enghien-les-Bains (220 de SO4 mg/L en moyenne) constitue lâactivitĂ© mĂ©dicale principale des nouveaux thermes. La zone de traitement est constituĂ©e de quarante-quatre postes multisoins, un emanatorium, cinq salles de soins mĂ©dicaux et un espace spĂ©cifiquement destinĂ© aux enfants. La ville a financĂ© 50 % de cet Ă©quipement soit vingt-deux millions dâeuros. La rĂ©ouverture au public de l’ensemble a eu lieu le ,. Mais Ă la suite de la dĂ©couverte de traces de diuron, puis d’un taux de nitrates trop Ă©levĂ© dans les eaux, probablement du Ă l’usage de dĂ©sherbants en surface[131], les thermes ont Ă©tĂ© de nouveau fermĂ©s mi-2008. Leur rĂ©ouverture est prĂ©vue au printemps 2011. La Ville, propriĂ©taire des lieux, et le groupe BarriĂšre, l’exploitant des thermes, espĂšrent retrouver les 1500 curistes annuels.
Les thermes proprement dits occupent une surface de 1 600 m et ont pour vocation de traiter les affections des voies respiratoires, les vertiges, les allergies, les maladies de peau grĂące Ă l’eau des treize sources thermales, les plus sulfureuses de France. Les thermes offrent plusieurs cabinets mĂ©dicaux, proposant des consultations de 10h Ă 20h. Les soins durent 1h30. Les cures ORL, traitant les otites, sinusites, bronchites chroniques, et agrĂ©Ă©es par la sĂ©curitĂ© sociale durent 21 jours dont 18 jours de soins du lundi au samedi. L’Ă©tablissement propose Ă©galement des mini cures (non conventionnĂ©es) de six Ă dix jours, Ă but thĂ©rapeutique ou prĂ©ventif pour les fumeurs ou les professionnels de la voix (chanteurs, etc.). Un espace rhumatologie a ouvert ses portes courant 2007.
Le Spark (de l’anglais sparkling, pĂ©tillant) qui occupe 3 500 m sur deux Ă©tages est consacrĂ© aux soins de remise en forme, au spa et au sport. Il comporte une piscine couverte de 18 m sur 7,5 m, deux saunas, deux hammams, une terrasse solarium et un espace de restauration. Il est directement reliĂ© aux deux hĂŽtels qui encadrent l’Ă©tablissement. L’espace affaires et la pergola occupent une surface de 950 m2 et sont constituĂ©s de plusieurs salles modulables et d’un auditorium de 200 places accueillant des sĂ©minaires et confĂ©rences.
Les nouveaux thermes sont exploitĂ©s par la sociĂ©tĂ© d’exploitation des eaux et thermes d’Enghien (SEETE), dĂ©pendante du groupe Lucien BarriĂšre. La SEETE Ă©tait la 71e entreprise du Val-d’Oise en chiffre d’affaires en 2004 avec 57.4 M d’âŹ.
Ville d’eau animĂ©e, Enghien-les-Bains offre toute l’annĂ©e un accĂšs variĂ© Ă la culture, au rayonnement bien supĂ©rieur Ă sa situation de petite commune de 10 000 habitants en Ăle-de-France. La municipalitĂ© s’est plus particuliĂšrement orientĂ©e vers la promotion de l’art contemporain depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, avec comme lieu phare le nouveau Centre des arts (inaugurĂ© en 2002).
La ville compte Ă©galement une galerie d’art crĂ©Ă©e en 1976 et spĂ©cialisĂ©e dans l’art contemporain. La derniĂšre exposition en octobre et novembre 2006 Ă©tait consacrĂ©e Ă Maurice Empi[150].
Enghien possÚde également un ensemble de six salles de cinéma UGC « Le Français », proposant des films en exclusivité.
Ă noter qu’en 2004, lâuniversitĂ© dâĂ©tĂ© du Front national s’est dĂ©roulĂ©e Ă la salle des fĂȘtes municipale, face au casino.
La salle des fĂȘtes est un don de Jules Augustin FrĂ©dĂ©ric Regnault (1834-1894), construite par l’architecte Vernholes (comme de nombreux autres bĂątiments de la ville), la municipalitĂ© donna le nom de Jules Regnault Ă une de ses rues.
De nombreux Ă©crivains des XIX et XXe siĂšcles ont frĂ©quentĂ© les rives du lac d’Enghien, mais curieusement peu ont citĂ© la ville dans leurs Ćuvres littĂ©raires.
Le marquis Astolphe de Custine, Ă©crivain, voyageur et diplomate, reçut de nombreux artistes dans son chĂąteau de Saint-Gratien, sur la rive occidentale du lac : Balzac, Victor Hugo, Chopin, Delacroix, Chateaubriand qui fut intimement liĂ© Ă sa mĂšre pendant vingt ans, Alfred de Musset, Barbey dâAurevilly, George Sand et Lamartine. Deux dĂ©cennies plus tard, la Princesse Mathilde reçut Ă©galement de nombreux Ă©crivains et artistes du Second Empire en son chĂąteau, Ă©galement situĂ© Ă Saint-Gratien : Prosper MĂ©rimĂ©e, ThĂ©ophile Gautier, Jules et Edmond de Goncourt, Gustave Flaubert ou encore Alexandre Dumas qui relata plusieurs Ă©pisodes de sa vie Ă Enghien dans ses mĂ©moires.
Une aventure d’ArsĂšne Lupin, le gentleman-cambrioleur crĂ©Ă© par Maurice Leblanc, se dĂ©roule Ă Enghien. Dans Le Bouchon de cristal, publiĂ© en 1912, Lupin et sa bande cambriolent la villa d’un dĂ©putĂ© au bord du lac, cambriolage qui tourne au drame. Ce roman fut d’ailleurs repris Ă la tĂ©lĂ©vision dans la premiĂšre saison de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e avec Georges DescriĂšres en 1971.
Plusieurs films ou séries télévisées ont été tournés à Enghien. On peut citer les principaux :
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