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Eaubonne est une commune du Val-d’Oise, dans la rĂ©gion Ăle-de-France, en France. Ses habitants sont appelĂ©s les Eaubonnais.
La commune est situĂ©e au cĆur de la vallĂ©e de Montmorency, Ă environ 12 km au nord-ouest de Paris. Elle jouxte les communes d’Ermont, Saint-Prix, Montlignon, Margency, Andilly, Soisy-sous-Montmorency et Saint-Gratien.
Le territoire communal est traversĂ© sur toute sa longueur du nord au sud-est par un petit cours d’eau : le ru d’Enghien en majeure partie souterrain, qui correspond Ă©galement au nord Ă sa limite orientale avec Margency.
D’une longueur de 14,2 kilomĂštres, il prend sa source en forĂȘt de Montmorency au nord de la commune et se jette dans la Seine aprĂšs avoir traversĂ©, canalisĂ© pour l’essentiel, les territoires de Montlignon, Margency, Enghien-les-Bains et Ăpinay-sur-Seine et alimentĂ© l’Ă©tang de la Chasse, en amont en forĂȘt, puis les Ă©tangs du parc de Maugarny (en limite de Montlignon et Margency), ceux du parc de Bury Ă Margency et le bassin de retenue des Moulinets Ă Eaubonne. Il se dirige ensuite vers le lac d’Enghien en aval.
La commune est alimentĂ©e en eau par la station de traitement de MĂ©ry-sur-Oise, gĂ©rĂ©e par la sociĂ©tĂ© Veolia Environnement. L’eau potable Ă Eaubonne est de trĂšs bonne qualitĂ© bactĂ©riologique, contenant peu de nitrates, Ă©tant peu fluorĂ©e et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 Ă l’usine de distribution. L’eau distribuĂ©e est d’origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l’Oise[4][5].
Eaubonne comme toute l’Ăle-de-France est soumis Ă un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. Il se diffĂ©rencie du climat de Paris intra-muros par un Ă©cart de tempĂ©rature de quelques degrĂ©s, particuliĂšrement notable au lever du jour, et qui a tendance Ă s’accentuer au fil des annĂ©es. Cet Ă©cart, de 2 °C en moyenne mais qui peut atteindre 8 °C par une nuit claire et un vent faible, s’explique par la densitĂ© urbaine qui augmente la tempĂ©rature au cĆur de l’agglomĂ©ration. La tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec 4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et aoĂ»t avec 19 °C (moyenne journaliĂšre).
En 1766, Joseph Florent Le Normand de MĂ©ziĂšres (1719-1793), commissaire aux guerres et seigneur d’Eaubonne, confie Ă Claude Nicolas Ledoux (1736-1806) la conception d’un projet d’urbanisme ambitieux, qui est partiellement rĂ©alisĂ© et structure l’organisation du village : tracĂ© orthogonal des rues, chĂąteau, pavillons de garde, maisons vigneronnes…
En 1900, la plupart des champs et marĂ©cages au sud de la commune (entre le centre et la gare) sont dĂ©jĂ lotis. C’est alors que les diffĂ©rents domaines d’Eaubonne sont Ă leur tour touchĂ©s par la pression urbaine. Un premier lotissement, bĂąti sur le parc de la Grille DorĂ©e apparaĂźt dĂšs 1903. Puis c’est le tour du parc Goguel (ou de la Cour Charles) au centre du village. De nombreuses voies sont tracĂ©es, dont l’actuel boulevard de la RĂ©publique marque l’axe principal.
Puis un autre parc est loti, celui du Petit-ChĂąteau en 1926, puis c’est progressivement tous les parcs d’Eaubonne qui seront lotis. Les derniers espaces libres Ă la fin des annĂ©es 1950 et durant les annĂ©es 1960, vers les Bussys et le Mont d’Eaubonne (Ă la limite de Soisy-sous-Montmorency), sont Ă leur tour occupĂ©s par des ensembles d’immeubles Ă l’architecture caractĂ©ristique de l’Ă©poque. L’arrivĂ©e de la ligne C du RER en septembre 1988 provoque Ă©galement une vague d’urbanisation remplaçant de nombreux pavillons par des immeubles. L’arrivĂ©e de la liaison ferroviaire directe de Paris-Saint-Lazare Ă Ermont-Eaubonne est effective depuis fin aoĂ»t 2006. Elle fait d’Eaubonne une des rares villes d’Ăle-de-France accessible Ă partir de trois rĂ©seaux ferrĂ©s diffĂ©rents.
Eaubonne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l’Insee,,,. Elle appartient Ă l’unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[13] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal. Cette aire regroupe 1Â 929Â communes[16][17].
La ville est officiellement divisĂ©e en cinq quartiers : Flammarion au nord-ouest, J.-J.. Rousseau au nord-est, Mont-d’Eaubonne au centre-est, Paul-Bert au sud (quartier de la gare) et Cerisaie – Jean-MacĂ© Ă l’ouest (limitrophe d’Ermont).
Le quartier du Mont d’Eaubonne est classĂ© en zone prioritaire avec les Dures Terres Ă l’ouest, le Bois Jacques et l’Avenue de Paris en gĂ©nĂ©ral mais aussi la rĂ©sidence HLM de l’orangerie au centre (Avenues Budenheim et Jeanne Robillon) qui a subi une rĂ©habilitation au dĂ©but 2015 pour cause d’insalubritĂ© et saturation. Elle fait partie du quartier « Mont d’Eaubonne » limite Jean MacĂ© .
En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 10Â 928, alors qu’il Ă©tait de 10Â 335 en 2013 et de 10Â 096 en 2008.
Parmi ces logements, 93,9 % Ă©taient des rĂ©sidences principales, 0,9 % des rĂ©sidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements Ă©taient pour 39,4 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 60,4 % des appartements.
Le tableau ci-dessous prĂ©sente la typologie des logements Ă Eaubonne en 2018 en comparaison avec celle du Val-d’Oise et de la France entiĂšre. Une caractĂ©ristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de rĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) infĂ©rieure Ă celle du dĂ©partement (1,3 %) mais supĂ©rieure Ă celle de la France entiĂšre (9,7 %). Concernant le statut d’occupation de ces logements, 66,5 % des habitants de la commune sont propriĂ©taires de leur logement (65,4 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d’Oise et 57,5 pour la France entiĂšre.
Les logements à Eaubonne sont en moyenne plus récents et plus vastes par rapport à la moyenne régionale.
En 1999, la ville comptait 9 723 logements dont 9 135 rĂ©sidences principales. LâĂąge moyen du parc immobilier Ă©tait alors plus faible que la tendance rĂ©gionale, une forte majoritĂ© des logements datant des annĂ©es 1950 et aprĂšs : 55,0 % des rĂ©sidences principales dataient de 1949 Ă 1974, contre 37,8 % en Ăle-de-France. Les constructions rĂ©centes (de 1990 Ă 1999) Ă©taient trĂšs lĂ©gĂšrement moins prĂ©sentes que la moyenne de la rĂ©gion, et ce malgrĂ© le lancement de quelques programmes immobiliers : le territoire communal est en effet presque entiĂšrement urbanisĂ© et les constructions rĂ©centes ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es qu’aprĂšs des dĂ©molitions. En 1999, 8,6 % des rĂ©sidences principales dataient de 1990 ou aprĂšs contre 9,1 % en Ăle-de-France. A contrario, les constructions antĂ©rieures Ă 1949 ne reprĂ©sentaient que 22,5 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne rĂ©gionale francilienne. La mise en Ćuvre de la ZAC de la gare d’Ermont – Eaubonne avec un vaste programme de constructions neuves devrait nĂ©anmoins abaisser encore l’Ăąge moyen du parc immobilier de la ville.
Eaubonne est une ville constituée majoritairement de logements collectifs, mais comptant néanmoins un parc pavillonnaire non négligeable, et surtout constituée de propriétaires. Les résidences principales étaient réparties à 41,8 % en maisons individuelles et à 58,2 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 64,9 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 31,6 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région),.
La commune est soumise Ă l’obligation lĂ©gale de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la loi n 2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains. Avec 1 508 logements HLM soit 16,5 % du parc en 1999 (23,4 % Ă©galement dans la rĂ©gion), la ville ne respecte pas les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants Ă©tait trĂšs faible en 1999 avec 4,9 % du parc contre 8,1 % en moyenne rĂ©gionale.
Les habitations se caractérisent par leur surface importante : une forte majorité compte quatre piÚces et plus (56,4 %). Suivent les logements de trois piÚces (29,7 %), puis 2 piÚces (9,2 %). Les petits logements restent trÚs minoritaires (studios : 4,7 %).
La ville possÚde ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc globalement plus jeune mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces,.
La commune est facilement accessible Ă partir de l’autoroute A 15, situĂ©e Ă trois kilomĂštres et accessible directement grĂące Ă l’avenue du Parisis, et se situe Ă environ quinze minutes des portes de Paris par la route.
Eaubonne est desservie par quatre gares, toutes situĂ©es sur les communes voisines et toutes en limite immĂ©diate : la gare d’Ermont – Eaubonne, celle du Champ de courses d’Enghien, la gare d’Ermont Halte, et la gare de Gros Noyer Saint Prix.
La gare d’Ermont – Eaubonne est exceptionnellement bien desservie. Trois lignes ferroviaires y convergent : la ligne H du Transilien Paris-Nord, la ligne J du Transilien Paris Saint-Lazare et la ligne C du RER.
La gare est desservie à raison :
Elle possÚde également une importante gare routiÚre, qui en fait un point de convergence dans la vallée de Montmorency. Elle est desservie par la ligne 138 de la RATP, par les lignes 10, 12 et 14 du réseau de bus de la Vallée de Montmorency, par les lignes 30.11 et 95.29 des Cars Lacroix ainsi que par les lignes 38.01 et 38.04 des Cars Rose.
La gare du Champ de courses d’Enghien, situĂ©e au sud-est de la commune en limite de Soisy-sous-Montmorency, est desservie Ă raison d’un train omnibus au quart d’heure toute la journĂ©e (1 par demi-heure en fin de soirĂ©e) desservant Ă©galement en direction de Paris les gares d’Enghien-les-Bains, La Barre – Ormesson, Ăpinay – Villetaneuse et Saint-Denis. Les trains sont directs entre Paris et la gare de La Barre – Ormesson aux heures de pointe.
La gare d’Ermont Halte dessert la partie Ouest de la commune d’Eaubonne. Il faut compter 22 Ă 25 minutes de trajet pour rejoindre la gare de Paris-Nord. L’accĂšs Ă la gare Saint-Lazare se fait rapidement via la gare d’Ermont-Eaubonne.
La gare de Gros Noyer Saint Prix dessert la partie Nord-Ouest de la commune. Il faut compter 25 minutes de trajet pour regagner la gare de Paris-Nord.
La ville est aussi desservie par le TĂ D Eaubonne-Domont reliant l’hĂŽpital Simone Veil Ă la gare de Domont du lundi au samedi uniquement sur rĂ©servation ainsi que par la ligne 27 du rĂ©seau de bus de la VallĂ©e de Montmorency reliant l’hĂŽpital Simone Veil Ă la gare de Garges – Sarcelles.
Aqua bona, Yauebonne en 1293, Aubone.
Eaubonne, autrefois dénommée en bas latin Aqua Puta, eau purifiée puis Aqua Bona eau bonne, en raison de la qualité de son eau qui était appréciée des légions romaines.
OccupĂ© dĂšs la pĂ©riode celtique, le lieu entre dans l’histoire avec la conquĂȘte romaine du pays en 54 av. J.-C. Ă cette pĂ©riode, plusieurs routes militaires sont construites, dont celle qu’on surnommera plus tard la chaussĂ©e Jules CĂ©sar qui relie LutĂšce (Paris) Ă Juliobona (Lillebonne – prĂšs du Havre) et qui traverse le territoire de la commune. Le nom actuel de la ville apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans l’histoire dans une charte du roi Dagobert en 635.
PropriĂ©tĂ© de l’abbaye de Saint-Denis, le fief devient une seigneurie des Montmorency Ă partir du XI siĂšcle puis des CondĂ© au XVIIe siĂšcle. Le village reste essentiellement rural et compte Ă peine 200 habitants au milieu du XVIII siĂšcle. C’est alors que Joseph-Florent Le Normand de MĂ©ziĂšres (1719-1793), commissaire aux guerres et promoteur, en devient le seigneur en 1762 et change en profondeur la physionomie du village. Il fait Ă©difier un vĂ©ritable ensemble urbain comprenant des chĂąteaux, des pavillons des gardes, des rues, des maisons vigneronnes, le tout caractĂ©risĂ© par la rĂ©gularitĂ© et la symĂ©trie. Eaubonne devient alors un lieu de villĂ©giature recherchĂ©[9]. Comme on le voit par ses Confessions, Jean-Jacques Rousseau venait souvent Ă Eaubonne pour y visiter Madame d’Houdetot, dont il Ă©tait amoureux sans pouvoir le lui dire.
Le village compte au XIX siĂšcle pas moins de quinze chĂąteaux. La population ne cesse de croĂźtre Ă partir de cette Ă©poque, mais c’est surtout l’arrivĂ©e du chemin de fer en 1846 qui provoque une urbanisation rapide.
AntĂ©rieurement Ă la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement du Val-d’Oise et Ă son arrondissement de Pontoise aprĂšs un transfert administratif effectif au .
AprĂšs avoir Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e de 1793 Ă 1815 au canton de Montmorency, puis de 1815 Ă 1931 au canton d’Enghien-les-Bains, annĂ©e oĂč elle rejoint le canton de Taverny de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d’Oise, la ville devient en 1967 le chef-lieu du canton d’Eaubonne. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n’est plus qu’une circonscription Ă©lectorale.
Elle fait partie de la juridiction dâinstance de Montmorency, et du Tribunal judiciaire ainsi que celle du Tribunal de commerce de Pontoise,
Pour les Ă©lections dĂ©partementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d’Ermont
Pour l’Ă©lection des dĂ©putĂ©s, elle fait partie de la quatriĂšme circonscription du Val-d’Oise.
Eaubonne Ă©tait membre de la communautĂ© d’agglomĂ©ration Val-et-ForĂȘt, un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă fiscalitĂ© propre crĂ©Ă© fin 2003 et auquel la commune avait transfĂ©rĂ© un certain nombre de ses compĂ©tences, dans les conditions dĂ©terminĂ©es par le code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des mĂ©tropoles (loi MAPAM) du 27 janvier 2014, qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l’intercommunalitĂ© Ă l’ensemble des communes et la crĂ©ation d’intercommunalitĂ©s de taille importante, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec ses voisines pour former, le , la communautĂ© d’agglomĂ©ration Val Parisis dont est dĂ©sormais membre la commune.
La ville a connu une double mandature socialiste entre 2001 et 2014, François Balageas ayant Ă©tĂ© Ă©lu en 2001 avec 39,69 % des voix au cours d’une triangulaire, face au candidat divers droite HervĂ© Lejeune (38,81 %) et Ă la liste dissidente de l’ancien maire AndrĂ© Petit (21,5 %). François Balageas a Ă©tĂ© Ă©lu conseiller gĂ©nĂ©ral du Val-d’Oise lors des Ă©lections cantonales de 2004 dans le cadre d’un affrontement droite-gauche. En 2008 lors de l’Ă©lection municipale, François Balageas, Ă la tĂȘte de la liste de la majoritĂ© sortante de gauche, bat au second tour avec 52 % la liste de Claude Bodin (UMP), dĂ©putĂ© de la 4e circonscription du Val-d’Oise. Cette Ă©lection est marquĂ©e par une abstention de prĂšs de 40 %. Lors des cantonales de 2011, avec un taux d’abstention de prĂšs de 56 %, François Balageas est rĂ©Ă©lu avec 66 % des voix Ă l’issue d’un duel PS-FN, la droite s’Ă©tant prĂ©sentĂ©e dĂ©sunie au premier tour.
Au rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© constitutionnel pour lâEurope du 29 mai 2005, les Eaubonnais ont approuvĂ© la Constitution europĂ©enne, avec 54,05 % de Oui contre 45,95 % de Non avec un taux dâabstention de 29,03 % (France entiĂšre : Non Ă 54,67 % ; Oui Ă 45,33 %). Ces chiffres sont contraires Ă la tendance dĂ©partementale du Val-d’Oise (Non Ă 53,47 % ; Oui Ă 46,53 %) mais presque conformes aux rĂ©sultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %).
Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2007, le premier tour a vu arriver en tĂȘte Nicolas Sarkozy avec 35,27 %, suivi par SĂ©golĂšne Royal avec 24,07 %, François Bayrou avec 22,12 %, Jean-Marie Le Pen avec 8,32 %, enfin Olivier Besancenot avec 3,00 %, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tĂȘte Nicolas Sarkozy avec 56,55 % (rĂ©sultat national : 53,06 %) contre 43,45 % pour SĂ©golĂšne Royal (national : 46,94 %).
Lors des lĂ©gislatives qui suivent en 2007, Claude Bodin (UMP) arrive en tĂȘte avec 42,15 % au premier tour, suivi par GĂ©rard Sebaoun (PS)avec 25,26 %, et le MoDem Ă 9,19 %. Claude Bodin remporte facilement le Second tour avec 56,02 % des voix.
Ă l’Ă©lection prĂ©sidentielle suivante de 2012, François Hollande arrive en tĂȘte au premier tour avec 29,97 % des suffrages exprimĂ©s, contre 29,91 % pour Nicolas Sarkozy, 13,55 % pour Marine Le Pen, 10,80 % pour François Bayrou, 9,86 % pour Jean-Luc MĂ©lenchon, 2,43 % pour Eva Joly, et 1,80 % pour Nicolas Dupont-Aignan, les trois autres candidats ne franchissant pas la barre des 1 %. Au second tour, c’est le PrĂ©sident sortant Nicolas Sarkozy qui passe en tĂȘte avec 50,10 % des voix, contre 49,90 % pour son rival socialiste.
Lors des lĂ©gislatives de 2012, c’est GĂ©rard Sebaoun (PS) qui devance Claude Bodin au premier tour avec 36,43 % contre 36,10 % pour ce dernier, le FN arrivant en troisiĂšme position avec 12,5 %. Le second tour est remportĂ© par le socialiste avec 50,51 % des voix.
Aux municipales de 2014, la ville rebascule à droite : Grégoire Dublineau (UMP-UDI-MoDem-DLR) remporte les élections avec 58,30 % des voix contre 41,70 % pour le maire sortant François Balageas (PS-EELV-MRC). Comme en 2008, le scrutin est marqué par une abstention de 42 %.
Au premier tour cinq listes s’Ă©taient affrontĂ©es. GrĂ©goire Dublineau (UMP-Modem-DLR) Ă©tait arrivĂ© en tĂȘte avec 40,38 %, François Balageas (PS-EELV-MRC) second avec 35,27 %, Jean-NoĂ«l Sanchez (UDI) ensuite avec 11,74 %, JosĂ©e-Paule Dodeman (DVD) 7,78 % et Marc Schweitzer (FDG) 4,81 %.
Aux EuropĂ©ennes de 2014, l’UMP arrive en tĂȘte avec 22,50 % des voix contre 19,11 % pour le FN, 14,48 % pour le PS, 12,60 % pour l’UDI-MoDem, 8,47 % pour Europe Ăcologie Les Verts, 4,94 % pour le FDG et 4,54 % pour DLR. L’abstention s’Ă©tablit Ă 55,58 %.
Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2020 dans le Val-d’Oise, la liste PS menĂ©e par Marie-JosĂ© Beaulande remporte la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, avec 2 248 voix (40,03 %, 25 conseillers municipaux Ă©lus dont 6 communautaires), devançant de 385 voix celle LR menĂ©e par le maire sortant, GrĂ©goire Dublineau (1 863 voix, 33,17 %, 6 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires.
Deux autres listes, celle de GrĂ©gory Berthault (AEI-MCPA-GE-MHAN), 425 voix, 7,56 %) et celle de Corentin Le Fur (DVD, 713 voix, 12,69 %) ont obtenu chacune un siĂšge de conseiller municipal et la liste LO menĂ©e par Philippe Renon (163 voix, 1,05 %) n’a pas obtenu d’Ă©lu. .
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,04 % des électeurs se sont abstenus[34][35].
Les cinq quartiers de la ville possĂšdent des conseils de quartier particuliĂšrement actifs.
En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ ».
Eaubonne détient en 2012 le label « ville fleurie » avec trois fleurs, attribué par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris, en récompense des efforts de fleurissement de la commune.
Depuis 2016, Eaubonne détient également le label « ville active et sportive » avec un laurier.
La ville est jumelée à  :
 Matlock (Royaume-Uni) (Angleterre)
 Budenheim (Allemagne).
L’Ă©volution du nombre d’habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l’Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d’une enquĂȘte par sondage auprĂšs d’un Ă©chantillon d’adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans,
En 2019, la commune comptait 25 335 habitants, en augmentation de 2,96 % par rapport Ă 2013 (Val-d’Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Eaubonne relĂšve de l’acadĂ©mie de Versailles. Les Ă©coles de la commune sont gĂ©rĂ©es par lâinspection gĂ©nĂ©rale de l’inspection dĂ©partementale de lâĂducation nationale d’Eaubonne (4, rue de Soisy). La circonscription fait partie du bassin d’Ă©ducation et de formation d’Enghien-les-Bains.
Quatorze Ă©tablissements scolaires publics dispensent l’enseignement Ă Eaubonne : cinq Ă©coles maternelles, cinq Ă©coles primaires, deux collĂšges et un lycĂ©e. La commune accueille Ă©galement une Ă©cole privĂ©e catholique et un centre de formation des apprentis de la Chambre de mĂ©tiers[52].
La mĂ©diathĂšque Maurice-Genevoix est une des plus riches du Val-d’Oise. Elle possĂšde en particulier un important fonds patrimonial qui fait sa spĂ©cificitĂ© (archives de la rĂ©gion, cartes anciennes, fonds gĂ©nĂ©alogique).
Depuis le samedi 4 octobre 2008 Eaubonne dispose Ă©galement d’un centre culturel nommĂ© « l’Orange-Bleue* », d’aprĂšs un poĂšme de Paul Ăluard. L’astĂ©risque attachĂ©e au mot « bleue » est prĂ©sente dans toute la communication Ă©crite.
Eaubonne est dotée de plusieurs installations sportives, parmi lesquelles :
Eaubonne compte quatre monuments historiques sur son territoire :
D’autres chĂąteaux sont Ă voir Ă Eaubonne :
On peut également signaler :
Quelques films ou feuilletons ont Ă©tĂ© tournĂ©s Ă Eaubonne, dont l’un a rencontrĂ© un succĂšs mondial. On peut citer :
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Les artisans couvreurs de Richard Couverture situĂ© Ă Gonesse (95500) interviennent rapidement sur tout le Val d’Oise (95) pour tous vos travaux de toiture, zinguerie, Ă©tanchĂ©itĂ©, pose et rĂ©paration. Nos spĂ©cialistes sont Ă©quipĂ©s de tout le matĂ©riel nĂ©cessaires pour effectuer les interventions suivantes: dĂ©moussage et nettoyage de toiture; rĂ©paration et pose de gouttiĂšres; charpenterie; installation de Velux ou lucarnes. Sachez que nos professionnels offrent une intervention en urgence 24h/24 7j/7 . N’hĂ©sitez pas Ă nous consulter !
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