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Vous avez repéré une fuite qui vient de votre toit ? Vos tuiles sont cassées et vous cherchez une entreprise de réparation de toiture à Cormeilles-en-Parisis ? Richard Couverture s’occupe de tout type de toiture et vous apporte des solutions adaptées à vos problèmes de toiture, quel que soit le matériau dans lequel il a été conçu à Cormeilles-en-Parisis dans le Val-d’Oise.
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Vous avez remarqué que votre toiture est endommagée à Cormeilles-en-Parisis ? Vous ignorez comment fixer ce problème ? Vous envisagez des prestations de couverture ? Soyez rassuré, notre équipe est le couvreur à Cormeilles-en-Parisis qu’il vous faudra !
Avant d’effectuer une réfection de toit, notre expert en couverture doit débuter par détecter l’origine du dommage, celle-ci pouvant être très diversifiée. Le spécialiste couvreur va donc entreprendre un diagnostic visuel de votre toit par l’intérieur afin de trouver tous les endroits où il n’existe pas des tuiles ou ardoises. Puis, il grimpera sur votre toit pour réaliser une vérification approfondie de cette couverture. Lors de ce diagnostic, il vous expliquera les détails des travaux de réfection de toiture à Cormeilles-en-Parisis qu’il doit mener pour rétablir son système d’étanchéité. Et ensuite, il vous fournira un devis de réfection de toiture à Cormeilles-en-Parisis. En conséquence si vous validez, nous pourrons démarrer le chantier.
La rénovation de toiture peut être totale si elle est entièrement à refaire. Cela peut se produire lorsqu’elle est véritablement vétuste ou suite à des phénomènes météorologiques. Dans ce cas, vous devrez faire recours à votre assureur. Notre établissement de couverture à Cormeilles-en-Parisis
met donc en place un système de protection d’urgence qui permet de fortifier votre toit de manière temporaire jusqu’à ce qu’on puisse réinstaller votre toiture totalement.
Dans le cas d’une remise en état de toit à Cormeilles-en-Parisis
partielle, la réparation la plus fréquente est la rechange de tuiles que ce soit puisqu’elles se sont envolées ou puisque certaines ont été brisées. Le changement de tuiles fait l’objet d’une méthodologie définie bien maitrisée par notre professionnel en couverture qui tiendra compte de toutes les mesures adéquates pour ôter celle à remplacer et mettre en place la nouvelle tuile en l’intégrant d’une manière sûre à l’ensemble de manière que le tout devienne dur et imperméable.
Vous retrouverez à la pointe de votre toit une ligne de tuiles que l’on appelle faîtage. La modernisation de toiture concerne celui-ci lorsqu’il est abîmé ou qu’il se soulève en cas de vent. Notre expert en couverture dans la ville de Cormeilles-en-Parisis a des propositions à vous apporter afin que cela ne se manifeste plus.
Par ailleurs, outre le changement de tuiles, l’entretien de toiture sur Cormeilles-en-Parisis
pourra également toucher les éléments qui se trouvent sur le toit. Dans ce cadre notre société de couverture peut mener à bien la remise à neuf d’une pièce de cheminée, boucher une fuite sur celle-ci ou encore rétablir l’étanchéité quand celle-ci est remise en cause par une imparfaite connexion entre les ouvertures de toit ou entre des plaques solaires et le toit. Il entreprendra tous les services de zinguerie nécessaires.
Lorsque votre toiture se dégrade, faîtes confiance à notre société de couverture de manière que les projets soient effectués au plus vite. Cela vous permettra d’éviter de vous procurer d’une facture de réfection de toit à Cormeilles-en-Parisis avec un chiffre trop supérieur !
Cormeilles-en-Parisis est une commune française située dans le département du Val-d’Oise, en région Île-de-France et donc dans le bassin parisien.
Ses habitants sont appelés les Cormeillais.
Malgré sa proximité de Paris, qui est à 17 km, Cormeilles-en-Parisis est une commune plutôt verte, située sur le versant et le pied sud de la butte-témoin de Cormeilles (une des deux buttes du Parisis), alors que Franconville et Sannois sont situées sur le versant et au pied nord de la butte, Argenteuil à son extrémité est et Montigny-lès-Cormeilles à son extrémité ouest.
Sa superficie est de 8,48 km² et son altitude minimale est de 22 mètres et son altitude maximale de 170 mètres. Les espaces boisés et espaces verts représentent une superficie de 141 ha soit 1,41 km2 soit 16,6 % de son territoire.
Les communes limitrophes sont Argenteuil, La Frette-sur-Seine, Franconville, Montigny-lès-Cormeilles, Sannois, Sartrouville et un petit morceau de Maisons-Laffitte, le champ de courses situé de l’autre côté de la Seine.
La commune est tangentée au sud-ouest de son territoire par l’un des méandres la Seine.
Cormeilles-en-Parisis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire regroupe 1 929 communes[12][13].
Après l’annonce, en 2017, du départ définitif du cimentier Lafarge de son implantation des bords de Seine où il est installé depuis 1970, succédant à la cimenterie Lambert construite en 1929, la ville de Cormeilles-en-Parisis souhaite revaloriser cette friche industrielle de 12,5 ha dans le cadre d’un projet urbain mixte, pour faire sortir de terre un nouveau quartier appelé Seine Parisii alliant à un port de plaisance de 150 anneaux, 1 200 logements (dont 30% de logements sociaux), un groupe scolaire de 12 classes, une crèche de 60 berceaux, 1840 places de parking et 3000 m² de commerces et restaurants.[17] En février 2020 la démolition des hauts silos de béton de 42 mètres marque le véritable début des travaux. Les premiers habitants sont attendus pour 2022-23 et la fin des travaux prévue pour 2030.
Un pôle loisirs et commerces est en cours de construction depuis 2020 au sud de la ville dans le quartier des Bois Rochefort. Le projet devrait accueillir un parc de jeux destiné aux jeunes de 7 à 15 ans, un cinéma (trois salles et 299 fauteuils), un bowling, un karting électrique, un escape laser game, un café-théâtre, trois restaurants et un grand magasin d’alimentation.
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 10 870, alors qu’il était de 9 606 en 2014 et de 8 910 en 2009.
Parmi ces logements, 92,6 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 53,9 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 45,5 % des appartements.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cormeilles-en-Parisis en 2019 en comparaison avec celle du Val-d’Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) supérieure à celle du département (1,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d’occupation de ces logements, 66,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,3 % en 2014), contre 55,9 % pour le Val-d’Oise et 57,5 pour la France entière.
La ville est desservie par la RD 392, ancienne route royale allant de Paris à l’Abbaye de Maubuisson et est aisément accessible par l’autoroute A15 depuis la Patte d’Oie d’Herblay (Sortie n° 5).
La gare de Cormeilles-en-Parisis, sur la ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine, et de Paris-Saint-Lazare à Gisors est desservie par les trains de la ligne J du Transilien (réseau Paris-Saint-Lazare) qui mettent Cormeilles à, minimum 16 minutes, de la gare de Paris Saint-Lazare,.
Un réseau de lignes d’autobus des cars Lacroix dessert la ville ; la mise en service en 2015 d’une gare routière au sud de la gare SNCF avec la réfection et le réaménagement routier alentour et la dotation d’un parc à vélos labellisé Véligo pour un stationnement sécurisé des vélos a transformé ce quartier de la gare en un pôle d’échanges multimodal facilitant les déplacements[20]. L’ouverture d’un parking-relais de plus de 300 places rue de Nancy à l’été 2021 s’inscrit dans un programme lancé en 2016 par Île-de-France Mobilités pour encourager les banlieusards à utiliser les transports en commun.
Attesté sous les formes Cornioletus en 697 (DR) , Cormilias en 862 (CH2, II, 61-2) [À expliciter], Cormeliae en 1221, Cormellae In parisio en 1250, Cormelliae, Cormolium, Cormeil, Cormeilles.
Le suffixe gallo-roman *-ETU (-etum) est un « suffixe collectif servant à désigner un ensemble d’arbres appartenant à la même espèce », précédé de cormol, dérivé de corme genre de sorbier, appelé cormier. Ce terme étant vraisemblablement issu du latin populaire corma, du gaulois curmi « cervoise » (sorte de bière), en raison de l’ancien cidre de cormes.
Le déterminant complémentaire en-Parisis renvoie à sa situation géographique sur l’ancien territoire des Parisii.
Les premières traces d’habitation remontent au néolithique et à la culture rubanée : cinq habitations, distantes les unes des autres d’une trentaine de mètres à l’emplacement de la gare de Cormeilles-en-Parisis, mises en évidence lors de travaux en 1890, avec des artefacts divers : poteries ou morceaux de poteries, objets en silex (percuteurs, pierres de jet, grattoirs, lames, ..) et en grès(hache polie, meule, et molettes, etc.). Des restes d’animaux ( boeufs, porcs, moutons, chèvrres, chevreuils) sont également identifiés. D’autres découvertes de sites suivent dans les années 1960, 1970 puis 2000[24]
En janvier 2015, sont retrouvés, dans le cadre d’une fouille préventive effectuée par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), six tombes individuelles datant du Néolithique (4 000 ans av.J.-C. voire 6 000 ans av.J.-C.). Outre les ossements des six personnes découverts intacts, des objets dans un état remarquable sont également exhumés tels que des outils en bois de cervidés ou un collier de perles.
Au même endroit de cette importante découverte archéologique, est retrouvé un four datant de l’époque gallo-romaine.
La ville de Cormeilles est mentionnée pour la première fois en 697, dans une charte du roi Mérovingien Childebert IV qui offre aux religieuses du monastère d’Argenteuil la forêt royale de Cornioletus (on peut lire aussi Cormioletus) sur la rivière Seine, au pays Parisis .
En 832, le nom de Cormeilles apparaît dans une charte de l’abbaye de Saint-Denis .
Jusqu’à la Révolution française (1789), Cormeilles est le siège d’une châtellenie avec pour seigneur l’abbaye de Saint-Denis. Certains historiens de l’architecture considèrent que l’église de Cormeilles, ou plutôt sa crypte, construite par Suger au XII siècle, est un laboratoire de l’architecture gothique, antérieur à l’édification de la basilique de Saint-Denis[réf. nécessaire] .
L’église a une haute tour, probablement élevée sur les ruines d’une plus ancienne, car, en 1359, pendant la captivité du roi Jean, Charles, régent, ordonne d’abattre la tour de l’église paroissiale, afin que l’ennemi ne s’y loge pas. Néanmoins, les études récentes de l’archéologue Philippe Bylwès et de l’historien Mathieu Lours, permettent de dater la base du clocher gothique du XIII siècle (années 1220-1230) avec une surélévation du XIXe siècle (1863-1865) qui lui donne son aspect actuel. Une meilleure lecture de la charte de 1359 indique la démolition – non pas de la tour (clocher) – mais de la “court de l’église parochiale de Cormeilles”, autrement dit les fortifications qui entourent l’édifice.
Cormeilles est à l’époque un village agricole où l’on produit du vin (les armes de la ville sont la vigne et le blé). On sait que le vignoble médiéval cormeillais était de qualité honorable puisque c’est celui que les rois envoyaient comme présent .
Pendant les États généraux de 1789, les viticulteurs de la ville réclament que leur production ne soit plus taxée à son entrée dans Paris… eu égard à sa médiocrité. À cette époque, le vignoble de Cormeilles/La Frette couvre 538 ha .
Pour faire face aux disettes qui sévissent à Paris, le vignoble cormeillais est pour bonne part remplacé par des cultures céréalières ou maraîchères .
L’étude d’une famille de cultivateurs de Cormeilles – les Lambert – nous renseigne sur les pratiques agricoles à Cormeilles au XIXe siècle. De 1811 à 1825, Pierre Étienne Lambert (1784-1836) et son épouse Marie Louise Sophie Warnet (1789-1863) sont fermiers de Pierre Claude Théodore Cottin (1760-1827), le plus important propriétaire de Cormeilles, qui habite une vaste demeure rue Neuve, Petit Château (actuel LP Le Corbusier), où se trouve également la ferme. En 1825, les Lambert s’établissent à leur compte dans de nouveaux bâtiments qu’ils font construire dans la plaine au bord de la nouvelle route royale de Paris à Pontoise (actuel boulevard Joffre ou RD 392), lieu qui prend le nom du “Petit Cormeilles”. Leur exploitation agricole occupe de 26 à 29,5 ha répartis sur toute la commune de Cormeilles. Les labours sont majoritaires en superficie (environ 39 %), suivis des luzernes (29 %), des prés (14 %), des arbres fruitiers (11,5 %) et enfin de la vigne (6,5 %), beaucoup moins présente proportionnellement que dans le reste de la commune qui compte 35 % de vigne soit 291 ha de vigne sur 833 ha de superficie totale. Les Lambert font également élevage de volailles et de moutons (98 moutons en 1836)[28]. À la deuxième génération, avec Charles Jules Lambert (1814-1869) et son épouse Louise Claire Bast (1823-1903), la polyculture reste la norme. À la mort de Charles Jules Lambert en 1869, la surface cultivée s’étend sur 23,02 ha répartis en 22 parcelles (sur les 726 ha et les 705 parcelles cultivés à Cormeilles). Cette importante exploitation agricole a deux facettes avec d’un côté une ferme de grande culture (céréales, betteraves fourragères, pommes de terre, prairies artificielles, élevage de moutons) et de l’autre une polyculture et élevage destinée à l’autoconsommation (volailles, vache, cochon) et au commerce local (moutons, lapins, volailles, asperges, arbres fruitiers).
La famille Lambert se lance aussi dans la fabrication et commerce du plâtre. Le gisement de gypse de la butte de Cormeilles ainsi que le moyen de transformer le gypse en plâtre sont connus depuis l’époque gallo-romaine. Des petites carrières ouvertes à flanc de coteau est extrait le minéral dont l’exploitation n’a jamais cessé. En 1830, Pierre Étienne Lambert et Marie Louis Sophie Warnet sont autorisés à construire un premier four à plâtre et en 1832 ils acquièrent 461 m de terrain pour établir une carrière à ciel ouvert[28]. À la génération suivante, avec Charles Jules Lambert et Louise Claire Bast, l’exploitation de la carrière passe de 0,25 à 3,03 ha en l’espace de 25 ans (entre 1843 et 1869) et sa valeur est multipliée par quatre. Dans cette période, on assiste à un début de mécanisation. La production de matériaux de construction n’est réellement industrialisée qu’à partir de 1882 par Jules Hilaire Lambert (1846-1928) qui construit une première usine à plâtre et diversifie les fabrications – plâtre, chaux et briques – en utilisant toutes les couches géologiques qui entaillent la butte sur près de 100 m de hauteur[29]. Le développement de la carrière bénéficie des besoins en matériaux nécessaires à la reconstruction de Paris (initiée par le baron Haussmann) et l’expansion de la région parisienne. C’est l’époque où le « plâtre de Paris » acquiert une grande renommée.
Parallèlement, on connaît la carrière Émy-les-Prés qui en 1840 est acquise par Jean Louis Gabriel Paulmier, reprise en 1846 par Pierre Hippolyte Pointelet et son épouse Marie Julie Demazy qui la revendent en 1868 à Charles Emile Detolle. Ce dernier y ajoute un four à chaux en 1875, avant de céder l’ensemble (4,79 ha) à Eugène et Jacques Pascal.
La Guerre franco-allemande de 1870 est un véritable calvaire pour les habitants de Cormeilles-en-Parisis ; en effet dès le 19 septembre 1870, la ville tombe aux mains des uhlans prussiens qui s’adonnent à deux reprises au pillage (le 22 septembre et 4 octobre 1870) et vont procéder à des réquisitions, dont le montant total est estimé de 115 à 150 000 francs. Dans la nuit du 10 au 11 octobre 1870, les Prussiens découvrent les archives communales, dont ils jettent une partie dans un puits. Secrètement, un conseiller municipal descend dans le puits et put sauver la plus grande partie des archives de la commune, mais ne peut récupérer un registre de délibérations du conseil municipal (1848-1853). Après-guerre, la ville reçoit pour réparation de ses dommages une somme de 123 445 francs de la part de l’État, à répartir entre tous les Cormeillais ayant subi des préjudices.
Le réseau ferré français se construit, permettant le transport de vins venus du Sud : le vin d’Île-de-France perd peu à peu de son importance (alors qu’il fut de loin le premier vignoble du territoire) et ne survit pas à l’arrivée, à cette époque, du phylloxéra. C’est la fin de l’histoire du vin sur la butte de Cormeilles.
Entre 1874 et 1877 est construit le fort de Cormeilles, conçu par le général Séré de Rivières afin de contribuer à défendre Paris
Le chemin de fer atteint Cormeilles en 1892, entraînant un relatif décentrage de la ville avec l’installation de commerces dans l’avenue de la Gare qui devient plus tard l’avenue Foch. En cette fin du XIX et début du XXe siècle, du fait de cette arrivée du chemin de fer, la ville se développe fortement. De nombreuses familles bourgeoises s’installent à proximité de la gare dans cette campagne devenue si proche de Paris. Elles commandent à des architectes locaux de belles villas imprégnées du goût de l’époque pour l’éclectisme et l’Art nouveau.
En 1902, Jules Hilaire Lambert et ses trois fils Charles (1876-1964), Léon (1877-1952) et Fernand (1879-1972) fondent la société Lambert et ses Fils. En 1908, elle devient Lambert Frères & Cie, société industrielle de premier plan dont le nom restera longtemps associé à Cormeilles. Fabriquant du plâtre mais aussi des briques, de la chaux, du ciment, etc. la carrière Lambert devient l’une des plus grandes carrières à ciel ouvert d’Europe, avec un front de taille de 100 m de hauteur et 1 kilomètre de longueur[31].
Pendant la Première Guerre mondiale, le Fort de Cormeilles est un poste avancé de la défense anti-aérienne de Paris.
Aux lendemains de la Première Guerre mondiale, la société Lambert devient un acteur majeur de l’industrie des matériaux de construction en France,. Elle complète son domaine industriel avec l’inauguration en 1931, d’une usine géante pour la cuisson, l’ensacquetage et le chargement en vrac en bord de la Seine[Note 3].
Au cours des années 1930 et ensuite, une importante main d’œuvre exogène est importée : Bretons, Chinois, Polonais, Serbes, Tchèques, Portugais, Maghrébins. Cette immigration précoce et diverse fait encore aujourd’hui partie de la personnalité de la ville.
Désaffectée, la carrière Émy-les-Prés exploitée au XIX siècle, et les anciens fours à chaux serviront dans les années 1920 et 1930 d’école de chasse pour les clients de l’armurerie parisienne Mainwaring. À la fin des années 1960, les terrains, propriétés de la société Lambert Frères & Cie seront repris par la commune et seront aménagés pour y construire la Salle des fêtes Émy-les-Prés (1969) et la piscine municipale (1972).
Sous l’Occupation, les forces allemandes stockent dans le Fort des munitions, notamment pour les torpilles sous-marines. Après la Libération de la France, le fort devient prison militaire, puis centre d’accueil pour les harkis algériens et leurs familles et même logement pour du personnel du Ministère de la Justice.
La cimenterie est acquise par la société des Ciments Lafarge en 1970 avant que le site désaffecté soit vendu en 2019 pour le projet d’urbanisme Seine Parisii.
Au début des années 1980, l’exploitation de la carrière est appelée à cesser et le site manque, de justesse, de devenir une décharge de produits industriels et dangereux. Une mobilisation des citoyens, habitants et associations permet aux pouvoirs publics (élus locaux et ministères) de prendre conscience du danger et fait échouer ce projet. Depuis 1987, la carrière s’est agrandie vers le nord, et les parties ouest et est de 100 hectares sont peu à peu remblayées et reboisées à l’état naturel. En 1990, la société Plâtres Lambert et avec elle la carrière et la plâtrière de Cormeilles entre dans le giron de la société British Plaster Board (BPB) qui possède déjà en France la société Placoplatre. BPB est à son tour absorbée par le groupe Saint-Gobain en 2005.
Le fort sert de centre d’entraînement commando inter-armée jusqu’en 1997
Encore plus qu’ailleurs les prix de l’immobilier à Cormeilles s’envolent, faisant perdre peu à peu ses quartiers populaires à la ville (notamment le quartier des ouvriers de la carrière, démoli en 1994 et remplacé par des lotissements pavillonnaires) et, paradoxalement, une partie de son cachet.
Cormeilles-en-Parisis est incluse dans l’arrondissement d’Argenteuil.
Cormeilles-en-Parisis forme avec la commune de Montigny-lès-Cormeilles le canton de Cormeilles-en-Parisis de 1964, date de sa création et ce jusqu’en mars 2015. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée dans le canton de Franconville constitué des communes de Franconville et de Cormeilles-en-Parisis.
La commune fait partie de la 3 circonscription électorale du Val-d’Oise.
À sa création fin 2005, Cormeilles-en-Parisis fait partie de la Communauté de communes du Parisis qui devient, en 2011, la Communauté d’Agglomération Le Parisis (CALP).
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l’intercommunalité à l’ensemble des communes et la création d’intercommunalités de taille importante, la CALP fusionne avec la Communauté d’agglomération Val-et-Forêt voisine pour former, le , la communauté d’agglomération Val Parisis, dont la commune est désormais membre.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d’Oise, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Yannick Boedec remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 766 voix (78,27 %, 32 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par :
– Anita Bernier (PS, 1 305 voix, 15,09 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
– Alain Quiot (FG, 573 voix, 6,62 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 42,43 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d’Oise, la liste DVD menée par le maire sortant Yannick Boedec obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 498 voix (74,39 %, 31 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par :
– Laurent Jallu (UG, 782 voix, 12,93 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
– M. Carlos Soares De Sousa Coelho (DIV, 766 voix, 12,66 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 62,14 % des électeurs se sont abstenus.
Les différents établissements scolaires de la commune sont cités par niveau d’enseignement et, dans chaque niveau, par ordre chronologique de construction et donc de mise en service.
Équipements sportifs : Le Beffroi, salle René-Berthieu, salle des Pierres-Vives, salle polyvalente, salle de boxe, local de cyclotourisme, local d’escrime, salle de la Savoie, gymnase Alsace-Lorraine, piscine municipale, skate park, Cyber-Espace municipal, gymnase salle des fêtes, Cosec, stade Gaston-Frémont, complexe sportif Léo-Tavarez, terrains de tennis extérieurs et intérieurs, terrain de foot synthétique, gymnase Léo-Tavarez, centre aquatique Les Océanides, futur complexe sportif rue de Saint-Germain.
Implantée de longue date à Cormeilles, au 15 avenue de la Libération, la Clinique du Parisis, du groupe Ramsay, ferme définitivement à l’été 2020. Sa maternité longtemps réputée, en particulier pour le traitement de la stérilité, attire de toute la région de nombreuses femmes venues y consulter les spécialistes et accoucher, ce qui explique le grand nombre de personnes ayant dans leur NIR 95176, qui est le code Insee de Cormeilles-en-Parisis.
Après diverses péripéties quant à son devenir, et plusieurs ventes et reventes, le promoteur Bécarré, entreprise parisienne familiale de 30 salariés, la rachète à La Mutuelle Générale en octobre 2021 pour la réhabiliter en 39 logements du T1 au T5. Il est prévu au rez-de-chaussée de la résidence, un pôle médical de plus de 300 m. Les travaux sont en cours au printemps 2022 et la livraison est programmée pour 2024[74].
Une maison médicale pluridisciplinaire ouvre au printemps 2021 au sud de la ville dans le quartier des Bois Rochefort. Situé au 173 rue de Saint-Germain, le bâtiment regroupe sur deux niveaux une vingtaine de cabinets médicaux : cardiologue, pneumologue, chirurgien-orthopédiste, ostéopathes, gastro-entérologue, sages-femmes, podologue, ORL, pédopsychiatre…
Une maison de retraite, située dans le haut de Cormeilles, au 1 rue de Franconville, l’Ehpad La Châtaigneraie accueille des personnes âgées.
Val Parisis est à l’initiative de l’installation de nombreuses caméras de vidéosurveillance sur les communes de son territoire.
Depuis le 1er janvier 2020 les juridictions compétentes pour Cormeilles-en-Parisis sont :
Pour toute information sur le droit et la justice, les Cormeillais peuvent s’adresser à la Maison de la justice et du droit, à Argenteuil .
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage auprès d’un échantillon d’adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,
En 2019, la commune comptait 25 406 habitants, en augmentation de 8,48 % par rapport à 2013 (Val-d’Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
L’un des grands (et historiques) pôles économiques est la carrière de Cormeilles, aujourd’hui exploitée par Placoplatre, filiale de Saint-Gobain. Seul le gypse est valorisé et est transformé en plâtre. Compte tenu de la pureté exceptionnelle de son gypse, l’usine de Cormeilles produit des plâtres d’une excelllence rare, recherchée pour les moulages artistiques et industriels ; ils représentent 60 % des exportations françaises de plâtre. L’usine Placoplatre de Cormeilles produit également des carreaux de plâtre.
La carrière est destinée à redevenir, après remblaiement avec les matériaux de découverture du site lui-même (marnes et sables) et avec des apports extérieurs de terres issues des chantiers de terrassement de toute l’Ile-de-France, constructions privées et travaux du Grand Paris, un espace vert naturel de 120 à 130 ha, ce qu’il était avant l’exploitation de la carrière au milieu du XIX siècle, et qui devrait être définitivement aménagé à l’horizon 2030 au cœur même de la Région parisienne[83].
Fin 2018, il y a à Cormeilles (hors particuliers employeurs) 476 établissements employeurs donnant du travail à 4 960 salariés qui se répartissent ainsi : 2 entreprises dans l’agriculture avec 8 employés, 32 établissements industriels avec 329 emplois, 78 entreprises de construction et 462 emplois, 316 entreprises de commerce, transports ou services divers comportant 2336 salariés, dont plus de la moitié dans le commerce et la réparation automobile, 48 établissements d’administration publique, d’enseignement, de santé ou d’action sociale employant 1825 personnes.
La commune dispose d’un marché alimentaire couvert construit en 1935, avenue Maurice Berteaux près la mairie, en régie municipale depuis 2001 et réhabilité en 2006, il est ouvert les mercredis et samedis de 8h à 12h30. Il fait large place aux producteurs et artisans des métiers de bouche locaux.
Dans le sud de Cormeilles, la zone artisanale des Bois Rochefort, regroupe de nombreuses PME et TPE.
Dans le même quartier, mais plus au sud, à la limite de Sartrouville en 2016 un important centre commercial Les Allées de Cormeilles ouvre, comprenant 11 enseignes dont Castorama et Jardiland et une quinzaine de commerces et services de proximité dont un hard-discount, et un supermarché Casino et une crèche au sein des zones d’habitations ainsi qu’un pôle de six restaurants.
A Cormeilles-en-Parisis, en 2019, pour 10 106 ménages fiscaux, et 26 335 personnes dans ces foyers, la médiane du revenu annuel disponible (en euros) par unité de consommation (c’est-à-dire par personne et après déduction des impôts directs et réception des prestations sociales et qui est différent du revenu fiscal médian par ménage) est de 27 370 €. Avec un premier décile à 13 660 € et un neuvième décile à 45 980 €. 76% des ménages fiscaux sont imposés[88].
Par comparaison ces chiffres sont dans le Val d’Oise de 22 220 € pour la médiane, de 10 880 € pour le premier décile et de 39 510 € pour le neuvième décile, et pour l’Île-de-France[90] la médiane est de 24 060 €, le premier décile à 11 110 € et le neuvième décile à 49 090 €. Donc Cormeilles est un peu plus riche que la moyenne des communes du Val d’Oise et de celles de la région de l’Île-de-France.
Cormeilles-en-Parisis compte un seul monument historique sur son territoire :
On peut également signaler :
Elles y sont liées soit parce qu’elles y sont nées, ou qu’elles y sont décédées soit qu’elles y ont vécu une partie de leur vie, en y habitant ou en y séjournant.
L’ordre dans lequel elles sont citées est l’ordre chronologique de leur année de naissance.
Le Fort de Cormeilles a servi de décor à plusieurs films dont La Nuit des généraux (1967) d’Anatol Litvak, avec Peter O’Toole et Omar Sharif, ainsi que Chocolat de Roschdy Zem avec Omar Sy.
Par ordre chronologique de parution :
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