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Vous avez repéré une fuite qui vient de votre toit ? Vos tuiles sont cassées et vous cherchez une entreprise de réparation de toiture à Auvers-sur-Oise ? Richard Couverture s’occupe de tout type de toiture et vous apporte des solutions adaptées à vos problèmes de toiture, quel que soit le matériau dans lequel il a été conçu à Auvers-sur-Oise dans le Val-d’Oise.
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Vous avez découvert que votre toiture nécessite une réparation à Auvers-sur-Oise ? Vous ignorez comment résoudre ce problème ? Vous prévoyez des travaux de couverture ? Rassurez-vous, nous sommes le couvreur à Auvers-sur-Oise qui vous convient !
Avant de réaliser une réparation de toiture, notre artisan couvreur doit débuter par déterminer l’origine du dommage, celle-ci pouvant être très variée. L’expert en couverture va ainsi effectuer une vérification visuelle de votre toit par l’intérieur dans le but de trouver les espaces où il n’existe pas des ardoises ou tuiles. Après, il grimpera sur votre toit pour faire une évaluation plus minutieuse de cette couverture. A partir de cet examen, il pourra vous dire quels sont les travaux d’entretien de toit à Auvers-sur-Oise qu’il doit effectuer pour rétablir son système d’étanchéité. Puis, il vous soumettra un devis de réfection de revêtement de toiture à Auvers-sur-Oise. En conséquence si vous validez, nous pourrons démarrer les travaux.
La réfection de toiture se fait d’une manière intégrale lorsqu’elle est totalement à rénover. Cela peut se produire lorsqu’elle est véritablement vieille ou après des catastrophes naturelles. Dans cette dernière situation, vous serez contraint de faire intervenir votre assureur. Notre entreprise de toiture à Auvers-sur-Oise
monte un bâchage d’urgence qui permet de fortifier votre toiture de façon temporaire en attendant de pouvoir refaire votre toit totalement.
Dans le cas d’une rénovation de toit dans la ville de Auvers-sur-Oise
partielle, la remise en état la plus fréquente est le changement de tuiles que ce soit puisqu’elles se sont envolées ou puisque certaines ont été brisées. Le changement de tuiles suit une règle définie bien maitrisée par notre expert en couverture qui saura toutes les précautions utiles pour retirer celle à changer et poser la nouvelle tuile en la fixant parfaitement à toute la couverture de sorte que le tout soit solide et hermétique.
Il existe au sommet de votre toit une ligne de tuiles que l’on appelle faîtage. La modernisation de toit concerne ce dernier lorsqu’il est abîmé ou qu’il qu’il bouge en cas de vent. Notre couvreur dans la ville de Auvers-sur-Oise a des solutions à vous donner afin que cela ne revienne plus.
Par ailleurs, en plus du changement de tuiles, la remise en état de toit dans la ville de Auvers-sur-Oise
pourra également toucher les éléments installés sur la toiture. Dans ce cadre notre société de revêtement de toiture peut mener à bien la rénovation d’une souche de cheminée, colmater une fuite sur celle-ci ou bien remettre le système d’étanchéité quand celle-ci est menacée par une imparfaite jonction entre les ouvertures de toit ou entre des plaques photovoltaïques et le revêtement de toiture. Il fera tous les travaux de zinguerie indispensables.
Aussitôt que votre toit se détériore, rejoignez notre société de revêtement de toiture pour que les travaux soient terminés au plus vite. Cela vous évitera de vous procurer d’une facture de réparation de toit sur Auvers-sur-Oise avec un tarif véritablement élevé !
Auvers-sur-Oise (/ovɛʁ syʁ waz/ ) est une commune française située dans le département du Val-d’Oise en région Île-de-France.
Elle doit sa renommée internationale aux peintres paysagistes et surtout impressionnistes, Charles-François Daubigny, Paul Cézanne, Camille Corot, Camille Pissarro et Vincent van Gogh qui sont venus puiser ici leur inspiration. On y retrouve la plupart des sites qu’ils ont immortalisés. Vincent Van Gogh y a peint 70 de ses toiles au cours des derniers mois de sa vie.
Le territoire communal s’étire sur sept kilomètres de longueur sur la rive droite de l’Oise, entre la rivière et les falaises de calcaire lutétien qui la dominent et qui ont favorisé un habitat troglodytique. Cette longueur a favorisé également la naissance de différents hameaux avec leurs spécificités maintenant atténuées par l’urbanisation progressive de la commune. Le centre du bourg se trouve au sud-est.
La commune d’Auvers-sur-Oise se trouve à 6 kilomètres au nord de la préfecture du Val-d’Oise, Pontoise.
Elle est localisée à 33 kilomètres au nord-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France, et à 27 kilomètres au nord-ouest de la porte de Clichy.
La géologie de la commune est celle du Vexin français, constitutif du Bassin parisien et caractérisé par sa nature sédimentaire.
Le sous-sol comprend plusieurs types de roches superposées. La première est la craie blanche campanienne, la plus ancienne, datant d’environ 80 millions d’années et d’environ quatre-vingts mètres d’épaisseur, qui affleure dans les fonds de vallées. Elle est surmontée par une couche calcaire du Montien (65 millions d’années), pierre à bâtir vexinoise par excellence, puis par les couches d’argile et de sable de l’Yprésien, dont les argiles du Sparnacien, épaisses de cinq à quinze mètres, leur caractère imperméable provoque l’apparition de lignes de sources et rend les fonds de vallées marécageuses. Cette couche est surmontée par le sable du Cuisien, de dix à trente mètres d’épaisseur.
Ensuite se trouve l’importante masse calcaire du Lutétien, d’une épaisseur de vingt à quarante mètres, qui constitue l’assise du plateau du Vexin. Sa présence explique l’existence de phénomènes karstiques. Les couches du Bartonien qui lui succèdent (40 millions d’années) voient alterner le grès et le sable de l’Auversien, dont la localité est le stratotype (référent mondial en matière de géologie), puis le calcaire de Saint-Ouen, les sables du Marinésien, épais de cinq à trente mètres et enfin, le lœss si important à l’agriculture de cette région. Les couches sédimentaires sont entaillées par la vallée de l’Oise.
À Auvers-sur-Oise même, de nombreux affleurements et indicateurs géologiques sont facilement observables. La nouvelle ville d’Auvers-sur-Oise est construite sur les sables du Cuisien. Ceux-ci sont observables par endroits, le long de la D 4 en remontant l’Oise, à la base des falaises (photo aérienne et carte géologique, point 1). Ils sont constitués des sables de Cuise, grossiers à stratifications entrecroisées et contiennent du lignite. La ville historique est bâtie sur la falaise de calcaire grossier du Lutétien. C’est avec cette pierre que sont bâtis l’église peinte par Van Gogh, le château du Moyen Âge (dont les ruines du mur d’enceinte et d’une tour sont encore visibles dans certaines propriétés au-dessus de l’église), le château classique et toutes les anciennes maisons de la ville. Pour ses caractéristiques géotechniques, cette pierre a été activement exploitée à Auvers-sur-Oise même.
Elle apparaît à l’affleurement, sous forme de falaises abruptes, le long de la vallée de l’Oise (D 4, rive droite, photo aérienne et carte géologique, point 1) et du vallon encaissé du chemin des Vaux (GR1, photo aérienne et carte géologique, point 2). Autour de ce dernier, certaines exploitations souterraines sont encore visibles. L’âge de ces exploitations et l’absence d’entretien sont responsables de l’effondrement du toit de certaines de ces carrières. Ces effondrements (fontis) sont si développés qu’ils arrivent parfois au jour comme c’est le cas de quelques-uns d’entre eux, sur le plateau boisé à l’est du chemin des Vaux (photo aérienne et carte géologique, point 3). Au-dessus de cette importante masse calcaire solide se sont déposés des sables. Le passage de l’un à l’autre n’est malheureusement plus visible actuellement. Auvers-sur-Oise est d’ailleurs la commune où ont été définis la formation des Sables d’Auvers et plus généralement le sous-étage Auversien (Bartonien inférieur). L’auversien est constitué à Auvers-sur-Oise, et plus précisément au Bois le Roi (photo aérienne et carte géologique, point 4), des formations des Sables d’Auvers (sables et grès grossiers à stratifications entrecroisées) et des Sables de Beauchamp (sables et grès fins à stratification horizontale) (ère tertiaire, période de l’Éocène supérieur, soit environ 40 millions d’années). Au-dessus de ces sables sont observables par endroits, dans les champs, les restes du calcaire de Saint Ouen (photo aérienne et carte géologique, point 5). Cet ensemble est recouvert par une couche de lœss, fine poussière silico-argilo-calcaire, formée par les phénomènes périglaciaires durant les épisodes glaciaires de l’Holocène, propice à l’agriculture et visible dans les champs (photo aérienne et carte géologique, point 6).
Le territoire communal est limité au sud par le lit de l’Oise, l(un des principaux affluents de la Seine..
La rivière naît en Belgique, traverse 139 communes le long de ses 341,1 kilomètres en France avant de se jeter dans la Seine à Conflans-Sainte-Honorine, à quelques kilomètres en aval d’Auvers.
Le centre du village se situe au débouché de la ravine des Vallées, entaille de deux kilomètres environ de longueur dans le plateau du Vexin se dirigeant vers le cours de l’Oise, mais celle-ci n’est plus qu’une vallée sèche.
Auvers-sur-Oise comme toute l’Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s’accentuer au fil des années. Cet écart, de 2 °C en moyenne mais qui peut atteindre 8 °C par une nuit claire et un vent faible, s’explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l’agglomération. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19 °C (moyenne journalière).
Auvers-sur-Oise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire regroupe 1 929 communes[11][12].
Les 1 280,93 hectares de la ville (rivière incluse) se répartissent en 977,54 hectares de terres agricoles situées sur les 3/4 septentrionaux de la commune (soit 76 % de la surface totale), 226,43 hectares d’espace urbain construit (soit 18 %) et 76,96 hectares d’espace urbain non construit (soit 6 %).
La trame urbaine le long de l’Oise est constituée en très forte majorité de maisons individuelles, essentiellement des XIX et XXe siècles. À noter qu’un quartier pavillonnaire est situé sur le plateau, à quelques centaines de mètres du bourg.
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 3 133, alors qu’il était de 3 044 en 2014 et de 2 985 en 2009.
Parmi ces logements, 91,6 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,4 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 18,2 % des appartements.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Auvers-sur-Oise en 2019 en comparaison avec celle du Val-d’Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,6 %) supérieure à celle du département (1,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d’occupation de ces logements, 77,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,9 % en 2014), contre 55,9 % pour le Val-d’Oise et 57,5 pour la France entière.
Auvers-sur-Oise comptait 2 779 logements dont 2 530 résidences principales en 1999. Lors de ce recensement, 91,0 % des résidences auversoises sont des résidences principales et 3,6 % des résidences secondaires. L’âge moyen du parc immobilier est légèrement plus important que la tendance régionale, une forte majorité des logements étant antérieure à 1975 : les constructions antérieures à 1949 représentaient 36,3 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne régionale francilienne. Mais 28,7 % des résidences principales dataient de 1949 à 1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions récentes sont pourtant plus présentes que la moyenne de la région, signe d’une réelle politique de construction de logements neufs : en 1999, 15,1 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en Île-de-France.
Auvers-sur-Oise est une commune très majoritairement pavillonnaire comptant néanmoins quelques petits logements collectifs, et surtout constituée de propriétaires. En 1999, Le taux de propriété est élevé : 80,0 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 16,4 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région),.
Auvers-sur-Oise est soumise à l’obligation légale de construction de 25 % de logements sociaux en vertu de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains de 2000. Avec 65 logements HLM, soit 2,6 % du parc en 1999 (23,4 % dans la région), la commune est loin de respecter les dispositions de la loi. Ce taux de logements sociaux n’a que faiblement augmenté, n’atteignant que 7 % en 2017, amenant alors le préfet à sanctionner financièrement la commune de plus de 341 000 € par an, durant trois années consécutives. Cette pénalité est néanmoins jugée « disproportionnée » par le Conseil d’État, à la grande satisfaction de la maire Isabelle Mézières qui rappelle les contraintes induites par la nature même du territoire de la commune, située entre l’Oise et une falaise de calcaire, et soumise à un risque important d’inondations, ainsi qu’à des contraintes de protection des nombreux monuments historiques de la ville[16].
Très majoritairement constituées de maisons individuelles, les habitations se caractérisent par leur surface importante : en 1999, une forte majorité compte quatre pièces et plus (71,1 %). Suivent les logements de trois pièces (17,4 %), puis 2 pièces (8,9 %). Les petits logements d’une pièce restent très minoritaires, ne constituant que 2,5 % du parc. La commune possède ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces due à la très faible proportion de logements collectifs,.
Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont deux routes départementales.
La route départementale 928 (ex-RN 328) relie Saint-Denis (département de la Seine-Saint-Denis) au sud à Hérouville sur le plateau du Vexin français à une trentaine de kilomètres au nord. Elle suit en permanence une direction nord-ouest et traverse successivement Villetaneuse et Deuil-la-Barre avant de former la limite communale entre Montmorency et Enghien-les-Bains, puis traverse plusieurs autres communes de la vallée de Montmorency avant de traverser l’Oise entre Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise sur le pont d’Auvers.
La route départementale 4 relie Pontoise à Persan en longeant la rive droite de l’Oise. Elle traverse la commune sur toute sa longueur d’ouest en est et constitue l’épine dorsale de sa trame urbaine. La route se dirige ensuite vers les communes en amont de l’Oise, Butry-sur-Oise, Valmondois, Parmain, Champagne-sur-Oise.
Auvers est également traversée par la ligne de chemin de fer de Pontoise à Creil depuis 1846.
Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact relativement limité en termes de pollution sonore selon la réglementation. Les principales voies routières sont classées de catégorie 3, ou 4 dans le centre, de niveau modéré. En revanche, la voie ferrée est classée de niveau 2 (élevé), mais elle n’est de fait utilisée pour l’essentiel que pour un trafic voyageurs diurne de desserte locale à la densité de circulation assez faible (liaison radiale Transilien Pontoise à Creil)[20].
La commune comporte une piste cyclable, aménagée le long d’une partie de la D 928 du château de Léry en direction d’Hérouville sur environ un kilomètre et demi.
La commune est traversée par deux sentiers de randonnée : le sentier de grande randonnée GR1 et le sentier de grande randonnée de pays de la ceinture verte d’Île-de-France. Ils se prolongent tous les deux vers Ennery à l’ouest. Le GR1 se prolonge vers Valmondois au nord-est, et le sentier de la ceinture verte vers Méry-sur-Oise au sud-est.
La situation géographique d’Auvers-sur-Oise rend la commune particulièrement vulnérable à des risques naturels : la commune est soumise à un risque de mouvement de terrain sur la totalité de la falaise constituant l’escarpement du plateau du Vexin qui domine la plaine alluviale et le village. Plus important, la plaine alluviale est à risque élevé d’inondation consécutif à une crue de l’Oise, en particulier entre le cours de la rivière et la voie ferrée puis la route départementale 4 au Valhermeil. Ce risque a motivé la mise en place d’un plan de prévention contre les risques d’inondation (PPRI), mis en vigueur en juillet 1998 par arrêté préfectoral. Il concerne dans le Val-d’Oise les vingt-deux communes riveraines de l’Oise. Ce plan détermine quatre zones, prioritaires sur les plans Locaux d’urbanisme (PLU) des communes concernées : une zone rouge délimitée en fonction des crues de 1926 et 1995, une zone bleue où l’urbanisation est fortement réglementée, une zone verte, restée non bâtie et devant le rester et une zone orange, servant de champ de stockage et d’expansion des crues (la plaine entre Asnières-sur-Oise et Noisy-sur-Oise et la plaine de Champagne-sur-Oise en amont, le méandre de Cergy-Neuville en aval, qui devraient permettre le stockage de 2,5 millions de m3 d’eau).
La commune comprend un site recensé sur la base de données du ministère de l’écologie relative aux sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif (BASOL). Ce site, une ancienne usine à gaz en activité de 1904 à 1933, est la propriété de Gaz de France et ne constitue selon les études qu’un lieu à risque faible de pollution. La commune compte en revanche trente petits sites industriels, actuels ou anciens, potentiellement pollués (anciens ateliers, stations-service ou décharges par exemple)[25].
Auvers en 1164.
D’après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du gaulois Arvernus surnom d’homme (ethnique); ou bien des deux mots are (devant) et vern- (aulne) .
Le lieu est cité pour la première fois dans une charte du début du IX siècle. Dans cette charte de janvier [832, l’abbé Hilduin partage les terres entre les religieux et lui-même. Charles-le-Chauve confirme ce partage dans une charte du à Compiègne, et l’existence d’un pont à Auvers est mentionnée[a 2]. Ce pont est détruit en 862 par les Vikings, puis reconstruit sur ordre de Charles-le-Chauve, puis finalement de nouveau détruit lors de l’attaque de Pontoise et du long siège de Paris par les Vikings en novembre 885. À cette époque, le village est possession des comtes du Vexin. Le roi de France Philippe I en hérite à la fin du XIe siècle. À cette époque, seule la partie comprise entre le Valhermeil et les Vallées était habitée.
Auvers appartient ainsi au XII siècle à Louis VI le Gros qui, en 1131, donne l’église à l’abbaye Saint-Vincent de Senlis qui la conserve jusqu’en 1790. À la mort du roi en 1137, sa veuve, Alix ou Adèle de Savoie, se retire à Auvers dans le manoir royal situé derrière l’église. Le village est, par la suite, cédé à Richard de Vernon par le roi Philippe-Auguste en échange de la châtellenie de Vernon et du domaine de Longueville avant de redevenir la propriété de la puissante abbaye de Saint-Denis par le biais de plusieurs donations successives du XIVe au début du XVIII siècle. Le village entre finalement définitivement dans le domaine royal.
Au cours de la guerre de Cent Ans, Auvers subit le même sort que tout le Vexin français : les châteaux forts pouvant servir de refuges à l’ennemi sont détruits sur ordre de Gasce de Bonconvilliers, gouverneur militaire de Pontoise – on peut supposer que le château seigneurial des Vernon à Auvers subit ce même sort – et les villages sont désertés par leurs habitants fuyant se réfugier à Pontoise ou L’Isle-Adam avant l’arrivée des Anglais, effective en 1356, qui pillent et saccagent alors le pays tout entier.
Un registre de l’abbaye de Saint-Denis daté de 1499 à 1501 apporte quelques précisions sur le village : celui-ci ne compte alors que des viticulteurs, hormis un tonnelier et un tisserand. En 1523, des aventuriers et pillards détachés de l’armée anglaise de Picardie tentent de prendre Pontoise. En juin 1525, des pillards italiens et français qui s’étaient échappés à la défaite de Pavie se répandent dans le Vexin. Ils tuent des paysans et brûlent les fermes avant d’attaquer Pontoise et d’être finalement repoussés[a 4].
Durant les années 1580, les plus anciens cahiers paroissiaux indiquent une population d’environ 1 800 habitants.
Lors des guerres de Religion, le village subit, comme tout le Vexin français, une nouvelle période aussi difficile que la guerre de Cent Ans. Pontoise se déclare pour la Ligue, Henri III et Henri de Navarre assiègent ainsi la ville en 1589, accompagnés de mercenaires allemands qui dévastent toute la région au passage. En 1590, la nouvelle garnison de Pontoise fait régulièrement des sorties contre le château de L’Isle-Adam ; livrées à elles-mêmes à cette époque, elle pillent le village afin d’assurer leur subsistance. Fin 1592, le pays est exsangue : le gouverneur contraint néanmoins les habitants du Vexin à payer leurs tailles et impôts. À cela s’ajoute plusieurs calamités naturelles, une inondation catastrophique en octobre 1564, une épidémie en 1583, et un ouragan de grêle le .
À la suite des guerres désastreuses, l’abbaye de Saint-Denis cède des terres pour réduire son endettement : celle d’Auvers est vendue à un gentilhomme bourguignon, Jean-François de Berbisy le pour la somme de six mille écus d’or.
L’hiver 1607-1608 est particulièrement rigoureux pendant deux mois : la plupart du bétail meurt. Deux autres périodes intenses de froid ont les mêmes conséquences en 1768 et 1774. Le , le seigneur, le prieur et les habitants du village s’assemblent comme de coutume au son de la cloche devant la porte de l’église. Au vu des pillages et ravages, ils décident de poursuivre la fortification de l’église et du cimetière joint à l’hôtel seigneurial afin de constituer une retraite pour les habitants, les animaux et les grains.
Une épidémie de peste éclate à Auvers au printemps 1637. Elle reprend l’année suivante alors que Pontoise subit la grande peste. On relève soixante-sept décès dans l’année. Selon Pihan de la Forest, Auvers compte en 1728 deux-cent-soixante-quatorze feux, soit huit-cent-trente-trois habitants. Des chiffres sans doute plus fiables issus des registres nominatifs du prieuré donnent en mai 1780 mille-quatre-cent-quarante habitants au total, répartis comme suit : cent-trente-deux à l’église, quatre-vingt-quinze aux Vallées, cinquante-huit rue Callé, quatre-vingt-quinze rue Roger, deux-cents rue Boucher, vingt-deux à l’Ormetel, cinquante-deux aux Vaissenots, cent-quatorze rue Rémy, quatre-vingt-seize aux Remys, trente-six à Fours, quatre-vingt-trois au Gré, quatre-vingt-onze à Chaponval, cent-cinquante-deux au Valhermeil, soixante-dix-neuf au Moncel, quarante à Cordeville, cent-quatre-vingt-quatre à Butry et neuf à Claibois.
Une autre calamité fond sur le pays : Auvers se situe entre Pontoise et L’Isle-Adam, soit au centre des chasses du prince de Conti. Celui-ci souhaite donc ardemment l’acquérir afin de supprimer cette barrière à son plaisir. Il obtient du roi en 1743, après une longue insistance, la concession de la chasse à titre conservatoire : le pays est alors ruiné par la prolifération du gibier. Le , le contrat de vente est enfin signé, mais le prince de Conti étant mort en 1776, c’est son fils Louis-François-Joseph de Bourbon-Conti qui réalise l’acquisition tant convoitée. Mais il ne conserve que quatre ans la seigneurie, la rétrocédant en octobre 1783 à Monsieur, frère de Louis XVI et futur Louis XVIII.
La grande épidémie de choléra qui sévit à Paris en 1832 frappe également Auvers, essentiellement l’ouest de la commune : on y compte vingt-trois décès pour le seul mois de mai. Le déplacement du cimetière, alors situé autour de l’église, est envisagée pour des raisons sanitaires, mais reste sans suite faute de moyens. Le choléra fait son retour en 1849 et 1854.
En 1843, la commune prend le nom d’Auvers-sur-Oise..
Le {{Date-[14 juin 1846}}, est inaugurée la ligne ferroviaire de Paris à Lille — dont l’itinéraire passe alors par la vallée de l’Oise — créant une relation directe vers la gare du Nord et Paris à raison de quatre à cinq relations quotidiennes en environ une heure de parcours. Cette nouvelle ligne, ouverte aux voyageurs le 20 juin, et ses locomotives à vapeur amènent les Parisiens avides de parties de campagne et de canotage. La gare de Chaponval est elle inaugurée en 1886.
En 1860, le peintre Charles-François Daubigny amarre son bateau-atelier, Le Botin, sur les berges de l’Oise au pied du village. Très vite, ses amis peintres viennent lui rendre visite.
La commune subit plusieurs crues de l’Oise causant d’importants dégâts en décembre 1836, février 1859 (crue de plus de trois mètres) et janvier 1861.
À la suite du désastre de Sedan en 1870, les autorités imposent de détruire les ponts sur l’Oise afin de retarder au maximum les troupes Prussiennes : le pont ferroviaire de Chaponval est miné le 15 septembre puis le pont routier dès le lendemain. Dès le 18 septembre, la 6 division de cavalerie et la 3e division d’infanterie Prussiennes sont à Pontoise. Les troupes ne campent pas à Auvers mais viennent fréquemment procéder à des réquisitions, essentiellement de produits agricoles (avoine, paille, foin), mais parfois également d’attelages, situation rendue encore plus difficile par la rigueur de l’hiver 1870-1871. Le retour des troupes en Prusse provoqua le passage de nombreuses troupes et l’occupation du village du 18 mars au 7 juin 1871.
Dans la nuit du 26 au , le pont d’Auvers, réédifié quatorze années auparavant, s’écroule brutalement sans raison apparente, probablement usé par les nombreux chariots de pierre. Cette situation impose alors aux habitants de longs détours par Butry ou par Pontoise durant deux ans.
Vincent van Gogh arrive à Auvers en mai 1890, invité par le docteur Paul Gachet afin d’y suivre une thérapie. Le , il tente de se donner la mort en plein champ avant de mourir trois jours plus tard le dans sa chambre de l’auberge Ravoux que l’on visite toujours en 2018. Il peignit 70 tableaux à Auvers dont beaucoup eurent le village ou sa campagne comme toile de fond. Le film d’animation britannico-polonais Loving Vincent (2017) revient sur cet épisode de la vie de Van Gogh.
Le , le Génie français fait sauter le pont ferroviaire de Mours, puis le viaduc de Moulin-Neuf à Presles, puis successivement les ponts routiers de L’Isle-Adam, de Stors et d’Auvers, alors que des patrouilles d’éclaireurs de Uhlans allemands sont aperçues à Auvers, à Chaponval, à L’Isle-Adam, à Beaumont-sur-Oise, à Marines, à Vallangoujard, à Bornel… Ces incursions cessent définitivement après les batailles de l’Ourcq et de la Marne
Durant le XX siècle, Auvers-sur-Oise connait un développement pavillonnaire comme la plupart des communes voisines de la vallée de l’Oise, l’essentiel de la bande de terre d’environ 500 mètres de largeur moyenne, limitée d’un côté par l’Oise et de l’autre par la falaise du plateau du Vexin est ainsi largement urbanisée à la fin du XXe siècle. Cette densification ayant été assez progressive et respectueuse du site, la commune conserve ainsi en l’état la quasi-totalité des sites peints par les impressionnistes. Ces sites ainsi que les tombes des frères Van Gogh ont attiré les touristes depuis plus d’un siècle. Les deux dalles contiguës sont recouvertes de lierre dont les branches entrelacées sont le symbole de la réunion des deux frères qui ne sont pas toujours compris. Aucun aménagement touristique important n’ayant été mis en œuvre, ce tourisme assez limité ne profitait que bien peu à la commune et à sa région.
La municipalité, aidée par le Conseil général du Val-d’Oise a mis en œuvre au début des années 1990 un vigoureux plan de développement touristique, consistant en un renforcement des services de l’office de tourisme, la restauration et l’ouverture au public de l’auberge Ravoux, lieu de séjour et de mort de Vincent van Gogh (il habitait dans la chambre n 5 sous les toits), la restauration et la création d’un parcours spectacle au temps des impressionnistes au château de Léry, l’ouverture d’un petit musée privé consacré à l’absinthe, boisson mythique de la Belle Époque, et plus récemment, le rachat par le Conseil général et l’ouverture en 2003 de la maison du docteur Gachet. Cette mise en valeur s’est accompagnée d’une dynamique politique culturelle, ayant fortement augmenté l’offre culturelle de la commune tout au long de l’année.
La municipalité a également aménagé l’espace urbain en créant des circulations dites « douces », isolées de la circulation automobile, reliant entre eux les divers sites remarquables de la cité jusqu’aux berges de l’Oise. Ces circulations ont fait en outre l’objet d’un fleurissement collectif, les riverains étant invités à semer et entretenir les trottoirs et bas-côtés avec l’aide de la municipalité. Une halte nautique a également été installée le long de la rivière pour tirer parti du tourisme fluvial.
Cette politique a porté ses fruits, propulsant la commune en moins de dix ans parmi les plus visitées d’Île-de-France avec environ 300 000 visiteurs par an, attirant de nombreux touristes étrangers, américains et japonais notamment, séduits, à l’exemple de Barbizon, par ce village des peintres. Dans le même temps, le plateau du Vexin peint par les impressionnistes, dont les trois-quarts nord de la commune sont une composante, a été protégé, en complément du classement ancien du site, par la création en 1995 du parc naturel régional du Vexin français dont la commune est membre fondatrice.
Au XXI siècle, la municipalité poursuit sa politique en encourageant la création d’une offre de logement à destination des touristes (hôtels et chambres d’hôtes) encore largement insuffisante dans le Vexin français. Elle se doit également de mieux canaliser les flux touristiques, le stationnement des cars de tourisme en particulier, afin d’éviter l’accroissement des nuisances pour les habitants de la commune.
Le , une vaste opération de police est mise en œuvre, entraînant l’arrestation de plus de 150 personnes au siège européen du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), dominé par l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI, mouvement d’opposition armée au régime de Téhéran), mais la cour d’appel de Paris a ordonné en moins de deux semaines la libération des opposants iraniens emprisonnés[33][34].
Le , 17 % du territoire d’Auvers-sur-Oise en est détaché et devient la nouvelle commune de Butry-sur-Oise[28].
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au . Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Val-d’Oise.
Auvers-sur-Oise faisait partie de 1806 à 1967 du canton de Pontoise de la Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du département du Val-d’Oise, elle est alors est rattachée au canton de Saint-Ouen-l’Aumône. En 1976, elle devient le chef-lieu du canton de la Vallée-du-Sausseron, créé en 1976. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait à nouveau partie du canton de Saint-Ouen-l’Aumône, mais dont la composition est profondément modifiée à cette occasion.
La commune était membre de la communauté de communes de la Vallée de l’Oise et des impressionnistes, créée fin 2004.
Dans le cadre de l’achèvement de la coopération intercommunale prévue par la loi MAPAM de 2014, cette intercommunalité est dissoute et ses communes rejoignent d’autres EPCI. La commune rejoint donc le la communauté de communes Sausseron Impressionnistes (CCSI)[36][37][38], dont elle est désormais membre.
Politiquement, Auvers-sur-Oise est une commune oscillant entre droite et gauche en fonction des consultations électorales. Si le maire socialiste Jean-Pierre Béquet a été élu à quatre reprises de 1989 à 2008, la droite est parallèlement arrivée en tête à certaines consultations.
À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jacques Chirac avec 18,7 %, suivi de Jean-Marie Le Pen et Lionel Jospin avec 16,6 % chacun, puis Noël Mamère avec 6,9 %, François Bayrou avec 6,8 %, Jean-Pierre Chevènement avec 6,7 %, Arlette Laguiller avec 5,3 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 84,9 % pour Jacques Chirac contre 15,1 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 15,0 %, résultat proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant un taux d’abstention plus faible.
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Auversois ont approuvé à une courte majorité la Constitution Européenne, avec 51,93 % de Oui contre 48,07 % de Non avec un taux d’abstention de 21,82 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d’Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais proches des résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %).
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 33,61 %, suivi par Ségolène Royal avec 26,33 %, François Bayrou avec 20,33 %, Jean-Marie Le Pen avec 8,12 %, enfin Olivier Besancenot avec 3,08 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 53,42 % contre 46,58 % pour Ségolène Royal, ce qui est dans la moyenne française (résultat national : respectivement 53,06 % et 46,94 %).
Lors de l’élection municipale de 2008, la liste d’union de la gauche « Vivre Auvers Ensemble » arrive largement en tête avec 55,36 % des suffrages et permet au socialiste Jean-Pierre Béquet d’exercer un nouveau mandat de 6 ans à la tête de la commune.
Alors qu’il se présente à l’élection municipale de 2014 en vue d’un cinquième mandat, le maire socialiste sortant Jean-Pierre Béquet est devancé lors du scrutin du premier tour par la candidate Divers droite Isabelle Mézières et sa liste « Tous unis pour Auvers » (34,44 % contre 40,51 % des suffrages exprimés).
Ayant obtenu 17,94 %, la candidate et conseillère municipale de l’opposition Claire Houbert (liste Divers), retire finalement sa liste « Auvers Demain » dans l’entre-deux tours. Profitant d’un report des voix d’autant plus favorable, Isabelle Mézières est élue (53,63 % des suffrages contre 46,36 % pour Jean-Pierre Béquet),,.
Résultats des deuxièmes tours :
Résultats des deuxièmes tours :
Résultats des deux meilleurs scores :
Résultats des deux meilleurs scores :
Résultats des deux meilleurs scores :
Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :
La commune est jumelée avec la ville natale de Vincent van Gogh, Zundert (Pays-Bas) depuis 1982.
La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L’eau potable à Auvers-sur-Oise est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l’usine de distribution. L’eau distribuée est d’origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l’Oise[63][64].
Six établissements scolaires publics dispensent l’enseignement à Auvers : deux écoles maternelles (école Eugène-Aubert et école des Aulnaies), trois écoles élémentaires (école Vavasseur, école des Aulnaies et école de Chaponval) et un collège, le collège Charles-François-Daubigny, inauguré en septembre 1993[65].
La commune relève de l’académie de Versailles. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l’inspection départementale de l’Éducation nationale de Saint-Ouen-l’Aumône. La circonscription fait partie du bassin d’éducation et de formation de Pontoise.
Village des peintres, Auvers continue à perpétuer cette tradition au XXI siècle avec sept galeries ou ateliers de peintres contemporains ouverts au public[réf. nécessaire].
La cité des artistes d’Auvers (5, rue du Montcel) inclut une galerie d’art contemporain qui accueille des expositions organisées par le Service Culturel municipal.
La commune accueille par ailleurs de nombreux artistes, peintres, mais aussi sculpteurs, dessinateurs et photographes.
La commune s’est dotée fin 2019 d’une médiathèque construite sur l’emplacement de l’ancienne école maternelle Eugène-Aubert, désaffectée, et dont le coût s’est élevé à 900 000 euros, dont 100 000 euros environ restent à la charge de la commune compte tenu des subventions obtenues.
La commune fait partie de la juridiction d’instance et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise,, tous rattachés à la Cour d’appel de Versailles[71].
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[73].
En 2019, la commune comptait 6 813 habitants, en diminution de 1,17 % par rapport à 2013 (Val-d’Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Après une longue période de stagnation, la population d’Auvers-sur-Oise a connu une augmentation progressive à partir des années 1880. Celle-ci s’est nettement accentuée durant les années 1960 avec l’expansion de l’agglomération parisienne qui a atteint la commune et entraîné la construction de nombreux pavillons, et une nouvelle fois au cours des années 1990.
La commune est rattachée à l’unité urbaine de Méry-sur-Oise.
La pyramide des âges d’Auvers-sur-Oise montre un lent vieillissement démographique de la commune entre 1990 et 1999.
Contrairement à la région Île-de-France dans son ensemble, Auvers-sur-Oise voit la part des enfants (moins de 15 ans) diminuer avec une augmentation de 2 points entre les deux recensements de 1990 et 1999. Ces valeurs restent néanmoins proches de la part des moins de quinze ans dans la région (20,3 % des hommes et 20,1 % des femmes à Auvers-sur-Oise contre respectivement 19,9 % et 17,9 % dans la région). Mais la part des 15 à 30 ans reste plus faible que la tendance régionale, et elle a reculé depuis 1990. La part des 45 à 59 ans en revanche a fortement augmenté dans la ville, plus encore que la tendance globale régionale. La tranche des plus de 60 est quant à elle tout à fait conforme à la région, tant en proportion qu’en progression,.
Les cadres et professions intellectuelles sont légèrement sur-représentés avec un taux de 22,7 % en 1999 (contre 13,1 % en moyenne en France) mais presque dans la moyenne de la région avec 22,8 % en Île-de-France. Les professions intermédiaires représentent 32,1 % des actifs contre 23,1 % en moyenne nationale et 25,6 % en moyenne régionale. A contrario, les ouvriers ne représentent que 13,8 % des actifs de la commune contre 25,6 % en France et 16,5 % en Île-de-France. La commune comptait par ailleurs 0,4 % d’agriculteurs,.
24,9 % des Auversois ont suivi des études supérieures, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine, mais 28,1 % en moyenne régionale[79][80]. La population de la ville est ainsi essentiellement constituée d’employés et de cadres, et reste dans la moyenne sociologique d’une commune péri-urbaine de Paris.
Auvers-sur-Oise offre tout au long de l’année de nombreuses manifestations culturelles.
De mars à mai se déroule le « festival de l’Iris », depuis 2003 chaque année, avec une thématique différente (par exemple : l’iris au fil de l’eau en 2006). La manifestation propose des expositions d’art floral, un concours artistique, des défilés, des animations musicales et a pour point d’orgue un week-end de festivités, le dernier week-end de mai : « les Journées de l’Iris ». De mars à septembre, la ville propose également un agenda culturel d’expositions et d’animations familiales.
Le dernier week-end d’avril et depuis 2002, se déroule la « convention du disque » Vandisc. Elle rassemble plus d’une centaine d’exposants venus d’Europe et de toute la France.
Un festival de la bande-dessinée se déroule le premier week-end d’avril depuis 2004. La quatrième édition en 2007 a proposé par exemple trois expositions sur les thèmes de : « la BD dans la philatélie », « Jean-Claude Mézières » (invité d’honneur), « le 5 élément »[82].
En mai et juin se déroule le festival d’Auvers-sur-Oise, festival international de musique de chambre ou lyrique, qui a pour cadre l’église d’Auvers, le château de Méry-sur-Oise et son parc ou encore l’église Saint-Denis de Méry-sur-Oise, commune limitrophe d’Auvers. Ce festival né en 1979 grâce à la constitution de l’association du festival d’Auvers par Pascal Escande et le père Demissy. Après des débuts modestes, il a pris une dimension importante à partir de 1981 en s’installant dans le cadre de l’église d’Auvers, et internationale en 1985 quand la cantatrice américaine Barbara Hendricks vient y participer. En 1987, György Cziffra y donne son dernier concert dans le Val-d’Oise, dans l’église où s’était marié son fils, chef d’orchestre disparu quelques années auparavant. En 1990, c’est Mstislav Rostropovitch qui y donne un récital de violoncelle,.
Pour l’offre musicale, Auvers’Jazz propose également depuis 1991 des concerts de jazz dans la salle de spectacle du château et la Maison de l’Ile tout le long de l’année. Créé en 1996 à l’initiative d’Auvers’Jazz, le festival « Jazz au fil de l’Oise » est organisé chaque mois de novembre durant cinq week-ends successifs[86]. Depuis l’an 2000, un festival Rock initié par le service jeunesse de la ville se déroule chaque mois d’octobre à la maison de l’île. Fin mai, début juin a lieu la « Promenade dans l’art d’aujourd’hui » organisée par le service culturel. Jusqu’en 2013, le troisième week-end de juin, la « Fête de la cocagne »[88] replongeait le centre-ville à l’époque impressionniste. La Fête de la rue Rémy a vu sa première édition le 4 octobre 1885. Au mois de novembre, autour du 11 novembre, a lieu « La Palette », exposition de peintres amateurs.
Auvers-sur-Oise fut en 1971 le lieu de ce qui devait être le « Woodstock à la française », festival organisé par le couturier Jean Bouquin qui devait accueillir de nombreux groupes de rock célèbres comme les Rolling Stones ou Pink Floyd. Il attira plus de 20 000 personnes mais fut annulé dès le premier jour, notamment en raison de la pluie.
Auvers-sur-Oise dispose de deux gymnases, le gymnase Charles-Bozon (rue des Ponceaux) et le gymnase du Collège (rue Pierre-Bérégovoy), d’un parc des sports et d’un club house de tennis (rue Roger-Tagliana)[90]. Certaines activités se déroulent à la maison de l’Île, salle polyvalente de la commune. Auvers-sur-Oise compte par ailleurs dix-huit associations sportives, dont certaines à caractère intercommunal (handball) proposant la pratique de la plupart des activités sportives habituelles (football, tennis, basket-ball, gymnastique, billard, etc). Certaines, comme les Canards auversois, proposent un transport en car vers les équipements absents de la commune (piscine…). Le Judo Club d’Auvers-sur-Oise a été classé 1 du Val-d’Oise pour la saison 2004-2005[91].
Auvers-sur-Oise possède quelques commerces et une moyenne surface commerciale dans le centre, mais aucune grande surface ni zone d’activité économique. La commune reste essentiellement résidentielle, le tissu économique est surtout constitué de quelques petites entreprises. Grâce au souvenir des peintres, Vincent van Gogh en particulier, Auvers constitue le premier pôle d’attraction touristique du Val-d’Oise avec environ 300 000 visiteurs annuels : le château d’Auvers est visité par près de 70 000 personnes par an et l’Office de Tourisme accueille près de 90 000 visiteurs chaque année. Néanmoins, le tourisme profite relativement peu à la commune, qui ne possède que deux hôtels, un camping (chemin de Bellerive) et très peu de boutiques touristiques, ce qui contribue néanmoins à en conserver l’authenticité et évite les dérives d’un tourisme de masse.
En 1999, seuls 13,8 % des actifs auversois ayant un emploi travaillaient dans la commune, chiffre en recul de 20,6 % depuis 1990, et 17,3 % des actifs travaillaient hors du Val-d’Oise. La plupart des actifs travaillent dans l’agglomération de Cergy-Pontoise, ou pour certains dans le département des Hauts-de-Seine ou à Paris. La voiture particulière est largement privilégiée pour les déplacements domicile-travail, représentant 70,3 % des modes de transports, conséquence de la médiocrité de la desserte de la commune par les transports en commun.
Le taux de chômage était de 7,9 % en 1999 (moyenne nationale : 12,9 % en 1999) et de 7,3 % en 2004. Le revenu moyen par ménage est nettement supérieur à la moyenne nationale à environ 25 080 euros par an (moyenne nationale : 15 027 euros par an).
Auvers-sur-Oise possède huit monuments historiques classés ou inscrits et son territoire constitue un site inscrit. Le village, entre l’Oise et les coteaux, ainsi que les champs au nord de l’église sont classés en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).
Situé à trente kilomètres au nord de Paris, le village a gardé son caractère bucolique, ses nombreuses bâtisses du XIX siècle et cultive le souvenir des peintres. Vingt-deux plaques-tableaux ont été installées à travers la commune par l’association « La mémoire des lieux ». Elles permettent de comparer les toiles avec les sites tels qu’ils se présentent aujourd’hui, le plus souvent sans grande évolution hormis des détails. Le parcours peut se prolonger à travers la ville voisine de Pontoise, où d’autres plaques sont installées devant les paysages peints par Camille Pissarro.
Auvers-sur-Oise compte huit monuments historiques sur son territoire, dont trois classés et huit inscrits. La commune compte donc le plus de protections dans le département derrière Pontoise avec douze protections, qui toutefois n’abrite que deux monuments classés.
Vincent van Gogh dans une lettre à son frère Théo décrit ainsi le village : « Ici on est loin assez de Paris pour que ce soit la vraie campagne, mais combien néanmoins changé depuis Daubigny. Mais non pas changé d’une façon déplaisante, il y a beaucoup de villas et habitations diverses modernes et bourgeoises très souriantes ensoleillées, et fleuries. Cela dans une campagne presque grasse, juste à ce moment-ci du développement d’une société nouvelle dans la vieille, n’a rien de désagréable ; il y a beaucoup de bien-être dans l’air. Un calme à la Puvis de Chavannes j’y vois ou y crois voir, pas d’usines, mais de la belle verdure en abondance et en bon ordre. » (Lettre du 25 mai 1890)
Auvers, modeste commune rurale d’Île-de-France, a joué un rôle majeur dans l’histoire mondiale de la peinture, celle des paysagistes de l’école de Barbizon puis dans l’impressionnisme essentiellement.
Dès 1857, le peintre paysagiste Charles-François Daubigny fréquente régulièrement Auvers qu’il peint à partir de son canot, le botin, ou de l’île de Vaux, sur l’Oise entre Auvers et Méry. Amoureux de la nature, pour lui, « les paysages sont toujours plus beaux quand ils sont vus du milieu d’une rivière » et il part régulièrement à la rame parcourir l’Oise, ou la Seine en aval, parfois pour plusieurs jours ou plusieurs semaines, ramenant comme trophées de nombreuses toiles de tous formats. En 1860, il se fait édifier une maison à Auvers dans le quartier des Vallées, décorée par ses soins et aidé de son fils et ses amis dont les peintres Camille Corot et Hippolyte Camille Delpy, lequel se marie avec Louise-Berthe Cyboulle, fille d’un peintre de fleurs et d’insectes, originaire d’Auvers-sur-Oise[113].
En 1872, le docteur Paul Gachet achète une maison à Auvers afin que sa femme, malade, « respire du bon air » ; médecin de son état, il conserve son cabinet et sa clientèle à Paris, dont la mère de Camille Pissarro qu’il soigne ainsi que les enfants du peintre, à Auvers. Il est également peintre amateur et graveur sous le pseudonyme de Paul van Ryssel (le nom de sa ville natale – Lille – en flamand). Ami de Daubigny et de Corot, il accueille jusqu’à la fin de sa vie les artistes dans sa maison, dont Paul Cézanne, ou Camille Pissarro, qui vient lui rendre visite en voisin, de sa maison de Pontoise. Grand collectionneur d’art, il demeure un acteur incontournable de l’histoire de l’art de la fin du XIX siècle[a 14].
Paul Cézanne vient « apprendre à peindre » en compagnie de Pissarro, il s’installe dans ce but à Auvers durant toute l’année 1873 et les premiers mois de 1874. Le peintre apprend à Auvers à travailler avec patience, éclaircir sa palette, mais sa lenteur le handicape et il ne parvient pas toujours à finir ses toiles. Son rythme de travail n’est pas compatible avec la touche rapide impressionniste qui saisit l’instant, ses toiles comme la maison du docteur Gachet (1873, Musée d’Orsay), ont été déclarées « constructivistes » par l’histoire de l’art. Il retrouve ensuite sa Provence natale, mais le souvenir heureux de ce séjour le fait revenir durant les étés 1877 et 1881.
Victor Vignon participe aux quatre derniers salons impressionnistes peint à Auvers et Pontoise en compagnie de Pissarro, Cézanne et Guillaumin. Il est également un proche du docteur Gachet et de Murer, et très estimé des frères Van Gogh. Frédéric Samuel Cordey, un ami de Renoir, a également peint à Auvers avec ces derniers et exposé au salon de 1877. Il séjourne alors à Éragny, mais ce peintre tombe très vite dans l’oubli.
Le mardi à onze heures du matin, le docteur Gachet reçoit un peintre alors inconnu du public, recommandé par son frère : Vincent van Gogh. Celui-ci est au sommet de sa maîtrise artistique et peint avec frénésie plus de soixante-dix toiles en deux mois. Outre un art à son apogée, Vincent décrit dans ses œuvres la vie d’une petite commune du Vexin français à la fin du XIX siècle, sa vie paysanne, son architecture. D’une grande force expressive, sa palette s’assombrit néanmoins peu à peu exprimant le mal de vivre qui le tourmente, sa vie étant « attaquée à la racine même ». Sans doute épuisé nerveusement par son travail, et se sentant coupable d’être à la charge financière de son frère, il se tire un coup de revolver en plein champ le avant d’être ramené à l’auberge Ravoux, où il séjourne ; il y meurt trois jours plus tard et est enterré dans le cimetière du village[a 17].
Eugène Murer est pâtissier-restaurateur boulevard Voltaire, à Paris. Mais il est aussi écrivain et collectionneur d’art. Ami de Pissarro, Cézanne, Renoir, Sisley, Guillaumin et Vignon, il achète leurs toiles à des prix défiant toute concurrence. En 1878, il se fait construire une maison, rue du Four à Auvers et y installe une galerie où sont exposées ses cent-vingt toiles impressionnistes, qui sont malheureusement dispersées ensuite à cause d’une mésentente avec sa sœur Marie. Il se met lui-même à la peinture et expose chez Ambroise Vollard en 1898.
Norbert Gœneutte peintre proche des impressionnistes — sans avoir jamais participé à aucun de leurs salons — s’est surtout exprimé dans la gravure. Ami de Renoir, Cordey, Murer et du docteur Gachet, ce dernier le fait venir à Auvers en 1891 afin de soigner sa maladie de poitrine qui s’aggrave. Essentiellement portraitiste de femmes, il peint entre deux gravures des aquarelles et de petites toiles de plein air aux angles aigus et aux couleurs étonnantes. Il est enterré au cimetière d’Auvers.
Plus tard, d’autres peintres continuent à fréquenter Auvers : le Douanier Rousseau puis Maurice de Vlaminck, qui vient marcher dans les pas de Van Gogh qu’il admire, viennent y puiser leur inspiration. Durant les années 1930, un autre grand admirateur de Van Gogh, Otto Freundlich, peintre allemand et juif de Poméranie, fréquente assidûment Auvers. Sa compagne Jeanne Kosnick-Kloss est d’ailleurs enterrée face à la tombe des frères Van Gogh. Le peintre occupe un atelier du Bateau-Lavoir à Paris en 1908 où il fait la connaissance d’Guillaume Apollinaire, Georges Braque, Pablo Picasso et Juan Gris. Restaurateur des vitraux de la cathédrale de Chartres en 1914, son « homme nouveau », sculpture de 1912 est placée en couverture du catalogue nazi de « l’art dégénéré ». L’artiste réfugié dans les Pyrénées-Orientales est finalement arrêté en 1943 et déporté. Le musée Tavet-Delacour de Pontoise conserve une importante donation de l’artiste[a 20]. Au XXI siècle, plusieurs galeries perpétuent le séjour d’artistes dans le village, en particulier le long de la rue du Montcel.
Le poète parnassien et auteur dramatique François Coppée (Paris, 1842 – Paris, 1908) a vécu à Auvers. Une rue porte le nom de cet académicien.
Plusieurs films ont été tournés à Auvers-sur-Oise :
Le cimetière de la ville abrite pour leur dernière demeure, outre Vincent et Théo van Gogh plusieurs peintres et graveurs : Norbert Gœneutte, Emilio Boggio, Léonide Bourges, Charles Sprague Pearce, Eugène Murer, Guillaume Corneille et Douglas Jones. On y trouve également la tombe de la grande pianiste Éliane Richepin ainsi que celle de la diva iranienne Marzieh.
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